Les bonnes et les mauvaises nouvelles. Résumé.
On commence par quoi?
Aller on va mélanger
LA bonne nouvelle, c'est le Reff (taux de reproduction) qui non seulement reste en dessous de 1 (l'épidémie regresse) mais même continue doucement à baisser (elle régresse de plus en plus vite)
La mauvaise nouvelle c'est que cette mesure est imprécise, et qu'il semble que cette baisse stagne. Si le R commence à remonter, il peut remonter très vite... Et l'épidémie risque de stagner aussi... voire....
Bonne nouvelle, les entrées en hospit et en réa continuent à diminuer, et le nombre total de malades en réanimation et hospitalisation baisse, et baisse vite.
Mauvaise nouvelle (enfin tirée par les cheveux), pareil, la baisse semble presque stagner, mais ce sont des extrapolations sur quelques jours, alors pas de panique.
La bonne nouvelle c'est que les vaccins marchent. Ils marchent trop bien. Ils sont efficaces sur tout. Ils sont efficace sur les variants les plus fréquents, un poil moins sur le Sudaf pour Astra, mais marchent bien sur le variant indien. C'est cool. En plus on est à 22 millions
L'autre bonne nouvelle, c'est qu'il y a plus d'un milliard de personnes vaccinées, dont des dizaines de millions avec Astra, et le risque de thrombose grave est HYPER Faible (estimé à genre 1 sur 200 000)
La mauvaise nouvelle, c'est qu'au bout d'un moment, on aura vacciné plein, et il restera des millions de personnes à convaincre. C'est LE grand défi des prochains mois.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a quasiment aucun aucune forme grave de COVID chez les vaccinés. Il y aura donc vraiment du répit en réanimation.
Mais si on atteint un plateau, il sera quand même haut là. Donc mollo sur le relâchement.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'on est fatigué. Les soignants. Comme les autres sûrement, mais on n'aura pas de vacances. Et si ça repart, vraiment, on sera là, mais vraiment vraiment, ça va pas être facile de remobiliser tout le monde.
Bon conclusion bonnes/mauvaises nouvelles : clairement en faveur de bonnes nouvelles. L'épidémie régresse bien. Et les hôpitaux se vident. Mais on part de tellement tellement haut que c'est loin d'être l'heure du champagne.
Si ça stagne, on va grave flipper.
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Pourquoi se faire vacciner? Alors je vais essayer de vous répondre. Déjà vous parlez de "très âgé". Même si on est "juste âgé" la mortalité est très importante (1% c'est beaucoup en vrai), et le risque d'hospitalisation aussi.
Mais même si vous n'êtes pas âgée en effet,
vous avez un risque d'attraper le COVID. Je ne vous apprends rien. Et la mortalité pour vous est faible. Très faible. Disons 1/1000. Après, 1/1000 ou même sur 2000, c'est faible mais c'est beaucoup aussi. Je n'ai pas envie de prendre un risque de 1/1000 de mourir.
Mais au delà du risque mortel, il y a le risque d'abord des formes graves. Et là, le risque d'être hospitalisée, il devient franchement palpable. Quand au risque de séquelles plus ou moins grave. Il existe.
Ce ne sont pas des notions inventés, et vous le savez sûrement.
Comme me l’a fait remarquer un collègue que j’estime beaucoup, il faut vraiment privilégier la pédagogie à la polémique. Illustration parfaite dans les heures qui ont suivi ce rappel :
D’abord, appel des collègues du centre de vaccination. Il reste 4 doses à injecter sur un flacon ouvert. On recrute. Je vais voir des collègues non vaccinées encore. A la grande surprise, la réponse est d’abord « non non. Pas le vaccin. On n’a pas de recul etc »
Je suis pas content. Je dis que c’est pas normal de tenir ce discours depuis notre position. Qu’on voit de près depuis un an les ravages de la maladie, pas du vaccin, etc. Que c’est vraiment fou qu’ils ne soient pas plus rationnels. Etc etc.