Ces jours-ci, retour tardif #saccageparis, de Montmartre à la Goutte d'Or, en passant par le chemin le plus long mais plus paisible.
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Rue Ronsard, en partie plongée dans le noir. Cela fait des années que l'éclairage public y est "en réparation".
(Ca semble plaire à la faune de plus en plus douteuse qui s'y installe.)
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Square Léon, le plot en béton de gauche, je ne l'avais pas vu se promener au milieu du trottoir.
A deux doigts du beau vol plané, avec nez ou dents fracassés et indemnisation par la Ville de Paris...
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Tiens, une des baraques de l'éternel chantier a cramé. Routine.
Juste après, comme un clin d'oeil de l'histoire : une voiture des extincteurs Sicli (🙃). Agrémentée d'un plot jaune en promenade lui aussi. Routine encore.
Bref, rien de spécial à signaler.
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Une des raisons de cet état d'abandon est que cet immeuble fait partie de ceux que la mairie de Paris à décidé en 2015 de cibler par un droit de préemption renforcé, pour les transformer en logements sociaux.
Il est condamné depuis pas mal d'années.
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Au rez de chaussée et sous-sol de cet immeuble se trouvait autrefois la "Guinguette à Antonin", du nom d'un célèbre propriétaire d'excentriques cabarets de Pigalle (c'est lui créa le cabaret "L'Enfer").
Le banc Davioud, notre banc à tous, est dans le Magazine du Monde de ce week-end (qui nous qualifie, de manière assez rétrograde, de "nostagiques" 😁).
Par ailleurs, il y a quelques nouvelles informations à son sujet.
(Suite ⤵️)
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Après un léger nettoyage, nous avons découvert la signature du fondeur (Val d'Osne), et la date de fabrication : 1878. Soit l'année de la 4e Exposition universelle.
Il n'est donc pas d'époque Napoléon III mais a presque 150 ans !
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Ce modèle apparaît dans des photographies du Paris mythique.
Par exemple celles-ci, de Gisèle Freund (1933), et de Doisneau (1961).
On commence par le plus prestigieux, celui du Sacré-Coeur. Dégradé, mal entretenu, il attire une faune grandissante de dealers, etc., et devient dangereux.
L'école primaire voisine vient d'alerter les parents.
Un lieu emblématique, sur lequel communique souvent la mairie. Un site remarquable, un monument historique, un jardin classé... Et un spot de #crackparis.