Thread by @nicolasberrod

Des équipes de l'Institut Pasteur et de l'Inserm anticipent pour septembre une vague hospitalière due au variant Delta, au pic plus ou moins important selon le taux de transmission du virus et l'avancée de la vaccination. #Covid19

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En réduisant de 10% le taux de transmission actuel du variant Delta, soit en le faisant passer de 2 à 1,8, "on atteindrait un pic d’hospitalisations similaire à celui de la première vague", d'après Pasteur.

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À titre de comparaison, un confinement aussi strict tel que celui de mars 2020 avait réduit le taux de transmission d'environ 80 %. Autrement dit, "si le taux de transmission diminue un peu, cela peut déjà permettre de se retrouver dans un scénario nettement plus favorable".

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Pour l'Inserm, dans le même contexte qu'il y a un an (schémas du milieu), "une recrudescence rapide des cas conduisant à une hausse importante des hospitalisations est attendue au cours de l'été". Là aussi, tout dépendra de la vaccination et de la contagiosité de Delta.

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Comme toujours, ces modélisations comportent plusieurs limites (et le but est de les "faire mentir", cf cet article de février). Mais elles font réaliser que, malgré la vaccination, l'hôpital risque de se retrouver sous tension à la fin de l'été.

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"On a été surpris d’avoir des taux de croissance du variant Delta aussi importants. [...] Avec 10% de personnes âgées non vaccinées, cela forme un réservoir suffisant pour entraîner de nombreuses hospitalisations", explique @SCauchemez.

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Et @vcolizza de conclure : "Les couvertures vaccinales semblent élevées, mais la propagation du virus est extrêmement rapide. [...] Pour être protégés à la rentrée et bien aborder l’automne, il faut se faire vacciner maintenant."

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