C’est rigolo ces gens qui viennent sur les plateaux dire « on voudrait faire l’obligation vaccinale, mais c’est impossible juridiquement. » Personne ne semble se demander POURQUOI. Indice : pour protéger les citoyens des approbations hâtives par des politiciens sans scrupules.
En effet, certains produits se révèlent, avec le temps, utiles pour certaines classes d’âge mais pas pour d’autres (Johnson & Johnson), certains sexes mais pas d’autres (AstraZeneca), non-recommandés dans certaines pathologies (les cancéreux?), etc.
Il faut donc mener des essais sur toutes ces sous-populations pour vérifier toutes ces conditions, et non pas DÉCOUVRIR après obligations toutes ces contre-indications. Cela semble assez évident. Avant de rendre un produit obligatoire, on concentre donc son utilisation…
L’Ecosse a connu un pic à 3800 cas lors de l’épisode Delta. Si l’on vous suit, cela voudrait dire que la France va connaître un pic 3 fois plus élevé. Quelle est la justification scientifique à vos projections hasardeuses ? Vous ignorez qu’un virus ne se répand pas à l’infini ?
Le Gertner Institute subit de violentes critiques pour avoir montré une baisse de l’efficacité du vaccin Pfizer face au Delta. Argument utilisé : « Si vous dites au public que les vaccins fonctionnent moins, cela nuit à leur enthousiasme." Pincez-moi.
Cette étude a été menée sur les données d’infection et d’hospitalisation récentes. De manière amusante, le Gertner Institute était en décembre applaudi comme une équipe d’épidémiologistes d’élite, quand ils défendaient l’efficacité du vaccin Pfizer dans les colonnes du Lancet.
Confirmation de mes mauvaises nouvelles de l’autre jour : les analyses de l’équipe épidémiologie du @IsraelMOH relatent bien une baisse de la protection du vaccin Pfizer :
👉🏼 - 42% contre les infections
👉🏼 « Jusqu’à - 60% » contre les formes graves.
J’avais annoncé cette forte baisse ici lundi. Le vaccin reste selon ces données intéressant chez les personnes à risque (même 50% de réduction de la mortalité, c’est une bonne chose), mais la balance bénéfice / risque devient questionable chez les jeunes.
Les leçons de que l’on peut tirer de la baisse de l’efficacité du vaccin Pfizer :
1) L’équation vacciné = testé dans le pass sanitaire est fausse.
Fiabilité tests PCR et antigéniques fréquents : >90%.*
Fiabilité vaccination face à Delta : <64%.
2) La baisse de la protection contre les formes graves rend nécessaire le recalcul de toutes les balances bénéfice / risque pour la population entre 12 et 65 ans. Dans tous les cas, la vaccination obligatoire dès 12 ans est remise en question par ce type d’efficacité.
3) Même si le vaccin confirme une efficacité forte chez les personnes à risque contre le Delta (>70%), la nécessité d’un testing performant, d’une prise en charge des malades en ambulatoire et de traitements efficaces est plus que jamais d’actualité.
L’excellent @dperetti a calculé la protection du vaccin Pfizer contre les infections en Israël : chute libre. Cela signifie que les vaccinés peuvent transmettre le variant Delta. Ces résultats questionnent la pertinence du #passesanitaire, qui met à égalité testés et vaccinés.
Ce mauvais taux de protection explique l’approbation par le premier ministre israélien des tests à domicile en dépit d’une population adulte vaccinée à 80%.