C’est rigolo ces gens qui viennent sur les plateaux dire « on voudrait faire l’obligation vaccinale, mais c’est impossible juridiquement. » Personne ne semble se demander POURQUOI. Indice : pour protéger les citoyens des approbations hâtives par des politiciens sans scrupules.
En effet, certains produits se révèlent, avec le temps, utiles pour certaines classes d’âge mais pas pour d’autres (Johnson & Johnson), certains sexes mais pas d’autres (AstraZeneca), non-recommandés dans certaines pathologies (les cancéreux?), etc.
Il faut donc mener des essais sur toutes ces sous-populations pour vérifier toutes ces conditions, et non pas DÉCOUVRIR après obligations toutes ces contre-indications. Cela semble assez évident. Avant de rendre un produit obligatoire, on concentre donc son utilisation…
… sur les personnes à risque. Alors que tout le monde sait à présent que les essais comme celui de Pfizer contenaient des échantillons très peu-représentatifs de la population, il eut fallu compléter toutes ces données par des études cliniques de grande taille….
… pour évaluer l’effet sur la transmission et la mortalité des jeunes. La HAS a elle-même reconnu que ce travail n’avait pas été fait. C’est passé comme une lettre à la Poste, alors qu’en soit, c’est un sérieux motif de scandale. En cause : la peur.
La peur qui est agitée chaque semaine par des responsables politiques incompétents, des journalistes ignorants, ou certains médecins en mal de célébrité. Ces élites occidentales ont complètement perdues les pédales, malmenées par des gouvernements médiocres et clientélistes…
…d’une population qui vieillit, et craint plus pour sa vie et que pour l’avenir de son pays. « La vieillesse est un naufrage » écrivait Charles de Gaulle en évoquant le maréchal Pétain. C’est bien parce qu’il avait peur que ce vieux soldat (84 ans en 40)…
…autrefois glorieux en 14, a rendu les armes face aux Nazis. Depuis le début, contre la COVID, nos dirigeants se sont battus sans conviction. Ils ont déclaré une guerre qu’ils n’ont jamais vraiment mené : les volontaires n’ont pas été appelés,…
…l’appareil industriel n’a pas été mobilisé, les forces scientifiques ont été divisées. En 2021, il n’y a ni vaccin français, ni traitement français. Alors on fait l’obligation vaccinale, avec le produit des autres, plus forts que nous. Étonnant que le peuple ne suive pas.
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L’Ecosse a connu un pic à 3800 cas lors de l’épisode Delta. Si l’on vous suit, cela voudrait dire que la France va connaître un pic 3 fois plus élevé. Quelle est la justification scientifique à vos projections hasardeuses ? Vous ignorez qu’un virus ne se répand pas à l’infini ?
Le Gertner Institute subit de violentes critiques pour avoir montré une baisse de l’efficacité du vaccin Pfizer face au Delta. Argument utilisé : « Si vous dites au public que les vaccins fonctionnent moins, cela nuit à leur enthousiasme." Pincez-moi.
Cette étude a été menée sur les données d’infection et d’hospitalisation récentes. De manière amusante, le Gertner Institute était en décembre applaudi comme une équipe d’épidémiologistes d’élite, quand ils défendaient l’efficacité du vaccin Pfizer dans les colonnes du Lancet.
Confirmation de mes mauvaises nouvelles de l’autre jour : les analyses de l’équipe épidémiologie du @IsraelMOH relatent bien une baisse de la protection du vaccin Pfizer :
👉🏼 - 42% contre les infections
👉🏼 « Jusqu’à - 60% » contre les formes graves.
J’avais annoncé cette forte baisse ici lundi. Le vaccin reste selon ces données intéressant chez les personnes à risque (même 50% de réduction de la mortalité, c’est une bonne chose), mais la balance bénéfice / risque devient questionable chez les jeunes.
Les leçons de que l’on peut tirer de la baisse de l’efficacité du vaccin Pfizer :
1) L’équation vacciné = testé dans le pass sanitaire est fausse.
Fiabilité tests PCR et antigéniques fréquents : >90%.*
Fiabilité vaccination face à Delta : <64%.
2) La baisse de la protection contre les formes graves rend nécessaire le recalcul de toutes les balances bénéfice / risque pour la population entre 12 et 65 ans. Dans tous les cas, la vaccination obligatoire dès 12 ans est remise en question par ce type d’efficacité.
3) Même si le vaccin confirme une efficacité forte chez les personnes à risque contre le Delta (>70%), la nécessité d’un testing performant, d’une prise en charge des malades en ambulatoire et de traitements efficaces est plus que jamais d’actualité.
L’excellent @dperetti a calculé la protection du vaccin Pfizer contre les infections en Israël : chute libre. Cela signifie que les vaccinés peuvent transmettre le variant Delta. Ces résultats questionnent la pertinence du #passesanitaire, qui met à égalité testés et vaccinés.
Ce mauvais taux de protection explique l’approbation par le premier ministre israélien des tests à domicile en dépit d’une population adulte vaccinée à 80%.