Sur le volet sanitaire, il est possible d'obtenir le passe avec un test de moins de 72h (et plus 48h). Déjà que 48h n'est pas suffisant pour assurer la non contagiosité, 72h n'en parlons pas...
Le masque n'est plus obligatoire dans les lieux imposant le passe sanitaire... alors que même vacciné le virus se transmet et qu'il y aura dans ces lieux des gens avec des tests peu fiables.
Parce que oui, le vaccin protège des formes graves mais il ne fait que réduire la transmission, il ne l'empêche pas. huffingtonpost.fr/entry/la-guerr…
France info, un média pourtant peu subversif, a même été contraint de contredire le premier ministre Castex sur le sujet. francetvinfo.fr/sante/maladie/…
Les nouvelles de l'étranger ne sont pas rassurantes par ailleurs. Par exemple en Israël, il semble que malgré la vaccination de masse, le gouvernement songe à un nouveau confinement.
1) Un renforcement du pouvoir des entreprises qui peuvent désormais invoquer le passe sanitaire pour discipliner la main d’œuvre. mediapart.fr/journal/econom…
2) Un conflictualisation du débat public entre pro-passe versus anti-passe et entre pro-vaccins versus anti-vacincs.
Cela va empirer puisque les résultats attendu du passe ne seront probablement pas au rendez-vous et le vaccin insuffisant pour stopper la pandémie à court terme.
Toutes les politiques de santé publique et d'investissement qui auraient pu être faites - en plus du vaccin - ne l'on pas été.
Et qui reste indemne malgré sa responsabilité écrasante depuis la première vague ?
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Je me demande quand même si on ne peut pas inverser la proposition : le gouvernement renforce le chantage à l’emploi au nom de la santé. La santé est un prétexte de formes de contrôle renouvelées dans le monde du travail.
On assiste probablement à une nouvelle étape de récupération de la critique par le capitalisme :
👉 Le capitalisme est mauvais pour la santé...
👉 Au nom de la santé on renforce les fondamentaux du capitalisme : le capital et l’Etat sont dotés de plus de pouvoirs.
👉393 000 lits d’hospitalisation complète, soit une diminution de 76 000 depuis 2003.
👉 79 000 lits d'hospitalisation partielle, soit une hausse de 29 000 depuis 2003.
Par ailleurs, le nombre d'établissements (public et privé) continue sa baisse.
La double stratégie continue sa progression : 1) regroupement/fermetures 2) remplacement de la prise en charge classique par de la prise en charge courte.
Du côté des effectifs, après une hausse entre 2003 et 2016, on constate une baisse en 2017 et 2018.
Oubliez un instant le Gaël Giraud vrai/faux candidat à 2022, écoutez le Gaël Giraud économiste. Il était récemment chez @Tiphainederock : c’est punchline sur punchline contre la théorie néoclassique.
"L’économie néoclassique essaie d’imiter l’appareil extérieur des mathématiques, de la physique, de la mécanique et en réalité il lui manque complètement les bases épistémologiques pour y prétendre puisque son lien au réel est extrêmement ténu.
Par exemple, la plupart des modèles qu’utilisent les économistes mainstream n’ont pas de matière, pas d’énergie. Lorsque les physiciens, en particulier du GIEC, regardent ça ils tombent de leur chaise.
"Libéral, c'est tout sauf le laissez-faire. Le libéralisme c'est la responsabilisation. C'est de faire en sorte que si vous polluez, vous payez,par exemple.
C’est un exemple parmi tant d’autres, il y a des milliers d’exemples. On veut que les gens soient responsables pour que leurs intérêts soient alignés avec le bien commun, avec l’intérêt général.
« Renoncement aux soins : la faible densité médicale est un facteur aggravant pour les personnes pauvres »
« En 2017, 3,1 % des personnes de 16 ans ou plus vivant en France métropolitaine, soit 1,6 million de personnes, ont renoncé à des soins médicaux, d’après l’enquête Statistiques sur les ressources et conditions de vie (SRCV) de l’Insee. »
« Une fois tenu compte des caractéristiques des personnes interrogées (âge, sexe, diplôme, situation sur le marché du travail…), les personnes pauvres en conditions de vie ont trois fois plus de risques de renoncer à des soins que les autres. »