Face à une situation qui nous rappelle notre fragilité, et du coup notre mortalité, beaucoup de personnes partent dans trois voies:
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1: « Ce n’est pas vrai » (donc « les hôpitaux ne sont pas pleins », « des traitements simples guérissent tous les malades », « on nous ment », « c’est inventé »)
2: « Ce n’est pas moi » (car « mon système immunitaire est fort », « les morts sont tous vieux », « ce n’est pas chez moi », « c’est un autre pays »)
3: « Ce n’est pas grave car je suis plus que moi » (« ma communauté est ce qui compte le plus », et peu importe ce qu’elle fait ou prône)
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La force des coronasceptiques et des antivax dans la pandémie est de jouer sur les trois tableaux à la fois : « ce n’est pas vrai, ce n’est de toute façon pas vous, soyons ensemble pour le dire »
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Les médecins et les scientifiques, on est ch%&ts car on est obligés de rappeler que oui c’est vrai et que oui ça peut être moi. Car les faits sont têtus. Quels troubles fêtes!
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Ce qu’on offre en échange: des moyens pour nous protéger tous.
Et oui, du coup, aussi des manières pour nous tous de nous montrer solidaires avec nos voisins, nos amis, nos proches, nos concitoyens. Bon, ouf, ce n’est pas rien finalement
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Et oui, du coup, aussi des manières pour nous tous de nous montrer solidaires avec nos voisins, nos amis, nos proches, nos concitoyens. Bon, ouf, ce n’est pas rien finalement
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Exemple ici:
Vous dites “ils ont des facteurs de risque, non?”
Vous voulez dire “j’ai besoin de me croire en sécurité”
Vous semblez dire “la vie des personnes malades a moins de valeur”
Vous dites “ils ont des facteurs de risque, non?”
Vous voulez dire “j’ai besoin de me croire en sécurité”
Vous semblez dire “la vie des personnes malades a moins de valeur”
https://twitter.com/baym/status/1432152728734666754
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