Nouvelle terrible pour notre industrie, pour @navalgroup et ses sous-traitants, pour notre balance commerciale dont le déficit s’aggrave encore, pour les emplois et le savoir-faire français. Mais s’indigner ne suffit pas… Il faut en tirer les leçons. lopinion.fr/edition/intern…
1) Ceux qui, en Europe, croyaient au retour d’un multilatéralisme rassurant, doivent ouvrir enfin les yeux : les États-Unis défendent leurs intérêts, comme toute puissance. Être leurs alliés ne nous dispense pas de l’effort nécessaire pour nous donner les moyens de nos objectifs.
Si nous ne sommes pas capables d’assumer des rapports de force, même la signature d’un État, même l’engagement d’un pays ami, ne constituent pas une garantie. On peut le déplorer, bien sûr ; mais c’est un fait : à nous d’en tirer les conséquences.
Dans ce cas, comme pour le Rafale écarté par la Suisse, l’excellence industrielle n’est pas en cause ; l’échec est donc politique. Il faudra analyser ce qui a manqué dans le suivi des contrats. Comme le dit le président, dans le haut niveau, on n’excuse pas un résultat décevant…
2) Ce choix montre combien l’évolution de la Chine devient le paramètre majeur pour bien des États. Que valent nos garanties face à une puissance qui construit tous les quatre ans l’équivalent de notre marine ? Les pays européens n’ont pas encore conscience de l’ampleur du défi.
Dans un moment crucial pour nos pays et le modèle démocratique, cette accélération montre combien les débats européens sont décalés, lents, indécis. Le fonds défense est un pas en avant ; mais il a fallu des années pour investir 8 milliards d’euros, rabotés en dernière minute…
Au lieu d’entretenir le vieux rêve fédéraliste d’une "armée européenne", il faut maintenant se donner les moyens sérieux qui seront nécessaires pour que notre industrie de défense garantisse à nos démocraties leur autonomie stratégique. Personne ne nous y aidera ; à nous d’agir…
Si la France et l’Europe veulent pouvoir compter dans le monde de demain, nous allons devoir faire beaucoup plus, sur le plan militaire, industriel, diplomatique, intellectuel. Aucune alliance ne nous exonère du travail indispensable pour retrouver les moyens de ne pas subir.
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« Les libertés fondamentales, l’égalité des droits, l’amitié civique, ne sont pas des privilèges pour temps calmes, mais des principes qui nous obligent. »
« S’opposer au #PassSanitaire n’est pas être “anti-vaccin”. La vaccination est un progrès scientifique prodigieux. Mais comment comprendre que cette tradition scientifique aboutisse à la déraison que nous constatons aujourd’hui ? »
« Pour la première fois dans notre histoire, il faudra présenter un document de santé pour effectuer les actes les plus simples du quotidien. Comment une telle révolution peut-elle s’opérer sans vrai débat parlementaire, et en caricaturant tous ceux qui osent s’en inquiéter ? »
Embryons chimériques, gamètes artificiels, bébés-médicaments... Qui sait réellement ce qui se prépare à travers la loi de #bioéthique ? À la veille de son examen définitif, nous alertons dans @lemondefr sur les dérives majeures que ce texte permettra. lemonde.fr/idees/article/…
« Le faible intérêt pour les considérations éthiques qui s’attachent à des actes très techniques explique sans doute que les manipulations génétiques, pourtant bien présentes dans le projet de loi, aient été si peu évoquées dans le débat public. » #PJLBioethique
« Ces techniques touchent, à la fois physiquement et ontologiquement, à ce qui constitue le cœur de notre condition humaine. D’abord parce qu’elles menacent l'intégrité et la protection de notre identité génétique [...] #PJLBioethique
Enfin. Enfin, nous avons réussi à mettre à l’ordre du jour cette urgence absolue : les prisonniers de guerre arméniens encore détenus en Azerbaïdjan doivent être libérés sans délai. Et l’Europe doit tout mettre en œuvre pour cela. #FreeArmenianPOWs#untiltheyarehome
L’Azerbaïdjan garde ces soldats en otage, au prétexte qu’il s’agirait de terroristes. Les seuls terroristes, dans cette histoire, sont les mercenaires djihadistes qu’Erdogan a financés et fait venir de Syrie pour attaquer le Karabakh !
Aujourd’hui même en Arménie, des centaines de familles vivent dans l’angoisse absolue de ne pas savoir si leur fils sont morts, ou prisonniers. L’Arménie a saisi la CEDH sur le cas de 19 prisonniers exécutés en détention. Misha, Narek, Yurik, Yelena... Nous devons être leur voix.