2/ Et bien les adolescents, dans cette lucidité propre à cet âge, contrebalancé par un panurgisme de chaque instant, SAVENT l'état de la planète, en feu. Ils ne la découvrent pas. Ils n'ont pas eu à nier comme les boomers le fruit de leurs choix désastreux.
3/ Pour un enfant de boomer comme moi, plus jeune que Monbiot, la bascule s'est faite dans les 15 ans qui viennent de s'écouler. Donc pour un trentenaire, pour un jeune quadra, c'est aussi l'évidence, le dérèglement climatique et écologique qui s'emballe.
Il faut saluer l'intervention du ministère de la Culture auprès du quai d'Orsay pour faire évacuer des artistes afghans menacés.
Et il faut dire aussi que les universitaires afghans que nous pouvions accueillir en France ont été abandonnés sur le tarmac.
La liste des collègues afghans pour lesquels nous avions trouvé les moyens de leur offrir l'asile en France a été envoyée dans les temps pour qu'ils soient évacués avec leurs familles.
Et… rien.
Pas un seul n'a été embarqué.
Merci Vidal.
Merci Le Drian.
Je ne sais pas si ça vous arrive d'imaginer que, de par votre métier — en l'occurence, dire collectivement le vrai sur le monde — vous soyez menacés au point d'être contraint à l'exil.
Moi oui.
1/ Le factotum de l'Elysée, nervi et en même temps barbouze, levant des fonds en Afrique et en Russie, est jugé pour son petit safari privé sur des manifestants du 1er mai mais aussi pour son pistolet Glock 43 chambré en 9 mm Parabellum. francetvinfo.fr/politique/emma…
Le couple passé à tabac par le nervi de l’Elysée témoigne avoir été pris dans un pur déluge de violence gratuite. lemonde.fr/societe/articl…
3/ En pleine présidentielle, sans permis de port d'armes, le nervi néofasciste de l'Elysée dégaine son Glock 43 chambré en 9 mm Parabellum pour un selfie… mediapart.fr/journal/france…
1/ Avec Olivier Baud, qui a souligné l'importance de la liberté académique, Christophe Charle a eu un grand rôle dans l'évolution de la réflexivité des universitaires sur l'Université: il a montré par l'histoire certaines déterminations sociales.
2/ On sort de son Histoire des universités, dont cet article donne un digest, avec une idée renouvelée de la manière de poser la question de l'Université: une affaire de création et de critique permanente, de tensions entre pouvoirs et monde savant… journals.openedition.org/chrhc/3147
3/ Christophe Charle a tout fait, avec son légendaire vélo et son regard sombre et désespéré, pour ne pas laisser l'Université sombrer sous les coups de boutoirs des bureaucrates.
L'utilisation d'un ventilateur dans un bureau à plusieurs est-il à proscrire pour ne pas pousser les particules virales qu'on pourrait exhaler vers le visage des collègues qui pourraient les respirer?
2/ Non. C'est une conception erronée des concepts permettant de réduire le risque de transmission d'aérosols en milieu clos. Et c'est assez typique de l'inculture en médecine hygiéniste où ce lieu commun persiste.
Que faut-il faire?
3/ Le ventilateur sert à évacuer la chaleur de votre corps et à évaporer la sueur qui peut s'y trouver. Cela disperse les aérosols (ça les dilue, ça les homogénéise dans la pièce) en même temps que ça les transporte. Donc, oui, c'est mieux de ne pas viser deux visages alignés…
1/ A l'Université où en est la préparation de la rentrée? Les amphis vont-ils être sécurisés par une révision des ventilations et des capteurs de CO2, pendant l'été?
Les présidents d'université: pas un mot la dessus. Qui en doutait?
2/ Les présidences d'université ont rampé devant l'exécutif, en courtisan, quand maintenir l'Université ouverte sans sur-risque de contamination était un problème trivial. Et pas très cher.
Ils sont complices du désespoir des étudiants. Ils ont contribué à les priver d'avenir.
3/ Il faut lire le compte-rendu de l'entretien du collectif @rogueESR avec la conseillère santé de l'Elysée et avec un conseiller de Véran, pour évoquer cette question de la rentrée à l'Université… rogueesr.fr/20210609/#rent…