Zemmour, c'est l'effacement pur et simple du gaullisme. Ça dépasse son admiration négationniste et mythomane de Pétain.
Avant de Gaulle, le ciment de toutes les droites par-delà toutes leurs différences, c'était l'antisémitisme, la haine d'un bouc-émissaire commun.
Dans la
droite des années 30-40, ne pas être antisémite était une sorte de curiosité. Le pétainisme a été une sorte de moment hystérique d'expression de ce tronc commun sous-jacent.
Avec de Gaulle, la droite est sortie de l'autodéfinition par la détestation de boucs émissaires. Je ne
suis ni gaulliste, ni de droite, mais la mystique gaulliste de la nation et d'une "certaine idée de la France" a sorti la droite française de la fange haineuse pour lui offrir des idéaux civilisés qui soient autre chose que la détestation viscérale de toute modernité ou évolution
des mœurs ou de la société.
Avec Zemmour, le droite se replie en position fœtale, elle retrouve son cœur archaïque de détestation rance, de repli rapiécé sur le machisme, le racisme, l'esprit réactionnaire les plus éculés et les plus sordides.
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A mon avis ce sondage à la méthodologie complètement biaisée est sorti à dessein en ce moment alors que LR n'a pas encore choisi son candidat pour les faire exploser.
Complètement biaisée parce que, outre qu'il repose sur un échantillon à la représentativité extrêmement faible
(680 répondants, c'est un échantillon complètement insuffisant,) il intègre la fameuse méthode de ne prendre en compte que les réponses des gens qui déclarent êtres sûrs d'aller voter.
Or, les gens les plus sûrs d'aller voter sont statistiquement les électeurs les plus vieux et
les plus privilégiés, ce qui droitise fortement l'échantillon et introduit un énorme biais (c'est à mon avis parfaitement volontaire.)
C'est pourquoi par exemple Mélenchon, annoncé à 13% il y a quelques jours, se retrouve à 9 dans ce sondage manipulé, et que la gauche dans son
On se demande souvent ce qui différencie la gauche et la droite, en ces temps troubles et confus. Je dirai : la conception kantienne des actes universalisables.
Quand on est authentiquement de gauche, on s'interroge sur ce que donnerait concrètement une mesure ou un principe une
fois appliqué à tous, une fois universalisés.
Quand on est de droite, on prêche le "moins d'impôts et de charges" avant de réclamer des aides quand ça va mal, on prône le tout répressif sauf pour ses amis corrompus, on veut interdire à certaines femmes de s'habiller comme elles
veulent mais on réclame la liberté inverse pour soi... Bref, on balance toujours ses vicissitudes sur les autres, on les rend responsables de tout, on en fait des boucs émissaires, et on se trouve toujours une bonne excuse pour se permettre n'importe quoi. Et si tout le monde se
La "méthode" répressive est complètement idiote et simpliste, mais bon elle satisfait les pulsions de croisade et de chasse à l'impur de certains, donc adieu intelligence.
Bonjour les milliers de personnels soignants mis à pied et les hôpitaux dysfonctionnels, les faux passes qui vont multiplier les comportements dangereux chez des gens poussés au pire. On en est même à rendre les tests payants pour certains pour achever la catastrophe.
Hé bien moi, par exemple, je proposerais une toute autre vision, républicaine et égalitaire : différencier les trajets contraints et les trajets de loisir.
Pour tout citoyen ayant une voiture, on ferait une évaluation de trajet contraint en voiture
(aller au travail, chercher ses gosses à l'école, faire ses courses... ) ce qui permettrait de différencier selon les situations. Le Français rural contraint à de nombreux trajets en voiture n'est pas logé à la même enseigne que le Français urbain de centre-ville qui a une
panoplie de services à portée de main.
A a fin de l'année, on relève les compteurs kilométriques, on supprime les taxes sur l'essence à la pompe et on les applique uniquement aux trajets de loisir. Comme ça le bourgeois qui part en vacances ou en week-end en voiture paie plein
Pour moi, ce n'est vraiment pas la bonne façon de défendre l'écologie si on n'a pas des solutions concrètes pour les Français ruraux par exemple, qui leur permettraient de largement se passer de leur voiture. Personnellement, je suis républicain et égalitaire : si la voiture pose
un problème, on réglemente, on interdit certaines choses pour tous, on ne la réserve pas au privilégiés en en montant le prix, surtout que ces privilégiés sont ceux dont le mode de vie est le plus polluant.
Ce n'est pas à mes yeux de l'écologie politique, c'est de l'écologie
libérale : allez hop, on monte les prix, que chacun se démerde.
Non, pour moi, le sujet, c'est de prétendre qu'on puisse être radical(e) dans le cadre européen sans se donner une once de levier de rapport de force tel que la sortie, ou qu'on évite savamment le sujet de ce qu'apporte l'euro aux classes populaires à part du chômage de masse à
cause de sa surrévaluation, qui détruit la compétitivité-prix de nos productions industrielles les moins qualifiées, provoque leur délocalisation et le chômage de masse pour les classes populaires.
Et quand on évite ce débat fondamental pour des sornettes de diversion, on finit
par présenter comme seul projet aux classes populaires laminées par l'euro le "chômage joyeux" avec un revenu qui permette d'un peu moins crever la faim pendant que le politique a abandonné la lutte contre les raisons fondamentales du chômage de masse.
Et ce n'est ni de