Thread by @DocteurGonzo4

#Tribune Une approche démocratique de la pandémie est possible où tous resteraient égaux devant la médecine et leurs doutes ne seraient pas méprisés. reporterre.net/Une-autre-pand…

Ce qu’aurait dû dire le pouvoir :

« Désolés, nous avons fait de mauvais choix, détruit les stocks de masques, dégradé les hôpitaux publics, démoli les conditions d’exercice du personnel soignant, peu considéré les budgets des services publics. »

Des excuses, et non un discours guerrier, une infantilisation de la population, une instrumentalisation des citoyens et un personnel soignant méprisé et « suspendu » lorsqu’il ne se conforme pas à l’obligation vaccinale.

Dans cette autre pandémie, il n’y aurait pas les anti et les pro-vaccins, il y aurait les entre-deux, des nuances, des réflexions et des débats possibles. L’augmentation du prix des vaccins par des laboratoires pharmaceutiques aux profits records questionnerait.

Qu’en pense la prochaine génération, celle à l’enfance confinée et masquée ? Veut-on utiliser cet argent pour imposer une troisième dose ou pour limiter la catastrophe écologique en prenant déjà, par exemple, le chemin d’une alimentation saine ? Cela se discute.

Ce choix de société concerne les générations futures et doit être posé, alors que 15% des français éligibles à la vaccination la refuse, dont beaucoup de personnes âgées, et que tous sont forcés de recourir à un pass sanitaire parce qu’un pouvoir fascisé en roues libres y croit.

Dans cette autre pandémie, le Conseil de l’ordre des médecins et le Conseil constitutionnel censureraient le passe sanitaire à l’hôpital, mesure digne d’un État autoritaire et de la contre-Révolution fasciste et rampante qui nous guète.

Les effets globaux des mesures seraient considérés : oui, il est probable que le nombre de contaminés diminue et donc de morts à court terme, mais qu’en est-il des défauts et retards de soins, de l’augmentation des inégalités d’accès aux soins et de la fracture de la société ?

Dans cette autre pandémie, on ne dénigrerait pas les personnes se questionnant sur d’éventuels effets secondaires à long terme. Car long terme, il n’y a pas encore eu. Donc on ne mépriserait pas les personnes qui s’interrogent, on ne culpabiliserait pas les hésitants.

Dans cette autre pandémie, la désignation des boucs émissaires laisserait la place à la possibilité de débattre, de choisir notre avenir, et non de se voir imposer des décisions qui nous engagent sans que nous ayons le droit de penser.

Dans cette autre pandémie, les médias généralistes ne relaieraient pas juste le nombre de décès, les taux d’incidence, les territoires les plus touchés et des polémiques stériles dans lesquels ils tournent en rond en sentant le cul.

Au contraire, les journalistes enquêteraient sur le pourquoi et le comment l’État réduit drastiquement les investissements dans les biens communs (santé, recherche, enseignement, justice, environnement...) rendant ainsi la société vulnérable aux contaminations de tout ordre.