➡️ L'affaire date de l'été dernier. L'information était révélée par @Mediapart en début de semaine. En périphérie de Toulouse, deux jeunes exilés enfermés au centre de rétention administratif de Cornebarrieu attendent d'être expulsés.
Le 14 juillet, les deux hommes sont embarqués dans un fourgon de police vers l'aéroport de Montpellier où un vol les attend en vue de leur expulsion. N. est Afghan. Y. lui est Nigérian. Arrivés sur place, tous deux s'opposent à leur expulsion.
Le pilote de l'avion refuse de les embarquer comme il y est autorisé par le code civile de l'aviation. Le refus du chef de bord va mettre en rogne les flics de la police des airs et des frontières.
Sur la route du retour, en roulant les policiers vont jeter du véhicule les deux étrangers, avec leurs affaires personnelles à plus de 2h de Toulouse.
Un certificat médical de N. établit le soir même fera état de «contusions de face antérieure des poignets» et de «dermabrasions linéaires para vertébral dorsal gauche». En clair, des menottes trop serrés et une abrasion du flanc gauche dû à la chute du camion en roulant.
➡️ Ici, ce sont les confrères de @streetpress qui reviennent sur un énième cas de violence policière dans le commissariat du 19ème arrondissement de Paris. Cette fois-ci, c'est Wissem qui va faire les frais ces voyous en uniforme.
Fin août, il est arrêté parce que la fine équipe de keufs a confondu sa 306 bleu clair avec une 306 grise. Lors de son arrestation il sera tabassé salement par les fonctionnaires de police et subira une clé d'étranglement et un plaquage ventral. Techniques qui tuent chaque année.
Résultat : plus de 10 jours d'ITT, un traumatisme crânien, une fracture du plancher et de la paroi interne de l’orbite droit et une fracture des os propres du nez pour Wissem. Et une convocation devant la justice pour outrage et rébellion en janvier.
Le commissariat du 19ème est déjà connu depuis des années pour de multiples affaires de violence : tabassage, viol et acte de torture. Des faits documentés par de nombreux journalistes... À quand, la fermeture administrative ?
➡️ Au tribunal de Bobigny, Ce jeudi 4 novembre, sept policiers comparaissaient pour insulte raciste et violences, au moment de l’interpellation de Samir E., tout juste sorti de la Seine. Une vidéo amateur de la scène, révélée par Taha Bouhafs avait fait scandale.
On y voit et entend sur les images l'un des flics lancer, rire goguenard à ces collègues : "un bicot ça ne nage pas". Une injure raciste en référence au massacre de plusieurs dizaines d'algériens jetés dans la Seine par les forces de police du préfet Papon, le 17 octobre 1961.
Au procès, le fonctionnaire Pierre C, répond à la barre : «Pour moi bicot, ce n’était pas une insulte, c’est un mot familier». Il y a quelques mois c'est un flic rouennais, lui aussi accusé de racisme, qui estimait que "bougnoulisé" fait partie du champ lexical de la police.
Finalement quoi de mieux que de citer des flics racistes pour démontrer qu'ils le sont ?
➡️ Les syndicats et les associations de flics se fendent de tweets haineux de façon tout à fait régulière sans que cela n'inquiète plus que ça les autorités.
L'association de policiers "Hors Service" fait carrément des appels au meurtre sur son compte Twitter en nous servant sa rhétorique d'extrême droite nauséabonde. Des propos gravissimes et un silence radio du coté du ministère de l'intérieur.
➡️ Enfin, nous finirons par la déclaration de l'ancien flic Michel Neyret, ex-n°2 de la PJ de Lyon qui avait défrayé la chronique. Ce truand, haut fonctionnaire de police rétribuait ces indics avec le cannabis saisi lors d'opération antigang.
Il a été condamné en 2018 pour corruption et association de malfaiteurs, et interdit d'exercer dans la police. Aujourd'hui, d'accord avec l'analyse du pétainiste sur la supposée déliquescence de l'autorité de l'État, il se voit bien en soutien potentiel du polémiste d'extrême.
Un flic ripoux au service du neo-fasciste Zemmour. On est bien... Les commissariats ne seraient-ils pas les premières officines de radicalisation, fournisseurs officiels de nervis fascistes en armes ? Vers une dissolution de la police nationale ?
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– 1923 : une anarchiste abat un leader d'extrême droite, elle est massivement soutenue. «La seule réponse logique que l’on puisse faire aux rugissements de haine» –
C’était il y a quasiment 100 ans, une époque révolue, celle du lendemain de la première guerre mondiale. L'Europe peine à se relever de l'atroce boucherie militariste de 1914-1918. Il y a eu des millions de morts, l'économie est en crise, la situation politique est sous tension.
Le nationalisme monte en Allemagne, en Italie et en France. Ces années sont marquées par des affrontements de rue de plus en plus violents entre l'extrême droite, essentiellement royaliste d'un côté, et les communistes et anarchistes de l'autre.
- En France il y a plus de logements vides que de sans-abris -
➡️ La dernière étude de l'INSEE sur le mal logement datant de 2012 recensait 143 000 personnes sans domicile fixe. L'enquête de l'institut prenait en compte les sans toit mais aussi les personnes vivant en bidonvilles ou au sein des dispositifs d'hébergement d'urgence.
Le rapport 2020 de la fondation Abbé Pierre annonçait, lui, le chiffre ahurissant de 300000 personnes sans-abris sur tout le territoire, reprenant pour mener son étude la définition stricte de sans domicile fixe utilisée par l'INSEE. Un chiffre en progression de 50% depuis 2001.
«NOUS SOMMES EN GUERRE» : UN PAVÉ CONTRE L'ORDRE POLICIER
– «Le seul corps intermédiaire entre le pouvoir et la rue porte un uniforme bleu marine» –
C'est le livre à lire en ce moment, alors que la propagande sécuritaire et pétainiste intoxique les esprits. #NousSommesEnGuerre
Le climat liberticide et répressif vous étouffe ? Pour affûter vos arguments contre la pouvoir, pour avoir un éclairage complet sur les techniques de maintien de l'ordre, pour comprendre le processus historique de militarisation,
pour partager l'histoire des damnés de la répression, et enfin, si vous cherchez des pistes pour résister et faire face : lisez «Nous sommes en guerre». Écrit par un nantais mutilé par la police et édité par une maison indépendante : un pavé dans la vitrine du pouvoir.
➡️ NANTES :
La @MaisonNantes donne rendez-vous à 15h devant l'ancienne Maison du Peuple rue du chapeau rouge : «on fera une action symbolique dans la continuité des événements récents et pour continuer de montrer notre présence et détermination».
Pour rappel, la semaine dernière un vaste bâtiment était investi dans le centre-ville, avant d'être évacué par un très fort dispositif policier au bout de quelques heures.
➡️ À ce jour, les élus locaux n'ont commandé aucune étude d'impact, qu'elle soit environnementale ou économique malgré le début des travaux.
Les personnes présentes sur places alertent sur le risque de saccage écologique et les destructions d'emplois encourus si l'entreprise venait à s'implanter dans la région.
Cette affaire judiciaire terrifiante devrait faire la Une des médias, mais ils sont trop occupés à donner des tribunes complaisantes aux racistes et aux nostalgiques de régimes totalitaires. Rappel des faits. ⬇️⬇️⬇️
Le 23 septembre 2021 au petit matin, une vague de perquisitions et d'arrestations a lieu dans la ville de Lyon. 7 militants antifascistes lyonnais sont arrêtés et jetés en garde à vue, à la demande du parquet.