Attention, ça va être bordeline #complotiste, j'assume, vous me direz si je franchis ou pas la ligne rouge🤪selon vous, ou s'il y aurait possiblement bien anguille sous roche.
Ça part de l'affaire du cadre d'EDF qui se déclare lanceur d'alerte, dont pas mal de médias se sont faits les échos, et sur laquelle on demande un peu trop à mon goût aux gens de réagir en amont de l'enquête qui aura vraisemblablement lieu.
Sous-entendu, au-delà de ce que comporte ce thread, ne me posez pas des questions sur le sujet, la réponse sera invariablement de vous renvoyer à l'enquête qui a lieu.
Mais il y a un point dont je veux parler.
Juste avant, pour le contexte, si vous n'avez pas suivi, je crois que ça part de cet article du Monde : lemonde.fr/planete/articl…
Également accessible sur leur chaîne sur Dailymotion, au cas où le lien précédent deviendrait inaccessible. dailymotion.com/video/x85iwd7
(J'ai aussi une copie en local #parano)
Celui-ci relate brièvement les faits, et prend le temps d'une micro-enquête sur, je cite, « l'exemple le plus flagrant » sur un incident de 2018 qui aurait été dissimulé puis minimisé.
Cette micro-enquête propose un jeu des sept erreurs entre un document interne EDF (un échange de courriels, semble-t-il) et une lettre d'inspection de l'Autorité de sûreté nucléaire, l'ASN.
Et la différence dans la manière dont sont relatés les faits entre les deux documents tendrait à donner raison au prétendu lanceur d'alerte. Je vous invite à visionner la vidéo, je n'en reprends pas la teneur dans le détail.
Toutefois, ce qui m'a interpellé, c'est que le document ASN est public, et les grands passages floutés, sur plusieurs pages, sont donc surprenants, trouve-je.
Je cite le reportage : « Il n'est plus question d'inondation, mais d'un simple écoulement d'eau, rapidement arrêté ».
Qu'on floute le document d'EDF pour limiter la diffusion d'information confidentielles et non-nécessaires au dossier, je le comprends pleinement (d'autant plus que là, il semble s'agir d'un mail, donc ce sont des informations personnelles qui sont floutées).
Mais qu'on caviarde un document censé être accessible publiquement... Curieux.
Grâce à un vieux post sur Reddit j'ai retrouvé la référence du document : INSSN-LYO-2018-0430
Et donc retrouvé ledit document sur le site de l'ASN : asn.fr/recherche?sear…
Le premier passage flouté, ce sont la référence du document (pour qu'on ne le retrouve pas trop facilement ?), du courrier, des documents cités, l'objet du document. Curieux.
Par contre, la deuxième partie floutée, c'est... Bah, la description détaillée des événements, vous savez, celle qui ne figure pas dans le document, ce qui constitue la preuve d'une minimisation de l'incident.
Toute la page suivante, qui n'apparaît pas à l'écran dans le reportage, c'est une analyse de l'événement et de ses conséquences potentielles, jusqu'à la contamination de l'eau et son éventuel écoulement dans la nappe phréatique, ou encore l'atteinte de matériels de sûreté.
Donc voilà la question #NousSachons qui me tracasse :
Est-ce que France 2 a utilisé un document public en en dissimulant une partie du contenu pour en falsifier la teneur, et ainsi *créer* des preuves d'une minimisation de l'incident par @EDFofficiel et @ASN ?
Suite de cette histoire :
- Un petit signalement au CSA (pas de retour encore)
- Une interpellation du Médiateur de France TV
Et, aujourd'hui, une première réponse du médiateur :
En réponse aux dernières inepties de Cormand, rappelons simplement que :
▫ l'énergie nucléaire n'a en effet rien d'une énergie de transition, que c'est le gaz qui a ce statut chez les libéraux ET les écolos tradis ;
▫️ l'énergie nucléaire a le potentiel d'être durable dans tous les sens du terme et est même d'autant plus pertinente et vertueuse (fermeture du cycle), donc acceptable, dans une logique de pérennité et de long terme ;
▫️ que des études qui montrent qu'un scénario 100% renouvelable est possible existent, oui, mais « souhaitable » c'est beaucoup moins étayé (neutralité dans la démarche scientifique) ;
On donne trop peu de valeurs numériques au sujet des rejets prévus à #Fukushima-Daiichi à partir de demain.
Je plaide aussi coupable, manque de temps pour fouiller les données, etc.
Voici un petit rattrapage :
Il s'agit de la contribution de chaque radionucléide à l'exposition interne des populations de référence (les plus exposées) aux rejets.
Deux choses sautent aux yeux.
1) Le rôle du tritium, qui ébranle et agite tant les foules, est minime. C'est, pour rappel, un radionucléide que l'organisme ne piège pas bien, donc vite évacué, et aux rayonnements très faiblards. Donc malgré des quantités importantes, il irradie très peu.
L'indépendance, c'est à dire la capacité à être autonomes, en autarcie, sur notre approvisionnement en énergie, c'est un leurre. L'utilisation de l'énergie à une échelle supérieure à ce qui se faisait au XVIIIè siècle, ça demande es infrastructures.
Moyens de conversion, de transport, de distribution... Ça vaut tant pour l'électricité que les carburants liquides et gazeux ; d'origine fossile ou biologique. Toutes ces infrastructures demandent des ressources qu'on ne produit pas et ne produira jamais entièrement localement.
Toujours dans la frénésie actuelle sur le sujet de l'#uranium au #Niger et le risque pour l'approvisionnement de la France pour son #nucléaire, je me suis livré à un petit exercice rétrospectif sur la production des mines Orano. Vous allez voir, c'est pas inintéressant.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques informations préalables :
🔹Orano n'est pas l'unique fournisseur d'EDF, loin de là. Mais je me concentre dessus parce que :
🔹🔹C'est probablement le principal, en tout cas l'un des principaux
🔹🔹C'est un groupe français,
donc à mes yeux, c'est une façon valable de regarder "l'approvisionnement de la France", même si moins pertinent que de regarder directement l'approvisionnement d'EDF pour son parc
🔹🔹Les infos sont faciles à trouver (rapports RSE en ligne)
Ce qu'ils ne disent jamais, c'est que les conséquences environnementales sont quasi-nulles et conséquences sanitaires nulles.
J'y ai été confronté encore dernièrement.
Lors d'un événement à Cherbourg le mois dernier, en présence de plusieurs élus, un représentant de l'ACRO a longuement brodé sur les rejets de l'usine de la Hague.
En s'appliquant à embrouiller le public non initié.
Vas-y que le tritium ce sont les plus forts rejets du monde et largement plus qu'à Fukushima, vas-y que l'usine rejette de l'iode 129 et du carbone 14, vas-y qu'il suffirait de quelques investissement pour réduire de moitié la dose due a l'iode...