Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 16 au 22 novembre).
La France était à 119,6 jeudi dernier (120,0 après consolidation), aujourd'hui elle est à 212,9.
La France était à 119,6 jeudi dernier (120,0 après consolidation), aujourd'hui elle est à 212,9.
Pour la deuxième année d'affilée, l'incompétence totale du gouvernement va-t-elle finir par rendre la carte en métropole entièrement noire ?
Le taux d'incidence par classe d'âge.
Depuis la semaine dernière, hausse de l'incidence (+79%*) et du dépistage (+43%*).
*Surestimation du fait du 11 novembre férié dans la semaine dernière.
*Surestimation du fait du 11 novembre férié dans la semaine dernière.
Les indicateurs hospitaliers (en moyenne sur 7 jours).
• 595 hospitalisations/jour (+37% par rapport à la semaine dernière)
• 122 entrées en soins critiques (+23%)
• 61 décès à l'hôpital (+38%)
• 595 hospitalisations/jour (+37% par rapport à la semaine dernière)
• 122 entrées en soins critiques (+23%)
• 61 décès à l'hôpital (+38%)
Synthèse : "les données du traçage indiquaient une progression importante de la proportion de cas ayant fréquenté le milieu scolaire"
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 23 novembre : 51,8 millions (77,1%)
Nombre de personnes vaccinées au moins 2 doses ou équivalent : 50,7 millions (75,5%)
Nombre de personnes giga-vaccinées : 6,1 millions (9,0%)
73,3% des 65+ éligibles ont reçu leur rappel.
Nombre de personnes vaccinées au moins 2 doses ou équivalent : 50,7 millions (75,5%)
Nombre de personnes giga-vaccinées : 6,1 millions (9,0%)
73,3% des 65+ éligibles ont reçu leur rappel.
La situation est devenue encore plus désastreuse. L'incidence double en 11 jours, mais avec probablement une hausse du taux de détection chez les mineurs, donc le temps de doublement réel de l'épidémie est peut-être plus long (pour l'instant, il l'est sur les hospitalisations).
Pour tenter d'éteindre l'incendie qui résulte de son incompétence totale, le gouvernement a annoncé :
a) la généralisation de la troisième dose pour tous les adultes à partir de 5 mois après la deuxième dose, avec désactivation du pass à 7 mois ;
a) la généralisation de la troisième dose pour tous les adultes à partir de 5 mois après la deuxième dose, avec désactivation du pass à 7 mois ;
b) les tests ne seront plus valides que 24 heures
c) le masque est remis dans tous les intérieurs
d) les classes ne fermeront plus au premier cas, à la place tous les élèves seront dépistés et seuls les positifs seront isolés
c) le masque est remis dans tous les intérieurs
d) les classes ne fermeront plus au premier cas, à la place tous les élèves seront dépistés et seuls les positifs seront isolés
La généralisation de la 3è dose est une bonne chose pour permettre à tout le monde d'avoir accès à un schéma réellement complet, freiner la transmission (plus de protection contre l'infection) et augmenter la durabilité de la réponse (on part de plus haut après la 3è dose).
Maintenant, comme je suppose qu'ils n'avaient rien anticipé, on va déverser dès samedi 15 millions d'éligibles sur une pénurie de créneaux, donc ça va être le retour du jeu à la con ("qui clique le plus vite") sur les plateformes.
Et passons, encore une fois, sur la déloyauté du procédé qui consiste à promettre une chose puis à s'asseoir dessus en invoquant l'urgence…
b) Il faut rétablir la gratuité universelle des tests
c) Le gouvernement corrige enfin l'aberration qui rendait le pass anti-sanitaire en exposant potentiellement les gens présents à des doses supérieures de virus du fait de l'absence de masque. Il était temps.
c) Le gouvernement corrige enfin l'aberration qui rendait le pass anti-sanitaire en exposant potentiellement les gens présents à des doses supérieures de virus du fait de l'absence de masque. Il était temps.
d) Le refus criminel, obscurantiste de Blanquer d'investir dans un protocole solide pour tenir un hiver Delta chez des non-vaccinés a logiquement conduit au désastre dans les écoles. 3% des classes en primaire sont fermées en ce moment (et combien en plus devraient l'être...).
Leur solution ? Laisser les enfants contaminés incuber tranquillement avec un faux négatif (car le test arrivera parfois trop tôt), et quelques jours plus tard on s'étonnera qu'il y ait beaucoup de ""rhumes"" dans certaines de ces classes. C'est à leur image : consternant.
Le résultat du refus de protéger les enfants de l'infection : les admissions Covid à l'hôpital sont en forte progression (doublement en 2 semaines), proches du niveau des pics précédents.
Pour ceux qui se demandent ce que donnerait l'épidémie à l'hôpital sans les vaccins… ben, il suffit de regarder ce qui arrive à la seule classe d'âge non-vaccinée.
Dans le point hebdo SPF : « Le taux de positivité des personnes symptomatiques était également le plus élevé chez les 6-10 ans (21,1%), indiquant que la hausse du taux d’incidence dans cette classe d’âge n’est pas seulement due à son fort taux de dépistage. »
Étant donné le caractère massif de l'épidémie dans les écoles, la contribution des enfants à la transmission (coucou Castex) et l'arrivée de la vaccination pour les 5-11 ans début 2022, les écoles primaires devraient être fermées avec 2 semaines d'avance.
Comme l'année dernière, ils tentent de prendre la vague de front en pariant sur le fait que ça va se calmer avant que les seuils critiques en réanimation soient franchis. Il n'y a pas grand chose dans les mesures prises pour garantir que R < 1 a bien été initié...
... (la giga-vaccination va mettre des semaines à monter en puissance et faire effet au niveau collectif, la non-fermeture des classes va encore plus diffuser le virus), donc la suite va dépendre de la réaction comportementale de la population face à la montée de l'épidémie.
Si la pente des entrées en soins critiques se met à suivre celle que dessine l'incidence depuis une dizaine de jours, ça finira dans le mur d'un 4è "confinement".
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