Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 25 au 31 octobre).
La France était à 55,9 jeudi dernier (56,1 après consolidation), hier elle était à 61,8.
Note : comme le 1er novembre est férié, je décale d'un jour la carte de l'incidence pour éviter l'effet baisse artificielle (la valeur aujourd'hui est à 54, normalement elle devrait être vers 65).
Entre le 24 et le 31 octobre, hausse de l'incidence (+12%) et baisse du dépistage (-11%).
Les indicateurs hospitaliers (en moyenne sur 7 jours).
• 266 hospitalisations (+17% par rapport à la semaine dernière)
• 66 entrées en soins critiques (+8%)
• 33 décès à l'hôpital (+12%)
(La semaine contient un lundi férié, rattrapé les jours suivants.)
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 2 novembre : 51,3 millions (76,4%)
Nombre de personnes complètement vaccinées : 50,1 millions (74,6%)
Nombre de personnes giga-vaccinées : 3,2 millions (4,7%)
88,7% des éligibles ont reçu au moins une dose.
La situation épidémique a continué de se dégrader, avec une majorité de départements métropolitains (58/96) repassés au-dessus du seuil d'alerte. Au niveau régional, seules la Bourgogne Franche-Comté et la Normandie sont encore en dessous.
La détérioration est encore relativement lente (les temps de doublement vont de 24 à 30 jours selon les indicateurs)… mais si le R augmente avec l'installation des conditions hivernales, les choses prendront une tournure plus moche.
Quelques mesures à prendre pour éviter que les choses ne finissent par dégénérer :
• Une campagne d'information sur la transmission par l'air, en insistant lourdement sur la nécessité d'aérer régulièrement (même s'il fait froid)
• Généraliser les masques FFP2 (à distribuer gratuitement), expliquer comment mieux ajuster au visage les autres masques
• Rétablir le masque obligatoire dans tous les intérieurs recevant du public (en particulier les écoles)
• Rétablir la gratuité des tests pour tout le monde
• Organiser plus de dépistage en milieu scolaire
• Installer des détecteurs de CO2 et/ou des purificateurs d'air dans les lieux de restauration collective, écoles, ...
• Préparer la généralisation de la dose de rappel chez tous les adultes (si on pouvait y aller à la conviction cette fois, plutôt que de prendre encore une fois les gens en traître et de désactiver brusquement le pass "sanitaire" au bout de X mois...)
• • •
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« Deux pistes sont à l'étude : d'abord la fin du port du masque à l'école, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, dans les départements où la circulation virale est la moins importante. Selon nos informations, il s'agit là de l'allègement privilégié par l'exécutif. »
D'ailleurs, la Corée du Sud et le Japon ne faisaient/font pas du "zéro Covid" à proprement parler, ils n'ont jamais essayé d'éliminer (ce qui est étrange, d'ailleurs).
Oui, enfin c'est surtout que tous les pays du monde n'ont pas eu le luxe de commander de quoi vacciner rapidement toute leur population, hein.
Ce n'est pas la vaccination mais les interventions non-pharmaceutiques prises beaucoup plus tôt qui font que l'Islande a un bien meilleur bilan que les îles sous souveraineté française.
Interventions non-pharmaceutiques qui ont d'ailleurs rapidement été remises en place en Islande malgré la haute couverture vaccinale, car les vaccins seuls n'ont pas suffi à empêcher la menace de débordement des capacités hospitalières.
Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 10 au 16 août).
La France était à 238,8 jeudi dernier (239,9 après consolidation), aujourd'hui elle est à 242,7.
Les positifs par classe d'âge.
Le pic a été atteint en Guadeloupe, à un niveau absolument dramatique (>2000 d'incidence). C'est la vague la plus dévastatrice depuis la première vague dans le Haut-Rhin.
En proportion, ils ont l'équivalent de 12 800 hospitalisations par jour en France...
Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 3 au 9 août).
La France était à 226,9 jeudi dernier (227,9 après consolidation), aujourd'hui elle est à 238,8.
Les positifs par classe d'âge.
Ça ne baisse plus trop chez les 20-29 ans, un mouvement à la hausse a persisté (plus ou moins fortement) dans les classes d'âge au-dessus ainsi que chez les 0-9 ans.
Désastre total en Guadeloupe où l'incidence a dépassé 2000, avec une pointe à plus de 4000 chez les 20-29 ans.