Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 9 au 15 novembre).
La France était à 94,5 jeudi dernier (94,9 après consolidation), aujourd'hui elle est à 119,6.
Note : l'incidence est sous-estimée de 10 à 20 points du fait du 11 novembre férié…
Le taux d'incidence par classe d'âge.
Sur le point hebdo SPF (S45-2021).
Légère augmentation du R tests à 1,34.
Entre le 7 et le 15 novembre (pour comparer deux semaines glissantes avec un jour férié), hausse de l'incidence (+57%) et du dépistage (+21%).
Les indicateurs hospitaliers (en moyenne sur 7 jours).
• 435 hospitalisations/jour (+36% par rapport au 10 novembre)
• 99 entrées en soins critiques (+26%)
• 44 décès à l'hôpital (+25%)
(Chiffres comparés à 8 jours d'écart pour neutraliser l'effet 11 novembre férié.)
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 16 novembre : 51,4 millions (76,9%)
Nombre de personnes vaccinées au moins 2 doses ou équivalent : 50,3 millions (75,2%)
Nombre de personnes giga-vaccinées : 4,8 millions (7,2%)
89,2% des éligibles ont reçu au moins une dose.
La situation est redevenue catastrophique. L'incidence double tous les ~10 jours et tous les départements métropolitains sont repassés au-dessus du seuil d'alerte, ce qui n'était pas arrivé depuis mai, lors du reflux de la deuxième vague.
La dynamique actuelle de l'épidémie est d'une brutalité remarquablement similaire à celle d'octobre 2020 — les trajectoires se suivent d'ailleurs à 1 mois près. Pour ce que ça vaut, on a donc dépassé les seuils qui rendaient nécessaire un confinement dans la phase pré-vaccins.
Faisons également remarquer que l'épidémie est massive chez les enfants, les 0-9 ans étant probablement la classe d'âge avec l'incidence réelle la plus élevée (incidence mesurée proche de celle des adultes, mais avec un taux de détection beaucoup plus bas).
Comme d'habitude, le gouvernement, toujours aussi tragiquement à la masse, refuse d'actionner à peu près tous les outils dont on dispose pour réduire la transmission et préfère parier sur le fait que "ça va peut-être passer, on ne sait pas de quelle côté la pièce va tomber," etc.
Et donc, comme d'habitude : la (menace de) saturation des services de soins critiques (qui interviendra dans 2 doublements, donc en décembre si ça ne ralentit pas entre temps) décidera.
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Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 25 au 31 octobre).
La France était à 55,9 jeudi dernier (56,1 après consolidation), hier elle était à 61,8.
Note : comme le 1er novembre est férié, je décale d'un jour la carte de l'incidence pour éviter l'effet baisse artificielle (la valeur aujourd'hui est à 54, normalement elle devrait être vers 65).
« Deux pistes sont à l'étude : d'abord la fin du port du masque à l'école, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, dans les départements où la circulation virale est la moins importante. Selon nos informations, il s'agit là de l'allègement privilégié par l'exécutif. »
D'ailleurs, la Corée du Sud et le Japon ne faisaient/font pas du "zéro Covid" à proprement parler, ils n'ont jamais essayé d'éliminer (ce qui est étrange, d'ailleurs).
Oui, enfin c'est surtout que tous les pays du monde n'ont pas eu le luxe de commander de quoi vacciner rapidement toute leur population, hein.
Ce n'est pas la vaccination mais les interventions non-pharmaceutiques prises beaucoup plus tôt qui font que l'Islande a un bien meilleur bilan que les îles sous souveraineté française.
Interventions non-pharmaceutiques qui ont d'ailleurs rapidement été remises en place en Islande malgré la haute couverture vaccinale, car les vaccins seuls n'ont pas suffi à empêcher la menace de débordement des capacités hospitalières.
Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 10 au 16 août).
La France était à 238,8 jeudi dernier (239,9 après consolidation), aujourd'hui elle est à 242,7.
Les positifs par classe d'âge.
Le pic a été atteint en Guadeloupe, à un niveau absolument dramatique (>2000 d'incidence). C'est la vague la plus dévastatrice depuis la première vague dans le Haut-Rhin.
En proportion, ils ont l'équivalent de 12 800 hospitalisations par jour en France...