Thread by @MartinFierro769

1/n L'analyse que j'avais fait le 4 décembre sur le variant Omicron a été depuis, largement confirmée par les analyses les plus fouillées qui aboutissent à la conclusion d'une plus importante transmissibilité d'Omicron mais une bien moins forte virulence. On peut la compléter.

https://twitter.com/MartinFierro769/status/1467073892766392323

2/n J'avais présenté l'idée qu'un virus moins virulent déplace le risque de formes sévères vers les groupes les plus à risque en diminuant le risque de formes sévères dans tous les groupes d'âge.

3/n Et que le risque sanitaire n'est plus individuel mais tient au nombre et surtout à la typologie des personnes infectées. Les personnes à fort risque de formes sévères doivent être protégées mais pendant une période courte qui sera celle de la propagation virale.

4/n JB Murdoch pondérait l'optimisme car la répartition par âge des infections dues au variant Omicron n'était pas la même que celle due au variant delta. Les infectés par Omicron sont plus jeunes jusqu'à maintenant

https://mobile.twitter.com/jburnmurdoch/status/1467270450111787012

5/n Ms au fur et à mesure que la propagation chez des groupes plus âgées se confirme, l'optimisme reste de mise car il n'y a pas d'impact sur les hospitalisations . Actuellement, malgré un nb d cas proche du pic du vart delta la différence dans les hospits est d'un facteur 17.

6/n Le principal facteur qui peut infléchir la tendance en défaveur de l'Europe et de la France, est le facteur démographique, car les plus de 60 ans sont 8,3 c'est à dire 1/12 en Afrique du Sud mais 27% en France soit plus de 1 sur 4.

8/n Or, on sait que plus de 95% des décès et environ 75% (les 3/4) des hospitalisations surviennent chez les plus de 60 ans. Et cela n'a pas changé avec la vaccination.

9/n Cela dépend, non seulement de l'âge, mais des comorbidités, qui sont très concentrées également chez les plus de 60 ans.

10/n Il y a relativement peu de malades du SIDA, en France, (150 000 versus 7,5 millions en Afrique du Sud), mais il y a beaucoup de patients cancéreux parfois traités par immunosuppresseurs et qui ont donc une immunodéficience acquise. 3,2 millions de cancéreux dont 2,8 >55 ans.

11/n Il est maintenant clair que la vaccination protège très mal et probablement à très court terme contre ce variant. Même avec un rappel dont on sait maintenant que la protection même pour le variant delta est à court terme. Elle le sera encore + pr Omicron et plus faible.

12/n Il ne faudra donc pas, au moment où le variant Omicron commencera à se propager de manière soutenue, bercer les personnes à risque de l'illusion qu'elles seraient protégées par le vaccin.

13/n Mais il faudra au contraire prendre des mesures autres pour les protéger, tels le télétravail, la limitation des contacts sociaux, le port du masque systématique en présence d'autres personnes. Car la diffusion du variant Omicron sera rapide et concernera un très grand nbr.

14/n Comme je l'ai indiqué les chiffres du nombre de cas , en Afrique du Sud ne sont pas comparables aux chiffres français ou européens: les Africains du Sud, testent en ce moment, au moins 20 fois moins.

15/n Et le testing de 5% de la population par semaine en France ne permet pas de capter tous les cas. Donc l'incidence réelle en Afrique du Sud est à majorer très largement, peut-être d'un facteur 20, 30 ou 40.

16/n C'est ce qui explique que, dans une population comme celle de Gauteng, 14 millions d'habitants, il ait suffi d'un mois de propagation pour que le variant devienne majoritaire.

17/n D'après cette analyse unherd.com/thepost/has-om… que je partage largement, on pourra estimer la vitesse relative de propagation d'Omicron en fonction du moment du pic d'incidence.

18/n Il est fort probable, comme indiqué, que si ce variant est moins virulent et que les cas sont donc plus souvent asymptomatiques, ce qui contribuerait à sa propagation, c'est parce que ce ne sont pas les anticorps humoraux mais l'immunité locale qui est protectrice.

19/n Beaucoup d'indices pointent en ce sens, de l'inefficacité des vaccins au caractère souvent asymptomatique des infections et à la durée très courte du cycle entre deux infections, ce qui indiquerait que le virus se transmet "de nez à nez".

20/n Nous assistons à la même danse que d'habitude: on nous parle d'une grave menace, d'anticorps neutralisants, de vaccins au mépris total des faits.

21/n Les enfants et les jeunes en particulier, ne tireraient aucun profit d'une vaccination ou d'une revaccination. Et rappelons que si les bénéfices sont proportionnels aux risques encourus du fait de l'infection, les effets indésirables ne le sont pas.

22/n Un vaccin qui protège à 90% pendant trois mois contre un virus qui contamine 1% de la population par mois, ne protégera que 0,9% des personnes vaccinées.

23/n Pour Omicron les chiffres seront beaucoup plus faibles.
Et l'issue dépend de la capacité à protéger réellement les personnes vulnérables et de la proportion de la population jouissant d'une immunité naturelle du fait d'une primo-infection.

24/n Ce n'est pas du tout le message qui est en train d'être transmis.
On fait ce qu'on a toujours fait: promouvoir la panique et des solutions illusoires imposées de manière autoritaire.

25/25 Des personnes gouvernées par la peu sont faciles à manipuler et à berner.
Mais il faudra se tenir mieux informés cette fois et ne pas se laisser entraîner par les mouvements de foule.