Lire les lettres de mon arrière grand-père envoyées de Copenhague en 1918. Et tomber sur ces passages #GrippeEspagnole et la fermeture des lieux publics
[#ECOLE]
24 oct. 1918
La grippe espagnole sévit très fort ici. On a fermé les écoles et les théâtres. On parle de fermer
les églises. Le garçon de bureau et mon valet de chambre Harald sont à l'hôpital. Les soeurs catholiques leur ont fait de la place (...) Un des employés de l'attaché militaire a été si malade qu'on lui a donné l'extrême-onction.
Il est hors de danger maintenant. Le garçon de bureau avait été avec Harald voir sa fiancée dont les parents étaient malades. C'est ainsi qu'ils ont subi la contagion. Jusqu'ici ils ont la forte fiève sans complication.
[ #Airborne]
Notre quartier est heureusement bien aéré et nous prenons la précaution de nous gargariser avec un antiseptique quand nous rentrons à la maison après être sortis (...)
[re-CONTAMINATIONS et RECIDIVES]
26 oct. 1918
Je vois avec plaisir que la grippe n'a pas été trop grave chez nous. Mais il faut se méfier des récidives. Ici [à Copenhague] on l'a très bien deux fois. Je ne sais qui t'a dit à Paris qu'on était vacciné en France après un accès.
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Enfin un éditorial qui pose l' #épidémie#Covid19 dans l'ampleur de ce qu'elle est:
"#SARSCoV2 ne fait pas que tuer" et porte "un niveau élevé de séquelles et de formes longues, voire chroniques" #covidlong et des conséquences socio-économiques 1/
dont il serait temps de se préoccuper car il ne s'agit pas uniquement de la capacité du système hospitalier à absorber les flux de malades graves. A quel moment épidémiologistes et medecins vont-ils evoquer les risques #covidlong, compter et soigner tous les malades?
Le « coût » de l’immunité collective ne peut pas se limiter au compte des seuls morts. Et les chiffres prennent une toute autre envergure s’ils sont inclusifs de tous les effets de la maladie sur le corps social dans sa totalité.