La pharmacovigilance a analysé 3 870 cas de troubles menstruels post vaccination du 31 juillet au 4 novembre.
Bien que ce nombre de cas soit important, "les données disponibles ne permettent pas de déterminer le lien direct entre le vaccin et leur survenue".
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L'âge médian des femmes touchées est de 31 ans, et 275 sont des adolescentes. 12% avaient une contraception à cette période.
164 des cas analysés sont graves.
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Ces cas de troubles mensuels sont principalement de deux types :
• saignements anormaux
• aménorrhées et retards de menstruations
Ils surviennent toujours de manière "inhabituelle", parfois longtemps ou avec des symptômes très pénibles.
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Le rapport souligne plusieurs points particuliers, dont le faible taux de femmes ayant une contraception et la part des 12-15 ans parmi les adolescentes.
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Ce passage résume bien la difficulté et la sensibilité de ce sujet : "Les données de la littérature scientifiques sont, à notre connaissance, très limitées à ce jour. Les articles et opinions sont par contre nombreux dans la presse écrite et sur les réseaux
sociaux."
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Et donc, en conclusion, pas de lien avéré à ce stade. Mais "les différentes situations identifiées constituent un signal potentiel qu’il convient d’analyser en collaboration avec les gynécologues", et il faut analyser des données complémentaires.
Selon Playbook, l'agence sanitaire britannique s'apprête à publier des données de vie réelle montrant que les personnes infectées par #Omicron sont "moins susceptibles de devenir gravement malades" que celles qui ont été infectées par #Delta.
C'est "probablement en partie en raison du grand nombre de personnes vaccinées et précédemment infectées en Grande-Bretagne, et peut-être aussi parce qu'#Omicron est intrinsèquement plus doux".
Ces données anglaises, confirmant ce qu'on observe en Afrique du Sud, sont donc de très bonnes nouvelles.
Mais attention avec la loi des grands nombres : si Omicron cause moins de formes sévères, le grand nombre d'infections pourrait entraîner beaucoup d'hospitalisations.
Etude de la Drees (menée sur les plus de 50 ans avant l'arrivée d'#Omicron). Six mois après la deuxième dose :
• 57% d'efficacité contre les formes symptomatiques
• 84% contre les formes graves
Avec un rappel, on grimpe à (respectivement) 92% et 98%
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C'est chez les plus de 85 ans que l'efficacité semble le plus diminuer au fil des mois, contre l'infection mais aussi contre l'hospitalisation. Sans doute en raison de leur système immunitaire moins performant.
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L'efficacité contre le risque de forme grave semble être quasiment la même pour les hospitalisations, les passages en soins critiques et les décès à l'hôpital.
38% des cas positifs criblés sur la semaine écoulée à Paris ne sont pas du variant Delta, et sont donc une suspicion de variant #Omicron.
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Dans toute l'Île-de-France, 27% des cas positifs criblés sur la semaine écoulée ne sont pas du variant Delta, et sont donc une suspicion de variant #Omicron.
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Dans le même temps, le taux d'incidence a augmenté de 25% en une semaine en Île-de-France, et de 75% chez les 20-29 ans.