Thread by @TomFevrier

🎬 L’année touche à sa fin, et il est temps pour moi de faire mon #TopFilms de 2021 🧵

C’est la première année que je me plie à cet exercice, et il n’a pas été simple de choisir parmi les 50 films que j’ai découverts ces derniers mois en salle (merci le CinéPass @PatheGaumont !), auxquels il faut ajouter 23 sorties VOD.

Il est toujours bon de le rappeler : ce top est purement personnel et n’a pas pour vocation à lister les meilleurs films sortis en 2021 mais plutôt les films que j’ai préférés parmi ceux que j’ai eu l’occasion de voir.

Et on commence tout de suite avec...

1️⃣0️⃣ ZACK SNYDER’S JUSTICE LEAGUE (réal. Zack Snyder)

“Your kid was one of them, dad. One of the best of the best.”

Objet unique dans l’histoire du cinéma, cette nouvelle version du « film » de 2017 est du pur Snyder, pour le pire comme pour le meilleur.

Une extravaganza de plus de 4 heures, complaisante et bourrée de défauts, mais la vision sincère d’un auteur en deuil.

Pour en savoir plus sur la genèse de cette #SnyderCut et sur les différences avec la version charcutée par le studio, j’y avais consacré un article pour @LesEchosWeekEnd ⬇️
media.lesechos.fr/infographie/ju…

9️⃣ PALM SPRINGS (réal. Max Barbakow)

“How do I stop it? I don’t want tomorrow to be today. I want tomorrow to be tomorrow.”

Une variation rafraîchissante et ensoleillée sur le concept d’Un jour sans fin, que l’on aurait pourtant cru usé jusqu’à la corde.

Une comédie romantique pétillante et malicieuse, portée par un duo de comédien⋅ne⋅s irrésistibles.

8️⃣ THE MITCHELLS VS THE MACHINES (réal. Mike Rianda & Jeff Rowe)

“It’s almost like stealing people’s data and giving it to a hyper-intelligent AI as a part of an unregulated tech monopoly was a bad thing.”

Une petite pépite d’animation à la patte graphique assumée et pop.

À travers le destin d’une famille dysfonctionnelle s’unissant contre une IA rebelle, une réflexion plus nuancée qu’elle n’en a l’air sur les dérives des nouvelles technologies et du capitalisme de surveillance.

7️⃣ THE SUICIDE SQUAD (réal. James Gunn)

“If rats have purpose, so do we all.”

Quel pied de découvrir un blockbuster d’un auteur à qui un studio laisse carte blanche !

@JamesGunn s’en donne à cœur joie avec son impertinence habituelle, et nous livre un message acide sur l’impérialisme américain dans une œuvre généreuse qui fait oublier la bouse de 2016.

6️⃣ WEST SIDE STORY (réal. Steven Spielberg)

“There’s a place for us, somewhere a place for us...”

Supérieure en tous points au film de 1961, cette nouvelle adaptation de la comédie musicale de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim est l’occasion pour Spielberg d’enfin réaliser un de ses rêves d’enfant.

Et de démontrer une fois de plus, à l’âge de 75 ans, sa maestria absolue.

5️⃣ BOÎTE NOIRE (réal. Yann Gozlan)

« Ce que j’ai entendu, c’est une putain de suite d’incohérences ! »

La vraie surprise de cette rentrée.

Un thriller français haletant qui nous plonge dans le milieu de l’aéronautique, entre les bureaux sombres et insonorisés du BEA et l’entre-soi des jeunes diplômé⋅e⋅s de grandes écoles — doublé d’un travail remarquable sur le son.

4️⃣ THE MATRIX RESURRECTIONS (réal. Lana Wachowski)

“So déjà vu, and yet it’s obviously all wrong.”

Un cas étrange que ce Matrix 4, dont il m’a fallu deux visionnages et plusieurs nuits de réflexion pour savoir si je l’avais apprécié ou non.

Au-delà des attentes forcément (et judicieusement) contrariées, reste un doigt d’honneur jouissif aux majors hollywoodiennes et à leur recyclage incessant de franchises.

Et un amour sincère de Lana Wachowski pour les personnages de Neo et Trinity ⬇️

https://twitter.com/TomFevrier/status/1473624242172436490?s=20

3️⃣ INSIDE (réal. Bo Burnham)

“Should I be joking in a time like this?”

Écrit, interprété et réalisé en solo par l’humoriste @boburnham pendant le confinement, Inside oscille constamment entre le stand-up, la comédie musicale et le film expérimental.

En une vingtaine de numéros musicaux aussi hilarants que profondément sombres, Bo Burnham parvient à mettre le doigt sur “that funny feeling” — cette dépression lancinante, révélée chez nombre d’entre nous par plusieurs mois de confinement et un monde devenu bien trop absurde.

2️⃣ LAST NIGHT IN SOHO (réal. Edgar Wright)

“I had hopes and dreams, like you.”

Avec cette plongée virtuose et vertigineuse dans l’envers du décor des « Swinging Sixties », @edgarwright réussit avec brio son passage de la comédie à l’horreur et prouve une fois de plus qu’il est l’un des metteurs en scène les plus talentueux de sa génération.

Ma claque visuelle de l’année, portée par un trio d’actrices formidables : Anya Taylor-Joy, Thomasin McKenzie et la regrettée Diana Rigg.

1️⃣ ANNETTE (réal. Leos Carax)

“Now you have nothing to love.”

Rarement un film n’aura autant crié « cinéma » que l’opéra-rock mené par Leos Carax et les Sparks.

Une mise en scène grandiose, des chansons entêtantes et un Adam Driver magnétique font assurément d’Annette mon coup de cœur de cette année 2021.

Avant de finir ce fil, quelques mentions honorables...

J’aurais aimé citer Adieu les cons, que j’ai découvert à la réouverture des salles et qui se serait sûrement retrouvé dans ce top s’il n’était pas sorti en 2020.

Certain⋅e⋅s d’entre vous auront sûrement regretté l’absence de Dune, dont la splendeur visuelle et sensorielle ne rattrape malheureusement pas la frustration ressentie à l’issue de mon visionnage.

Frustrant également : Reminiscence, qui avait tout pour me plaire mais qui malgré ses qualités ne m’a pas pleinement emporté.

2021 aura été une année riche en cinéma de genre français de qualité : j’aurais aimé citer dans ce top Le dernier voyage, La Nuée, Teddy, Oxygène, Comment je suis devenu super-héros et Titane.

2021 est également l’année de ma rencontre avec Lin-Manuel Miranda : D’où l’on vient, tick, tick... Boom! et Encanto font partie de mes coups de cœur de ces derniers mois.

En parlant de comédies musicales, j’aimerais également citer Summertime, que m’a fait découvrir InThePanda.

Quelques derniers coups de cœur enfin, en vrac : Bill & Ted Face the Music, La proie d’une ombre, Julie (en 12 chapitres), Oranges sanguines, Firebird, La fièvre de Petrov...

Et vous, quels sont les films qui vous ont marqué⋅e⋅s cette année ?