Marcel Mauss, Essai sur le don.
Chapitre Premier. Les dons échangés et l'obligation de les rendre.
I. – Prestation totale, biens utérins contre biens masculins (Samoa). Résumé :
Le système de cadeaux contractuels à Samoa s'étend bien au-delà du mariage ; ils accompagnent les événements suivants : naissance d'enfant, circoncision, maladie, puberté de la fille, rites funéraires, commerce.
Ensuite deux éléments essentiels du potlatch sont nettement attestés : celui de l'honneur, du prestige, du « mana » que confère la richesse, et celui de l'obligation absolue de rendre ces dons sous peine de perdre ce « mana », cette autorité.
Turner nous le dit : « Après les fêtes de la naissance, après avoir reçu et rendu les oloa et les tonga — les biens masculins et les biens féminins — le mari et la femme n'en sortaient pas plus riches qu'avant. »
« Mais ils avaient la satisfaction d'avoir vu ce qu'ils considéraient comme un grand honneur : des masses de propriétés rassemblées à l'occasion de la naissance de leur fils. »
Ces dons peuvent être obligatoires, permanents, sans autre contre-prestation que l'état de droit qui les entraîne.
Ainsi, l'enfant, que la sœur, et par conséquent le beau-frère, oncle utérin, reçoivent pour l'élever de leur frère et beau-frère, est lui-même appelé un tonga, un bien utérin.
Or, il est « le canal par lequel les biens de nature indigène, les tonga, continuent à couler de la famille de l'enfant vers cette famille. »
« L'enfant est le moyen pour ses parents d'obtenir des biens de nature étrangère (oloa) des parents qui l'ont adopté, et cela tout le temps que l'enfant vit. »
L'enfant, bien utérin, est le moyen par lequel les biens de la famille utérine s'échangent contre ceux de la famille masculine. Et il suffit de constater que, vivant chez son oncle utérin, il a un droit d'y vivre, et par conséquent…
… un droit général sur ses propriétés, pour que ce système de « fosterage » apparaisse comme fort voisin du droit général reconnu au neveu utérin sur les propriétés de son oncle en pays mélanésien.
Il ne manque que le thème de la rivalité, du combat, de la destruction, pour qu'il y ait potlatch.
Les oloa désignent en somme des objets, instruments pour la plupart, qui sont spécifiquement ceux du mari ; ce sont essentiellement des meubles.
Les tonga connotent en maori, en tahitien, en tongan et mangarevan, tout ce qui est propriété proprement dite, tout ce qui fait riche, puissant, influent, tout ce qui peut être échangé, objet de compensation.
Ce sont exclusivement les trésors, les talismans, les blasons, les nattes et idoles sacrées, quelquefois même les traditions, cultes et rituels magiques.
Ici nous rejoignons cette notion de propriété-talisman dont nous sommes sûr qu'elle est générale dans tout le monde malayo-polynésien et même pacifique entier.
Gustavo Bueno, Etnología y utopía.
Capítulo XII. Las «escuelas etnológicas» y su significado gnoseológico. Resumen (2/2):
Desde el punto de vista de nuestra matriz, las conexiones categoriales pueden llevarse «por filas» o «por columnas», o por «filas y columnas».
Como en las cabeceras de columna consideramos representados a los términos, relaciones y operaciones, será también posible intentar componer rasgos de cabecera.
Gustavo Bueno, Etnología y utopía.
Capítulo XII. Las «escuelas etnológicas» y su significado gnoseológico. Resumen (1/2):
Las grandes escuelas etnológicas (evolucionismo, funcionalismo, difusionismo, estructuralismo, culturalismo) se diferencian más a un nivel lógico, que a un nivel empírico o específico.
Hablaremos de distintos niveles materiales de la construcción etnológica. Para operar con ellos, será preciso establecer el nivel-cero. Nos limitaremos a considerar las hipótesis gnoseológicas que están en la base de toda la construcción en sus diferentes niveles materiales.
Marcel Mauss, Essai sur le don.
Chapitre Premier. Les dons échangés et l'obligation de les rendre.
III. – Autres thèmes : L'obligation de donner, l'obligation de recevoir. Résumé :
La prestation totale n'emporte pas seulement l'obligation de rendre les cadeaux reçus ; mais elle en suppose deux autres aussi importantes : obligation d'en faire, d'une part, obligation d'en recevoir, de l'autre.
Un clan, une maisonnée, une compagnie, un hôte, ne sont pas libres de ne pas demander l'hospitalité, de ne pas recevoir de cadeaux, de ne pas commercer, de ne pas contracter alliance, par les femmes et par le sang.
Marcel Mauss, Essai sur le don.
Introduction. Du don, et en particulier de l'obligation à rendre les présents.
Prestation. Don et potlatch. Résumé :
Il ne semble pas qu'il ait jamais existé, ni jusqu'à une époque assez rapprochée de nous, ni dans les sociétés inférieures, rien qui ressamblât à ce qu'on appelle l'Économie naturelle.
Dans les économies et dans les droits qui ont précédé les nôtres, on ne constate jamais de simples échanges de biens, de richesses et de produits au cours d'un marché passé entre les individus.
Charles Darwin, El origen de las especies.
Capítulo V. Leyes de la variación¹. Efectos del mayor uso y desuso de los órganos en cuanto están sometidos a la selección natural². Resumen:
¹ [Hoy en día se considera que las variaciones genéticas que provienen de la recombinación genética y de las mutaciones se deben al azar, ya que los cambios producidos por el ambiente, en el fenotipo de un organismo, no se trasmiten a los descendientes].
² [La biología moderna no admite la herencia de los caracteres adquiridos].
En alguos casos podríamos fácilmente atribuir al desuso modificaciones de estructura debidas por completo o principalmente a la selección natural.
Charles Darwin, El origen de las especies.
Capítulo IV. Selección natural, o la supervivencia de los más adecuados. Sobre el grado al que tiende a progresar la organización. Resumen:
Si tomamos como tipo de organización superior la intensidad de la diferenciación y especialización de los diferentes órganos en cada ser cuando es adulto, la selección natural conduce evidentemente a este tipo.
Por otra parte, es por completo posible a la selección natural adaptar un ser a una situación en la que diferentes órganos sean superfluos o inútiles; en estos casos habría retrocesos en la escala de organización.