Que ce soit pour les primo-injections quotidiennes (à gauche) ou pour les injections de rappel (à droite), le rythme ralentit nettement.
L'une des raisons peut être le très grand nombre de cas positifs (plus de 5 millions depuis le 1er janvier), qui doivent donc patienter.
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En effet, après avoir été infecté, il faut attendre au moins 2 mois (pour la primo-vaccination) ou 3 mois (pour la vaccination de rappel).
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Or, parmi les 320 000 cas recensés chaque jour (en moyenne), il y en a forcément une partie qui prévoyaient de recevoir leur première injection ou (surtout) leur dose de rappel ces jours-ci, et qui doivent attendre plusieurs semaines supplémentaires.
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Cela n'explique certainement pas l'intégralité du fort ralentissement de la vaccination, mais c'est vraisemblablement l'une des raisons (dont l'ampleur précise est difficile à estimer). (cc @YannickSimonin)
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Au 18 janvier, 32,5 millions d'habitants en France ont reçu une dose de rappel. Cela représente 70% de ceux éligibles (c'est-à-dire vaccinés il y a au moins trois mois), mais une partie d'entre eux doivent donc patienter car ils ont été infectés.
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• Troisième jour supplémentaire à plus de 400 000 cas positifs en 24h : 425 183 ce jeudi (correspondant en immense majorité à des tests réalisés hier), contre 305 322 jeudi dernier.
• La moyenne sur la semaine écoulée atteint près de 340 000 cas par jour.
[Thread] Vague #Omicron, hôpital, vaccination, tests, écoles, avenir... Ce qu'il faut retenir du nouvel avis du Conseil scientifique, rendu au gouvernement hier et mis en ligne ce jeudi. ⤵️
Le CS fait d'abord un point sur la vague Omicron. Il estime qu'entre 9 et 14 millions d'habitants en France ont été infectés par ce variant, un niveau "exceptionnel".
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S'agissant de la nouvelle augmentation des cas quotidiens que l'on observe depuis lundi, le CS fait l'hypothèse qu'elle soit liée à la rentrée scolaire : "Le virus circule de façon intense chez les plus jeunes et se propage ensuite aux parents."
Le lignage BA.2 du variant #Omicron progresse dans de nombreux pays et il pourrait être plus transmissible que l'Omicron "d'origine", dit BA.1. Les données très préliminaires ne suggèrent pas de gravité accrue, à suivre ces prochains jours/semaines. 👇
En France, moins de 20 cas de BA.2 ont été séquencés et le criblage ne permet pas de le détecter précisément. "Si l’un roule à 90 et l’autre à 91km/h, il faudra beaucoup de temps avant que le 2e ne s’impose. Mais cela peut aller s’il y a des mégaclusters, par exemple."
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A ce stade, il semble peu probable que BA.2 soit à l'origine de la nouvelle augmentation du nombre de cas quotidiens. Mais comme toujours, rien ne peut être exclu (d'autant plus que l'on manque de données précises sur sa circulation, cf tweet précédent).
• admissions quotidiennes en soins critiques : -16%
• patients en soins critiques : -3%
• décès quotidiens à l'hôpital : +4%
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Le taux d'évolution, sur une semaine, du nombre d'admissions quotidiennes en soins critiques continue de diminuer (s'il est négatif, ce nombre est en baisse par rapport à J-7).
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Avec Omicron, le risque d'être pris en charge en soins critiques est fortement réduit par rapport à Delta. C'est à peine le cas pour le risque d'aller en hospitalisation conventionnelle. Ce qui pourrait expliquer la nette différence de tendance.