Cher @VillaniCedric, Marsu, mon ami, comment peux-tu insinuer que la réforme désastreuse pour l'enseignement de la science, du raisonnement et du métalangage mathématique est la faute des équipes pédagogiques ?
Tu savais, @VillaniCedric, que la réforme était désastreuse depuis le début. Les raisons opportunistes pour lesquelles tu l'as défendue t'appartiennent. Mais aujourd'hui, tu as un devoir éthique: dire ce qu'il en est de la démolition de l'éducation scientifique par le macronisme.
Tu savais aussi, Marsu, cher @VillaniCedric, que ta tribune en défense des instances bureaucratiques (le Hceres et l'ANR) qui participent du décrochage scientifique français en liquidant la liberté académique était dégueulasse… Dis-le, maintenant bon sang.
Dis un peu de vrai.
Si tu fais amende honorable, cher @VillaniCedric, Marsu, mon ami, que tu racontes comment tu t'es fait piéger alors que tu voulais bien faire pour l'enseignement scientifique et mathématiques (ce que je crois), ça passera mieux, tu sais, que ce style de politicien véreux.
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2/ L'avantage compétitif de BA.2, avec son taux de doublement tous les 4 jours, peut venir:
- de sa transmissibilité intrinsèque
- d'un échappement immunitaire plus grand que BA.1
- d'un échappement immunitaire par rapport aux anticorps post- BA.1
Dans le dandysme drôlatique (et un peu branleur) de P.Bayard, il y a un livre qui ressort, qui m'apparait plus important ou, en tout cas, qui m'a beaucoup marqué.
Qu'est-ce qui détermine socialement les trajectoires individuelles dans des phases de tempête politique?
Ce que j'en retiens comme leçon pragmatique, c'est que l'on reconnait ces moments au déboussolement généralisé, aux virages idéologiques rapides et confus d'une large fraction de la société. telerama.fr/livres/aurais-…
En termes gramsciens (on fêtait les 131 ans de la naissance de Gramsci hier), cette tempête faite de déboussolement des appareils politiques est une crise hégémonique.
Bref. franceinter.fr/culture/philo-…
Henri IV et Louis Le Grand proposent une formation complète à toutes les disciplines, en conservant le niveau de formation qui prévalaient partout il y a 30 ans. L'élite n'entend pas subir les choix de Blanquer pour le gros de la population… lemonde.fr/education/arti…
Je n'entends pas critiquer ces niches à l'abri de la démolition de l'enseignement secondaire pour ce qu'elles proposent, mais plutôt revendiquer de la qualité, de l'exigence, pour le plus grand nombre…
(j'ai même une pensée pour les gamins de 3ème qui se tapent les "cordées de la réussite" leur mangeant leurs loisirs, et apprennent soudainement que ces lycées seront désormais pour les (rares) gamins de la bourgeoisie du 5ème et du 6ème arrondissement)
Il n'y a pas eu en cinq ans, une seule intervention de Vidal qui ne contienne un mensonge. Pas une. Elle aura falsifié chaque fait, jusque aux taux d'accroissement dans les plaquettes pour la presse du ministère, jusqu'au contenu des budgets vérifiables en deux clics.
Comment cette dame, qui n'a jamais répondu sur son article en premier auteur contenant une fraude de niveau IV, un duplicata de gel d'électrophorèse à photoshop, peut-elle être encore en fonction?
Le macronisme ne peut se mettre mal avec ses financeurs, les Arnault, les Niel, les Bébéar. Blanquer est le représentant de l'Institut Axa-Montaigne qui a fait le programme de Macron il y a cinq ans…
Comment tolérer les falsifications obscurantistes accumulées depuis 5 ans par Blanquer, responsables en grande partie du tsunami épidémique actuel?
Comment ne pas voir ses accents zemmouro-libertariens qui rompent avec toute possibilité libérale?
Comment ne pas réaliser la nullité abyssale de la rue de Grenelle dans la gestion de la pandémie, ce melon, ce mépris des enseignants, ce mépris de la communauté scientifique?
Comment ne pas voir le désastre de la réforme du lycée et du bac?
1/ A croire que certains journalistes découvrent la question des conflits d'intérêts et la manière dont on les gère.
Etre en conflit d'intérêt d'est pas une faute. C'est un état de fait, qui s'établit par sa "notoriété", c'est-à-dire par des faits publics.
2/ Lorsqu'on a un minimum d'éthique professionnelle, que l'on soit chercheur ou journaliste, on déclare ses conflits d'intérêts quand on s'exprime. Cela ne frappe pas de nullité ce qu'on va dire: cela prévient des conditions de réception de ce qui est dit.
3/ Ce qui est une faute professionnelle, en revanche, c'est d'occulter volontairement ses conflits d'intérêts et/ou de produire des falsifications (du fait ou non de ces conflits). Et parfois, oui, on ne parle pas quand c'est intenable…