Tous les gens qui sont indignés par un studio qui change un film qu'ils n'allaient pas aller voir de toutes façons.
Sérieusement, qui a envie d'aller voir une adaptation live de Blanche Neige ?
A moins de quelque chose de vraiment audacieux, le public cible d'un tel film c'est probablement "les parents qui veulent juste occuper deux heures avec leurs gosses".
Et le quelque chose de vraiment audacieux à déjà été fait par Neil Gaiman dans sa nouvelle Snow, Glass, Apple, donc bon
Et j'ai aucun problème avec le film pour parents qui veut 2h de calme hein. C'est un genre légitime.
Tiens, Neil Gaiman fait aussi une remarque pas inintéressante sur les contes de fées : demandez, dit-il, aux gens de vous raconter la belle au bois dormant et à coup sûr ils vous raconteront une version où elle reste endormi 100 ans. Ce qui n'est pas la version de Disney.
Malgré toute sa puissance commerciale, Disney n'est pas parvenu à remplacer l'histoire de la belle au bois dormant dans les imaginaires. Faites confiance aux histoires. Elles sont plus puissants que vous ne le croyez.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
La perspective d'un accès payant à l'enseignement supérieur ne signifie pas seulement des inégalités mais aussi une plus grande dépendance du crédit pour les ménages avec enfants, comme c'est déjà le cas aux USA. Ce qui signifie aussi que les inégalités d'accès au crédit
deviendront plus déterminantes - que la position sociale des individus dépendra encore plus qu'aujourd'hui de leur proximité avec le monde financier et bancaire, et de leur capacité à se conformer à ses attentes.
Ce n'est pas une vue de l'esprit. Aux États-Unis déjà les pratiques de scoring des banques - le fait que chacun ait un "crédit score" calculé en fonction de ses comportements économiques - influence les façons de vivre de façon profonde.p
Je ne suis pas en grève contre le virus ou contre le protocole sanitaire. Je suis en grève contre l'incapacité de Blanquer a produire un protocole sanitaire protégeant élèves et personnels. Je suis en grève contre la destruction de l'école, du savoir et des élèves.
Je suis en grève contre un ministre qui ne sait pas gérer un ministère. Qui est tellement vendu aux établissements privés qu'ils ne s'en cachent même pas. Qui préfère les paniques morales conspirationnistes aux valeurs de la République. Qui veut voir vos enfants échouer.
Je suis en grève contre un avatar français de Trump, contre la dégradation continuelle des conditions d'exercice de mon métier, contre le sacrifice des élèves et de leur avenir sur l'autel de la réduction budgétaire, contre une réforme mal conçue et mal mise en œuvre.
Bon, après, avec tout le respect que je dois à François Dubet, le début de son texte est vraiment pas top. Le premier paragraphe, notamment, est du beau WTF où, plutôt que de clarifier un débat public en expliquant honnêtement des notions et des courants de pensées, il valide
juste le cadrage des paniques morales à la monde. On peut critiquer l'intersectionnalité, hein, j'ai rien contre, mais la résumer à un "truisme sociologique" sans expliquer ce que c'est ni pourquoi on le dit, c'est problématique.