➡️ Amis proches ou inconnus, élus et anonymes, reporters indépendants, médias, associations, collectifs, syndicats, lecteurs et lectrices... nous avons reçu des soutiens innombrables !
Cette solidarité est inattendue, elle est aussi incroyable que réjouissante. Le pouvoir espérait mettre en scène la dissolution de notre média pour terroriser tous les autres. Il imaginait nous écraser facilement, en faire une simple formalité, un exemple.
Il n'a réussi qu'à déclencher une vague de soutien et de protestation comme nous n'en avons jamais vue autour de nous.
➡️ Nous n'avons pas assez de mots pour vous remercier suffisamment. Cela montre que nous sommes nombreux, que vous êtres nombreux. Il reste encore du monde qui ne se résigne pas à subir un paysage médiatique dominé par la droite extrême et l'extrême droite.
Ni à voir les milliardaires s'accaparer le débat public. Nous sommes encore beaucoup à refuser de baisser la tête face aux intimidations d'un gouvernement de petits managers autoritaires, à ne pas céder aux chantages policiers, à ne pas avaler la propagande néolibérale.
A ne pas se résigner au désastre politique, social et écologique en cours, ni à la tristesse ambiante. Il ne manque qu'à se nous retrouver, à faire bloc.
➡️ Ce gouvernement arrivé au pouvoir par accident, par chantage, termine son quinquennat comme il l'a commencé : en essayant d'anéantir toute opposition. Du début à la fin, il sera passé en force, aura mis au pas toute pensée divergente.
Macron a passé 5 ans à attaquer les libertés, de la répression des Gilets Jaunes à la Loi sur le « séparatisme », de l'état d'urgence sanitaire à la militarisation de la police, de la répression des infirmières à celle des lycéen-nes.
Il n'a pas hésité à arrêter et blesser des journalistes, ou imposer sa « loi de sécurité globale ». Il veut terminer en beauté, en muselant des médias indépendants.
➡️ Mais la fébrilité du pouvoir, la nullité du ministère de l'Intérieur et l'ampleur des réactions sont telles que l'on commence à se demander : et si on gagnait ? Et si on faisait reculer Darmanin ?
Et si on mettait un coup d'arrêt à la dernière provocation liberticide des gouvernants ? Empêcher la dissolution de notre média pourrait, nous l'espérons, empêcher d'autres menaces contre les médias indépendants. Un camouflet à Darmanin préviendrait alors d'autres attaques.
➡️ Où en sommes nous ? À ce jour, nous n'avons reçu aucun document de dissolution administrative pour Nantes Révoltée.
Nos avocats ne voient toujours pas comment le ministère de l'Intérieur pourrait nous dissoudre sans s'en prendre frontalement la liberté de la presse, et donc mettre en danger de nombreux médias, y compris dominants.
Contacté par Mediapart, le cabinet de Gérald Darmanin n’a toujours pas donné suite aux demandes des journalistes. Affaire à suivre.
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– On ne s'attendait à rien, mais on est quand même déçus –
Pourquoi les médias indépendants sont-ils absolument nécessaires ? Un exemple concret, survenu cette semaine, en pleine tempête autour de la dissolution de notre média.
L'équipe de @Qofficiel, célèbre émission du groupe TF1 – propriété de la multinationale Bouygues – a débarqué à Nantes pour la procédure de dissolution qui nous vise. Notre équipe a accepté de leur répondre.
Il faut dire que Quotidien a longuement insisté pour nous interroger : après plusieurs appels et relances, nous avons réservé l'arrière salle d'un bar pour recevoir ces messieurs.
Pourquoi les médias indépendants sont ils absolument nécessaire ? Un exemple. L'équipe de Quotidien, du groupe TF1 (propriété de la multinationale Bouygues), a débarqué à Nantes pour parler de la procédure de dissolution qui nous vise.
Notre équipe a accepté de leur répondre.
Il faut dire que Quotidien a longuement insisté pour nous interroger.
Il a fallu de la patience ! Une heure de questions malhonnêtes et accusatrices. Que nous avons démonté tranquillement, sans oublier de clasher les crapules qui nous gouvernent. Qu'en reste-t-il dans le sujet ?
Devinez quoi ? Rien. Pas une seconde. Le "journaliste" a réussi l'exploit de dénoncer des extraits de notre revue, filmée en gros plan, mais en coupant les réponses que nous lui avons faite à ce sujet. Fabuleux. Tout le reste est du même style. Images "chocs" de la manif,
- Plusieurs milliers de personnes dans un cortège calme et hétéroclite -
Jeudi 27 janvier, les syndicats appelaient à une grève générale contre la vie chère et la précarité.
Une série de revendications se sont greffées à cet appel : la mobilisation des enseignants, les luttes dans les lycées, le refus de l'autoritarisme du gouvernement, et bien d'autres choses. Bref, un ras-le-bol général.
Dès le matin, les lycéens et lycéennes ouvrent le bal. Aux Bourdonières, bastion de la mobilisation des dernières semaines, un blocus a lieu, réchauffé par quelques feux, éteints par les pompiers. Dans ce lycée, la répression avait été particulièrement féroce la semaine dernière.
Ce jeudi 27 janvier, une grève interprofessionnelle avait lieu contre la vie chère et la précarité.
Dans plusieurs villes, des lycéens et lycéennes se sont mobilisés pour leur avenir, contre le ministre Blanquer, et plus globalement pour protester contre le mépris du gouvernement envers l'éducation publique.
Au lycée Brassens à Paris, la police est venu casser la mobilisation des élèves, en empêchant le blocus, et en réprimant plusieurs lycéens. Gaz, arrestations, coups de matraques : la violence devenue ordinaire d'individus armés et assermentés sur des mineurs.
1955. Le contexte est brûlant à Nantes et Saint-Nazaire : les ouvriers du chantier naval de Saint-Nazaire enchaînent grèves surprises et manifestations massives pour demander des revalorisations salariales.
Sous-payés, méprisés et humiliés, ils survivent depuis des années dans des conditions misérables malgré des heures de travail acharné, face aux patrons sourds aux revendications.
JEUDI 27 JANVIER : GRÈVE GÉNÉRALE ET MANIFESTATIONS
Les prix explosent, les salaires stagnent, la précarité augmente. Le gouvernement est en guerre sociale. Les ultra-riches s’engraissent comme jamais, les pauvres sont toujours plus pauvres.
Et Macron compte bien continuer son saccage social. Pour faire tenir l’édifice social chancelant, le gouvernement ne connaît qu’un langage : l’autoritarisme.
Répression, intimidations, censures, état d’urgence. Il ira jusqu’où nous le laisserons aller. Mettons lui un coup d’arrêt. Demain, toutes et tous en grève et en manifestation !