Liste de gravures rupestres d'habitants du Maghreb durant le Néolithique et explications, la qualité de ces gravures sont de très bonne qualité.
On vous invite à regarder et à lire 👇🏽
Ces peintures sont issues du Tassili des Adjers (Iheren-Tahilahi IV.), dans le Sahara :
Chasseurs armés de javelots et de bâtons de jet sont sur le point d'attaquer.
Zoom :
Anatomie "Caucasoïde", peintures corporelles ainsi que plume sur la tête (tradition Berbère Antique).
Il a les cheveux longs et lisses voir ondulés.
Le chasseur est armé d'un javelot et d'un bâton de jet en S.
Danse en file. Les personnages brandissent les bâtons de jet.
Coiffures volumineuses et peinture corporelles.
Probablement un combat symbolique avec des bâtons de jet.
Les combattants ont des profils "Caucasoïde" et des peintures corporelles.
Encore une fois, des plumes sont présentes sur leur tête.
Le chasseur tient dans la même main une lance et un bâton de jet. Sa coiffe est originale.
Il est suivi docilement par un bélier.
Cette association chasseur/bélier est fréquente et dégage la même familiarité que le lien qui peut exister entre un homme et son chien.
Zoom :
La chasseur porte une courte barbe. On distingue nettement le bâton de jet dans sa main gauche.
On peut encore apercevoir une plume sur la tête.
Les groupes de pasteurs nomades affectionnaient particulièrement les représentations de leur bétail, riche en moutons et en chèvres.
Le troupeau avec son berger précède les bœufs porteurs et les femmes.
Certain bœufs sont montés par des femmes. Des paquetages sont fixés entre les cornes. On peut noter la variété des cornages.
Le berger et ses chiens.
Une femme plante un piquet pendant qu'une autre lui tend une armature.
Aujourd'hui les femmes Touarègues de l'Aïr procèdent de la même manière pour monter la tente.
Deux femmes aux belles coiffures face à face dressent les armatures en bois. Un homme à coté tient un bâton de jet. Le boeuf couché est décoré de zébrures.
Les femmes sont bien plus vêtues que les hommes, qui eux sont habillés légèrement.
Les femmes sont revêtues de robe ras du cou qui tombent sur les chevilles. Elles sont coiffées de savants chignons.
La dernière avec un homme qui semble surveiller le reste du troupeau.
Comme vous avez pu le voir, les peintures de la grotte sont caractéristiques de l'école d'Iheren-Tahilahi avec des dessins aux contours très fins.
Les tableaux sont émouvants par la qualité du graphisme, la complexité des compositions et le réalisme des sujets.
C'est l'œuvre la plus magistrale trouvée jusqu'ici au Sahara.
"Le chef d'œuvre de l'école naturaliste Néolithique" selon les préhistoriens.
Une dernière peinture d'un homme guidant un troupeau.
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Peu de temps après que l'Égypte fût aux mains des Arabes Musulmans (sous le Califat Rashidun), un Égyptien serait parti réclamer justice auprès du Calife Omar, à Médine.
Omar (رضي الله عنه) lui demanda alors quel était le motif de sa plainte.
Et l'Égyptien lui dit qu'il était venu se plaindre d'un des fils du nouveau gouverneur Arabe d'Égypte.
Celui-ci l'avait frappé injustement, tout en se vantant de ses origines nobles.
(Par "origines" il peut s'agir de son peuple ou sa lignée)
Après quoi, le Calife envoya une lettre au gouverneur d'Égypte, exigeant qu'il vienne à Médine au plus vite avec son fils.
Une fois arrivés à Médine et installés près du Calife, le Calife appela l'Égyptien, il lui tendît son bâton et lui ordonna de frapper le "fils des nobles".
« Carthage, depuis sa fondation, payait un tribut annuel aux Berbères pour le loyer du sol qu’elle occupait ».
Et ce tribut a bel et bien été acquitté jusqu’à son terme.
Amadasi Guzzo ajoute même que cette échéance aurait eu lieu vers -500.
« Le premier véritable développement urbain de Carthage a dû avoir lieu à partir du Ve siècle, lorsque Carthage se serait affranchie du tribut payé aux Berbères à partir de sa fondation et, peut-être, après les défaites en Sicile, elle se concentra en Afrique. »
Gabriel Camps ajoute :
« En fait, une redevance fut payée régulièrement pour le loyer du sol couvert par la légendaire peau de bœuf ».