Peu de temps après que l'Égypte fût aux mains des Arabes Musulmans (sous le Califat Rashidun), un Égyptien serait parti réclamer justice auprès du Calife Omar, à Médine.
Omar (رضي الله عنه) lui demanda alors quel était le motif de sa plainte.
Et l'Égyptien lui dit qu'il était venu se plaindre d'un des fils du nouveau gouverneur Arabe d'Égypte.
Celui-ci l'avait frappé injustement, tout en se vantant de ses origines nobles.
(Par "origines" il peut s'agir de son peuple ou sa lignée)
Après quoi, le Calife envoya une lettre au gouverneur d'Égypte, exigeant qu'il vienne à Médine au plus vite avec son fils.
Une fois arrivés à Médine et installés près du Calife, le Calife appela l'Égyptien, il lui tendît son bâton et lui ordonna de frapper le "fils des nobles".
L'Égyptien s'exécuta et frappa le fils du gouverneur, qui l'avait auparavant frappé injustement.
Le Calife lui dit ensuite de frapper le gouverneur, mais l'Égyptien refusa, considérant avoir obtenu justice.
L'affaire se termina ainsi.
Ce récit prouve, bien sûr, que le suprémacisme n'avait pas sa place chez les Musulmans.
Mais aussi que les Arabes Musulmans, et plus précisément les Arabes Musulmans sous les Rashidun, n'étaient pas des génocidaires barbares comme les Afrocentristes aiment les dépeindre.
Si les Arabes de cette époque avaient autant de respect pour la justice au point de laisser un individu étranger à leur peuple frapper un gouverneur de leur peuple...
Comment est-ce possible d'imaginer qu'ils auraient "génocider" gratuitement d'autres peuples voisins ?
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« Carthage, depuis sa fondation, payait un tribut annuel aux Berbères pour le loyer du sol qu’elle occupait ».
Et ce tribut a bel et bien été acquitté jusqu’à son terme.
Amadasi Guzzo ajoute même que cette échéance aurait eu lieu vers -500.
« Le premier véritable développement urbain de Carthage a dû avoir lieu à partir du Ve siècle, lorsque Carthage se serait affranchie du tribut payé aux Berbères à partir de sa fondation et, peut-être, après les défaites en Sicile, elle se concentra en Afrique. »
Gabriel Camps ajoute :
« En fait, une redevance fut payée régulièrement pour le loyer du sol couvert par la légendaire peau de bœuf ».