"LES DEVOIRS AVANT LES DROITS" : EN MARCHE VERS LA DICTATURE
«Dans l'après-Covid, on veut poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l'autorité aux prestations sociales.»
Ce sont les mots du porte parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans les colonnes du journal Le Parisien le 29 janvier 2022.
La France n’a plus l’apparence d’une République démocratique depuis plusieurs années : l’état d’urgence est devenu permanent, de nombreuses mesures antiterroristes «exceptionnelles» sont entrées dans le droit commun, la police a tous les pouvoirs, la société de surveillance
devient totale, le gouvernement décide par décret et 49.3, un «conseil de défense» militaire prend les décisions importantes… Mais ces récentes déclarations vont plus loin. Elles traduisent quelque chose de plus profond.
Des droits qui passent avant les devoirs, c'est déjà l'idée répétée plusieurs fois par le président Macron ces derniers mois. Par exemple :
«Être citoyen, ce n’est pas demander toujours des droits supplémentaires, c’est veiller d’abord à tenir ses devoirs à l’égard de la Nation», «Avant les droits, il y a les devoirs», «On n’arrive pas en disant ‘on doit être considéré, on a des droits’».
Cette idée, répétée régulièrement par un président, est importante. Pardon de rappeler des évidences mais en démocratie, il n’existe pas de «Déclaration des devoirs de l’Homme», mais une «Déclaration des droits de l’Homme».
Théoriquement, une démocratie repose sur un «État de droit». C'est au programme du collège : le «contrat social» d'une société démocratique, ce sont des droits avant les devoirs.
La Constitution doit garantir les droits des personnes. C’est son socle inaliénable, sinon c’est la dictature. La fin de l’état de droit c’est la dictature. Une société de devoirs, c’est la dictature.
Quand Macron et son porte parole estiment qu'il faut faire passer les devoirs, les contraintes, avant les droits inaliénables, c'est tout simplement l'officialisation d'un changement de régime. La Chine applique ce principe actuellement, avec son système de crédit social.
Le fait de mettre «hors de la société» des personnes désobéissantes ou considérées comme «irresponsables» quel que soit le motif, c’est l’idée même du fameux crédit social de la dictature chinoise.
C'est aussi ce qui inspire les différents «pass» imposés au prétexte de la crise sanitaire. Macron applique un programme autoritaire beaucoup plus rapidement et efficacement que n’aurait pu le faire l’extrême droite.
Et il annonce qu'il compte bien accélérer s'il se maintient au pouvoir. Nous fonçons à pleine vitesse vers l’obscurité.
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Source de la déclaration : bfmtv.com/politique/elec…
🚓 POLICIER EN FUITE APRÈS UN FÉMINICIDE À PARIS : INVERSION MÉDIATIQUE ET IMPUNITÉ DES VIOLENCES SEXISTES
Les faits sont à la fois terribles et extrêmement troublants. Selon la version officielle, tout commence vendredi, alors qu'un policier est absent de son service.
Ses collègues se rendent immédiatement chez lui, et enfoncent la porte. L'agent est décrit comme «fragile». Dans l'appartement, le corps sans vie de la conjointe du policier. Étranglée. Lui est en fuite avec l'arme à feu que lui a fourni l’État français.
Cette effroyable affaire mêle de nombreuses problématiques de l'époque : violences sexistes, impunité policière, armement des forces de l'ordre et infamie médiatique. Quelques éléments que vous ne verrez pas à la télé.
C'était il y a 50 ans, et les répercussions en Irlande du Nord se font toujours sentir. À #Derry particulièrement où les "murals" restaurés régulièrement se font toujours le rappel de cet évènement dramatique.
C'est à Derry, le 30 janvier 1972 que fut organisée l'une des plus grandes manifestations pour la réunification de l'Irlande de l'histoire. Mais cette marche républicaine qui se voulait pacifique tourne au bain de sang face à l'armée d'occupation britannique.
Pour la première fois depuis des années, le bataillon de parachutistes qui siège à l'entrée du Bogside pénètre dans les rues de ce quartier populaire irlandais de Derry et fait un carton. Le résultat est un véritable massacre : 14 mort-es, 14 blessé-es.
PROF OU PAILLASSON : BLANQUER A DU MAL À FAIRE LA DIFFÉRENCE
Dans la cervelle fangeuse de Jean-Michel #Blanquer, les profs seraient "choyés" et n'auraient aucune raison d'en vouloir à une administration qui se met constamment à leur service.
Pourtant une affaire d'auto-tests périmés vient s'ajouter à la longue liste des moments où le ministre a confondu les fonctionnaires de l'Éducation Nationale avec des paillassons. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Jean-Mi a les sabots tout crottés !
Un article sur cette histoire anecdotique, mais symptomatique du mépris du pouvoir pour les gens qui font réellement tourner le pays, à lire sur notre site ici : nantes-revoltee.com/prof-ou-pailla…
– On ne s'attendait à rien, mais on est quand même déçus –
Pourquoi les médias indépendants sont-ils absolument nécessaires ? Un exemple concret, survenu cette semaine, en pleine tempête autour de la dissolution de notre média.
L'équipe de @Qofficiel, célèbre émission du groupe TF1 – propriété de la multinationale Bouygues – a débarqué à Nantes pour la procédure de dissolution qui nous vise. Notre équipe a accepté de leur répondre.
Il faut dire que Quotidien a longuement insisté pour nous interroger : après plusieurs appels et relances, nous avons réservé l'arrière salle d'un bar pour recevoir ces messieurs.
Pourquoi les médias indépendants sont ils absolument nécessaire ? Un exemple. L'équipe de Quotidien, du groupe TF1 (propriété de la multinationale Bouygues), a débarqué à Nantes pour parler de la procédure de dissolution qui nous vise.
Notre équipe a accepté de leur répondre.
Il faut dire que Quotidien a longuement insisté pour nous interroger.
Il a fallu de la patience ! Une heure de questions malhonnêtes et accusatrices. Que nous avons démonté tranquillement, sans oublier de clasher les crapules qui nous gouvernent. Qu'en reste-t-il dans le sujet ?
Devinez quoi ? Rien. Pas une seconde. Le "journaliste" a réussi l'exploit de dénoncer des extraits de notre revue, filmée en gros plan, mais en coupant les réponses que nous lui avons faite à ce sujet. Fabuleux. Tout le reste est du même style. Images "chocs" de la manif,
- Plusieurs milliers de personnes dans un cortège calme et hétéroclite -
Jeudi 27 janvier, les syndicats appelaient à une grève générale contre la vie chère et la précarité.
Une série de revendications se sont greffées à cet appel : la mobilisation des enseignants, les luttes dans les lycées, le refus de l'autoritarisme du gouvernement, et bien d'autres choses. Bref, un ras-le-bol général.
Dès le matin, les lycéens et lycéennes ouvrent le bal. Aux Bourdonières, bastion de la mobilisation des dernières semaines, un blocus a lieu, réchauffé par quelques feux, éteints par les pompiers. Dans ce lycée, la répression avait été particulièrement féroce la semaine dernière.