Sur Inter, Tony Comiti, le producteur de Zone Interdite, raconte n'importe quoi sur l'étudiante en droit portant le hijab, à laquelle la production aurait menti sur l'objet du reportage, en affirmant notamment que le voile est interdit dans l'espace public. C'est faux.
Voile, croix ou kippa sont autorisés dans l'espace public conformément au principe de la liberté religieuse, article 10 de la DDHC: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi"
Article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme: "La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles prévues par la loi". Est interdit le port de toute "tenue destinée à dissimuler son visage" depuis 2010.
Le producteur de Zone Interdite balaye toutes les critiques alors que la réalisatrice du reportage a contacté les témoins pour "un documentaire sur la laïcité et le vivre-ensemble"... et pas sur l'islamisme, comme le montre Arrêt sur Image.
L'étudiante a annoncé porter plainte.Sur "TPMP", elle a réitéré ses critiques de l'émission, qui a "trahi" ses paroles. Son avocat affirme "représenter d'autres interviewés du reportage, qui souhaitent également porter plainte arretsurimages.net/articles/m6-et… #ZoneInterdite #Islam
Alors oui, la profession s'indigne des menaces de mort proférées contre Ophélie Meunier et c'est tout à fait à son honneur. Mais on peut soutenir la présentatrice de Zone Interdite tout en critiquant les méthodes scandaleuses de ce reportage.
Vous savez qui encaisse les critiques, justifiées, des gens en colère contre les journalistes après ce genre de sujets? Nous, les journalistes en région/local. Difficile d'établir un lien de confiance face à ce genre de manipulations...
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