1/ Faut-il voter Pécresse dès le premier tour pour faire barrage à Zemmour, Macron et Le Pen?
2/ Evidemment, je fais de l'humour noir, mais ça donne le niveau de pensée des gens qui, issus de la social-démocratie et soumis à au crétinisme sondagier, auto-réalisateur, persistent à gonfler les rangs (sondagiers) du macronisme.
Et bien moi non.
3/ Macron III? Jamais.
Je ne vois aucune différence de nature entre Blanquer et Zemmour. De légères nuances, entre l'un, plus attaché à l'OAS et l'autre au pétainisme mais je ne vois même pas de degré d'intensité dans l'abjection.
Ils atteignent mon degré de saturation.
4/ Je ne vois aucune différence de nature entre Ciotti et Darmalin. Et pas même de degré d'intensité dans l'ignominie et la corruption.
Aucune.
5/ Ce quinquennat a été le pire de ma vie, et de loin. Sarkozy, après la crise bancaire de 2007-2008 a rangé ses projets au placard. Sous Macron, la crise sanitaire a permis de gagner 20 ans de mesures de destruction de la société.
6/ Quel niveau de dégueulasserie faut-il pour commander la mutilation de manifestants, la lacération de tentes de réfugiés de guerre, le vol de leur chaussures, de leurs téléphones portables, de leurs effets personnels?
A quelle ligne rouge vous arrêtez-vous, bon sang?
7/ Quel niveau d'obscurantisme criminel faut-il pour ne pas consentir un seul euro d'investissement dans la qualité de l'air, qui est le vecteur de la pandémie?
Les 150 000 morts de Macron, car je le tiens pour personnellement responsable, il n'y aura ni oubli, ni pardon.
8/ Le macronisme est un néolibéralisme managérial qui s'est barbarisé, qui est passé de la promesse libérale à la promesse illibérale et autoritaire. Un trumpisme pour cadre commercial.
Quelle différence avec l'autre illibéralisme autoritaire, celui du bloc national-identitaire?
9/ Un électorat différent? Certainement. Mais au delà de ça, qui peut ne pas voir que ce sont les deux mâchoires d'un même piège à cons? Qui?
Il faut en finir avec ça et ne rien céder. Pas un pouce. Pas un gramme. S'il faut entrer en Résistance, entrons en Résistance.
10/ L'asepsie minimale est d'exclure le bloc de droite (Pécresse, Le Pen, Macron, Zemmour), largement indifférencié même si leurs électorats ne se supportent pas mutuellement et jouissent de s'entre mutiler.
11/ Je ne me connais pas d'ennemi chez celles et ceux qui entendent maintenir les libertés publique. Que l'illibéralisme autoritaire soit, sondagièrement, aux deux tiers de l'électorat, je m'en fous: aucune complicité avec ceux là.
Aucune ennemi en deça de cette ligne rouge.
12/ Oui, nous serons minoritaires à entrer en Résistance. La Résistance est par nature un devenir minoritaire: elle est le refus de bêler avec le troupeau qui va à l'abattoir.
Elle est la capacité à dire:
Non!
Non!
Non!
13/ Quelle est la différence entre Sciappa et le Pen?
Le lissage brésilien sur Tiktok…
Voilà l'exacte nature du macronisme: un tapis rouge à la barbarie nappée de marketing "fun".
Abjection.
Abjection totale.
14/ Je n'ai pas la naïveté de croire qu'on peut faire changer les gens d'opinion sur Twitter. Mais au moins, j'obtiendrai peut-être qu'on ne vienne pas me demander si malgré tout, il ne faudrait pas envisager dans le cadre d'un moins pire avec pince à linge…
NON
NON
NON
JAMAIS
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1/ Le macronisme est un trumpisme pour cadres sortis des usines à crétiniser que sont les business schools. Le niveau d'obscurantisme qu'il faut pour produire ça et SURTOUT, n'avoir pas dépensé UN euro, pas un seul, dans la qualité de l'air…
2/ Ce spot de désinformation obscurantiste (il n'y a pas un seul article scientifique ayant prouvé une seule contamination de SARS-CoV manuportée) ne date pas d'il y a deux ans, mais de cette semaine.
3/ Je refuse me laisser enfermer dans le choix entre deux obscurantismes: celui des anti-vax ou celui du macronisme. Du reste, ils se rejoignent grandement dans l'indifférence aux morts qui s'accumulent, dans la barbarie, dans le déficit de pensée et dans l'abjection.
1/ C'est important de ne pas laisser des choses fausses circuler et de donner les éléments d'appréciation scientifique.
Sur la transmission manuportée de SARS-CoV-2, il n'existe pas un seul cas documenté de transmission par les mains. Pas un seul.
2/ Ce type d'article montre le temps de survie sur des surfaces, pas une voie de transmission. Lorsque le gel hydro-alcoolique a été imposé partout, la gastro a disparu (et c'est bien) mais le R0 du Covid n'a pas bougé d'un poil (preuve épidémio).
3/ On comprend pourquoi sur les modèles animaux: les voies respiratoires hautes (nez pour Wuhan-1, Alpha et Delta, gorge pour Omicron) sont les lieux privilégiés de la primo-contamination, difficile à atteindre avec les doigts.
1/ Pourquoi y-a-t'il une focalisation de la question climatique autour du nucléaire? Parce que ça permet d'éluder, précisément, la question du réchauffement climatique en l'enfermant dans un débat dont les termes sont en général mal posés.
2/ En particulier, le milieu qui entend ne rien faire pour juguler le réchauffement climatique (motif qu'on voit bien avec la crise du Covid) s'est rabattu du climato-négationnisme à la répétition infinie d'éléments de langage indigents pour polariser le débat avec les écolos.
3/ La production électrique, ce n'est pas vraiment le problème. Les centrales existantes, il faut les entretenir, les faire durer un peu. Les nouvelles seront livrées 30 ans trop tard pour avoir une influence dans les temps sur le mur climatique.
Notre collègue Fariba Adelkhah est détenue en Iran depuis 981 jours. La liberté académique n'est pas négociable.
Partout où il y a des Ayatollah, des Zemmour, des Blanquer, il nous faut nous dresser pour défendre une liberté effective de recherche.
Ce n'est pas une revendication corporatiste et aristocratique. Si les chercheurs sont soumis à un pouvoir politique, économique, social ou religieux, il devient impossible de servir la société en disant le vrai sur le monde.
Il n'y a pas de défiance de la société vis-à-vis de la science. Il y en a une, avec raison, vis-à-vis des conflits d'intérêts. Il y en a une quand la "raison" est invoquée pour museler le débat démocratique.
Il n'y a qu'une réponse possible à cette attente de la société.
Comment pendant la crise bancaire de 2007-2008, la crise sanitaire a permis le transfert massif d'argent public vers les détenteurs du capital financier — la sphère actionnariale.
On entre maintenant dans l'autre phase de la pompe Shadock à Phynance… liberation.fr/economie/super…
Il s'agit maintenant d'envoyer les usurpateurs répandre sur les plateaux des chaînes en continu des milliardaires qu'il y a une "dette", que l'Etat doit tenir son ménage en bon père de famille et qu'en conséquence, il faut détruire les systèmes de solidarité.
Qui? Peu importe.
Pécresse, Le Pen, Macron et Zemmour, en s'adressant à des segments du marché électoral distincts, auront rigoureusement la même politique économique…
Et on ne sait même plus bien qui est le plus menaçant pour les libertés publiques.
C'est très éprouvant à regarder mais cet extrait permet de comprendre la différence fondamentale entre la liberté académique, avec son devoir d'éthique intellectuelle, et le "free speech" de l'Alt-Right blanquero-zemmouriste.
La liberté académique, contrairement à ce que défendent les néo-maccarthystes, n'est pas le droit de déverser ses opinions, sans méthode, en dehors de toute norme de probation et de véridiction savante.
Le blanquero-zemmourisme avec sa nébuleuse de croisés anti-woke, est une menace pour tous ceux qui s'efforcent de dire le vrai sur le monde, avec éthique et surtout, dans la confrontation intellectuelle avec ceux qui produisent le savoir.