Les raisons de ces retournements de tendances sont bien sûr multiples. Mais ils doivent nous amener à nous montrer prudents dans l'analyse de tendances de consommation : (1) il y a toujours un écart entre le déclaratif des consommateurs et leur comportement réel. 5/7
(2) Ne confondons pas nos désirs (de plus de durabilité ou de consommation plus responsable) avec la réalité. (3) Qu'on le déplore ou pas, il n'y a pas nécessairement de sens de l'histoire en la matière. 6/7
(4) Si le citoyen qui répond aux sondages se veut vertueux (pour sa santé, la planète, le revenu des producteurs...), le client, lui, regarde avant tout les prix et les promos, a fortiori dans une période de préoccupations autour du pouvoir d'achat et d'inflation. 7/7
2 illustrations récentes : (1) 40% des personnes sondées déclarent finir les fins de mois en se restreignant.
(2) Le discounter Action vient d'ouvrir son 2000e magasins en Europe. Il y en a 650 en France. Rappelons qu'Action est arrivé en France en 2012 a ouvert son 1er magasin à Paris intra-muros seulement en 2021. lsa-conso.fr/action-ouvre-s…
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Ce rapport publié en 2015 (la-fabrique.fr/fr/publication…) alertait déjà sur le fait de "ne pas se laisser enfermer par un modèle de gastronomie à la française, privilégiant le haut de gamme et les spécificités régionales". 2/5
Idem pour le rapport "Quel avenir pour l’agriculture ? Les 4 scénarios en 2040" (synthèse : wikiagri.fr/articles/quatr…). 3/5
La science reste crédible aux yeux des Français : selon le Baromètre de la confiance politique publié en janvier 2022, 82% font confiance à la science. Pour L. Rouban, la science est une institution sociale au même titre que la famille, l’école, la justice ou l’armée. 2/8
En revanche, la science paraît être moins crédible lorsqu'elle est associée au pouvoir : plus une institution scientifique se rapproche de la sphère gouvernementale et plus la confiance diminue. 3/8