Nouveauté : les données par statut vaccinal selon l'ancienneté de la dose de rappel. #Covid19
Le taux d'hospitalisation chez les 60-79 ans ayant reçu leur rappel il y a plus de 3 mois est plus élevé que chez ceux l'ayant reçu récemment, signe que l'immunité s'estompe.
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On a un constat similaire, mais de façon moins marquée, chez les plus de 80 ans (je ne saurais expliquer pourquoi le pic est bien plus tôt chez les 60-79 ans).
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On constate aussi un petit écart entre la courbe verte (rappel il y a moins de 3 mois) et celle bleu ciel (rappel il y a au moins 3 mois) s'agissant du taux d'admissions en soins critiques.
Les données sont bruitées chez les plus de 80 ans car peu d'entre eux vont en SC.
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Voici les risques relatifs (dans le rapport de la Drees, à l'origine de ces données).
Par rapport à un non vacciné, le risque d'hospitalisation chez un vacciné avec rappel remonte après 3 mois, mais il reste nettement moins élevé que sans rappel.
Autrement dit, la protection vaccinale contre l'hospitalisation chez les 60-79 ans est de 83% dans les trois mois qui suivent l'administration d'un rappel, mais elle descend à 66% au bout de minimum trois mois, par exemple.
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Bref, ces données iraient a priori dans le sens d'un deuxième rappel chez lez personnes âgées d'au moins 60 ans.
Elles sont d'ailleurs évoquées dans l'avis de la HAS, qui recommande un deuxième rappel dès 65 ans pour les personnes à haut risque.
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Il est encore trop tôt pour avoir de telles données distinguant l'ancienneté du rappel chez les moins de 60 ans, car les effectifs sont trop faibles.
En effet, la vaccination n'a été ouverte à tous qu'à la toute fin du mois de novembre.
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⚠️ Attention : comme toujours, ces données - loin d'être parfaites - comportent des limites. La principale d'entre elles étant que les comorbidités et les infections passées ne sont pas prises en compte.
A suivre pour consolidations, donc.
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Je précise pour finir que mes graphiques dans les trois premiers tweets ne portent que sur les patients hospitalisés "pour Covid" et pas sur ceux "avec Covid" (infectés mais soignés pour autre chose), afin d'éviter ce biais.
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Outre les oiseaux, H5N1 infecte de plus en plus de mammifères. Aucun cas humain en France encore, mais cela semble inéluctable.
Il pourrait apparaître au Centre national de référence des infections respiratoires de l'Institut Pasteur, dirigé Marie-Anne Rameix-Welti.
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Dans ces congélateurs en plein Paris, on trouve du H5N1 humain importé d’Asie il y a plusieurs années. Si cas apparaît en France, "on se jettera dessus pour le séquencer !"
12 000 prélèvements y sont analysés chaque année, dont une cinquantaine de suspicions de H5N1.
Après les vaccins #Covid qui ont sauvé des millions de vies, des traitements arrivent contre les cancers, diverses maladies, etc : "On entendait, au départ, que cela ne marcherait pas." ⤵️ @le_Parisien
Le concept est simple : déclencher une réponse immunitaire spécifique et durable. Un ARNm est un mode d’emploi apporté aux cellules humaines pour qu’elles fabriquent des protéines spécifiques.
Contre le cancer, de l’ADN de la tumeur est prélevé puis transformé en ARNm...
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... administré au malade pour lui permettre de fabriquer une réponse immunitaire contre la tumeur qui l’assaille.
Les avantages d’un tel vaccin dit thérapeutique : un traitement personnalisé, très efficace, peu d’effets indésirables par rapport à la chimiothérapie, etc.
🏥 Les infections nosocomiales représentent un "problème majeur de santé publique" : 6 % des patients hospitalisés en France en attrapent une durant leur séjour et 4 000 malades en meurent chaque année.
Le patient peut attraper un virus ou une bactérie à cause d’un appareil mal nettoyé ou d’un soignant lui-même infecté, se faire contaminer par ses propres pathogènes (surtout si défenses immunitaires diminuées), etc.
🚬 Le gouvernement souhaite taxer les produits du vapotage...
... mais "attention au signal envoyé, car il ne faudrait pas décourager les gens qui prennent la cigarette électronique pour arrêter", préviennent des médecins.
Un flacon de 10 mL, vendu entre 5 et 7 euros, pourrait voir son prix grimper de 30 à 50 centimes d’euros selon la teneur en nicotine, si cette mesure était bel et bien votée par le Parlement à l’issue des débats à venir.
Cette piste avait déjà surgi l'année dernière.
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Alors oui, la cigarette électronique peut être efficace pour arrêter de fumer (les chiffres sont impressionnants).
Pour autant, la vape risque aussi d'être une porte d’entrée vers le tabac chez les jeunes, surtout avec des produits très attractifs.
Ce médicament est un antiviral, basé sur la molécule lenacapavir. Il agit sur la capside, la partie du virus qui entoure son génome. Pour schématiser, "il empêche le virus de créer des copies et de se multiplier en agissant sur ce bouclier", avec plusieurs modes d'action 👇
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Le lenacapavir est déjà utilisé pour traiter certains malades. Il arrive désormais en préventif (PrEP/prophylaxie pré-exposition) pour les personnes exposées au VIH mais qui ne l’ont pas attrapé.
Efficacité très élevée dans les essais cliniques, un possible "game changer".
❗ C'est le chaos aux @CDCgov, la grande agence de santé publique américaine, déjà soumise ces derniers mois à de nombreux licenciements et la volonté du ministre Robert Kennedy Jr. d'imposer de nouvelles recommandations vaccinales.
On va rembobiner le fil, en cinq actes ⤵️
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Acte 1 : le Washington Post rapporte mercredi soir que la directrice, Susan Monarez, quitte son poste.
Elle serait en désaccord avec la politique de RFK Jr (licenciements, nominations d'experts, etc.). Le ministère de la Santé la "remercie pour son service dévoué".
Acte 2 : ses avocats assurent qu'elle "n'a ni démissionné ni reçu de notification de la Maison Blanche indiquant qu'elle ait été licenciée" et accusent publiquement RFK Jr "d'instrumentaliser la santé publique à des fins politiques".