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"L’humanité dispose de moins de 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre". Cette information a été beaucoup reprise à la publication du dernier rapport du #GIEC. En réalité, il n’y a pas vraiment de décompte qui tienne. Voici pourquoi :
"L’humanité dispose de moins de 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre". Cette information a été beaucoup reprise à la publication du dernier rapport du #GIEC. En réalité, il n’y a pas vraiment de décompte qui tienne. Voici pourquoi :
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Le GIEC indique que notre pic d’émissions de gaz à effet de serre (le moment où les émissions sont au plus haut, avant que la courbe ne redescende) doit intervenir “au plus tard avant 2025”.
➡️ il nous resterait donc 3 ans.
Sauf que :
Le GIEC indique que notre pic d’émissions de gaz à effet de serre (le moment où les émissions sont au plus haut, avant que la courbe ne redescende) doit intervenir “au plus tard avant 2025”.
➡️ il nous resterait donc 3 ans.
Sauf que :
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Le GIEC indique également que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être divisées par deux d’ici 2030 pour respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement à +1,5 °C.
➡️ il nous resterait donc 8 ans.
Alors, qu'en penser ?
Le GIEC indique également que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être divisées par deux d’ici 2030 pour respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement à +1,5 °C.
➡️ il nous resterait donc 8 ans.
Alors, qu'en penser ?
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3 ans ou 8 ans : ces deux informations ne sont pas contradictoires. Dans le premier cas, l’objectif est d’atteindre un pic d’émissions, dans le second, il s’agit de diviser ces émissions par deux.
Mais alors, concrètement, combien de temps a-t-on pour nous prémunir du pire ?
3 ans ou 8 ans : ces deux informations ne sont pas contradictoires. Dans le premier cas, l’objectif est d’atteindre un pic d’émissions, dans le second, il s’agit de diviser ces émissions par deux.
Mais alors, concrètement, combien de temps a-t-on pour nous prémunir du pire ?
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“Il n’y a pas de seuil en deçà duquel il n’y aurait pas de risque, ni au-delà duquel il n’y aurait plus de moyen d’action” indique @CelineGuivarch, coauteure du volet 3, rapport 6 du #GIEC.
“Il n’y a pas de seuil en deçà duquel il n’y aurait pas de risque, ni au-delà duquel il n’y aurait plus de moyen d’action” indique @CelineGuivarch, coauteure du volet 3, rapport 6 du #GIEC.
https://twitter.com/audreygarric/status/1511447844892426241?s=19
6/10
Nous vivons dans un monde réchauffé de 1,1 °C, et déjà, 1 personne sur 2 a manqué d'eau en 2021, les pénuries alimentaires se multiplient, la moitié des espèces vivantes migre pour fuir le réchauffement, et la moitié de la Grande Barrière de Corail est morte en 2 ans
Nous vivons dans un monde réchauffé de 1,1 °C, et déjà, 1 personne sur 2 a manqué d'eau en 2021, les pénuries alimentaires se multiplient, la moitié des espèces vivantes migre pour fuir le réchauffement, et la moitié de la Grande Barrière de Corail est morte en 2 ans
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Chaque fraction de degré supplémentaire aggrave le dérèglement du climat, et augmente les impacts pour notre planète, le vivant, et les écosystèmes dont nous dépendons.
Chaque fraction de degré supplémentaire aggrave le dérèglement du climat, et augmente les impacts pour notre planète, le vivant, et les écosystèmes dont nous dépendons.
8/10
Il n’est donc pas trop tard pour agir. Le moment où nous atteindrons 1,5 °C n'est pas le plus important dans notre combat. Ce qui importe le plus, c'est que nous fassions notre possible pour limiter le réchauffement au plus bas.
Il n’est donc pas trop tard pour agir. Le moment où nous atteindrons 1,5 °C n'est pas le plus important dans notre combat. Ce qui importe le plus, c'est que nous fassions notre possible pour limiter le réchauffement au plus bas.
9/10
L’avenir climatique appelle nos sociétés à un changement profond. Il est amorcé : les coûts de plus en plus faibles des énergies renouvelables, et leurs gains de performances, sont l’une des principales sources d’espoir que nous apporte la lecture du rapport du GIEC.
L’avenir climatique appelle nos sociétés à un changement profond. Il est amorcé : les coûts de plus en plus faibles des énergies renouvelables, et leurs gains de performances, sont l’une des principales sources d’espoir que nous apporte la lecture du rapport du GIEC.
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Cependant les investissements et les politiques climatiques actuels nous placent sur une trajectoire dramatique (+3,2 °C). Nous vivons un moment unique : les problèmes comme les solutions sont + importants que jamais. Notre décryptage complet ⤵️#GIEC greenpeace.fr/rapport-du-gie…
Cependant les investissements et les politiques climatiques actuels nous placent sur une trajectoire dramatique (+3,2 °C). Nous vivons un moment unique : les problèmes comme les solutions sont + importants que jamais. Notre décryptage complet ⤵️#GIEC greenpeace.fr/rapport-du-gie…
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