[À DÉROULER] Emmanuel Macron veut réserver aux Républicains le même sort qu'aux socialistes en 2017.
Depuis sa réélection, le chef de l'État se tourne à nouveau vers la droite. Et cherche à décrocher ces députés #LR tentés de suivre la consigne de Nicolas #Sarkozy.
Pendu au téléphone depuis sa réélection, Emmanuel Macron s'est entretenu dans les heures qui ont suivi le second tour avec ses deux prédécesseurs. François Hollande, lundi, par courtoisie républicaine. Nicolas #Sarkozy, dès dimanche soir, par intérêt politique.
« La question, c'est combien de députés LR peuvent rejoindre la majorité», résume-t-on crûment dans l'entourage d'Emmanuel #Macron. Quitte à provoquer des sueurs froides chez les Marcheurs. Ceux de la première heure, mais pas seulement.
La semaine dernière, le patron des députés LR, Damien Abad, a été discrètement reçu à l'Élysée. Lundi, les messages de félicitations à Emmanuel Macron se sont multipliés chez les élus LR.
Le maire du Touquet et trésorier du parti, Daniel Fasquelle, a souligné le « très beau score» du président dans sa ville. Le député de l'Yonne Guillaume Larrivé s'est réjouit d'une « belle victoire (…) qui peut créer les conditions de la réconciliation nationale». Entre autres.
Matignon est un élément clé du puzzle. Emmanuel Macron y a déjà nommé deux ex-LR. Édouard Philippe en 2017, puis Jean Castex en 2020. Avec un certain succès, puisque la candidate de droite, Valérie #Pécresse, a plongé sous la barre des 5 % au premier tour. #ALire
[À DÉROULER] Le rapport de l'institut libéral Thomas More, que Le Figaro Magazine s'est procuré, démontre pour la première fois, chiffres à l'appui, que l'audiovisuel public déroge à ses obligations légales d'impartialité et de pluralisme.
↓ lefigaro.fr/medias/droite-…
Du 19 au 23 février 2024, l'institut a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public. Il les a classés selon leur sensibilité politique, et le résultat est édifiant :
Jean-Thomas Lesueur et Aymeric de Lamotte ont effectué ce travail avec une demi-douzaine de collaborateurs. Leur rapport est le résultat de deux mois et demi de travail. Ses auteurs ont consacré un temps considérable à définir des critères de classement.
[À DÉROULER] L'accord du 27 décembre 1968, qui facilite l'immigration des Algériens en France, a eu raison de ce qui avait été le cœur de la politique algérienne du général De Gaulle: éviter la submersion de la France par l'immigration.
En 1961, alors que 400.000 Nord-Africains sont en France, le général De Gaulle déclare: «C'est une fiction de considérer ces gens-là comme des Français. Il s'agit en réalité d'une masse étrangère et il conviendra d'examiner les conditions de sa présence sur notre sol.»
Or, à son départ du pouvoir en 1969, la population algérienne en France aura plus que doublé. Fondé sur le souci d'éviter à la France une algérianisation progressive de son territoire, la politique algérienne du général De Gaulle a paradoxalement abouti à son contraire. Pourquoi?
[À DÉROULER] Comment les militants #trans ont infiltré la Haute Autorité de santé
La HAS planche sur de nouvelles recommandations médicales pour la prise en charge des personnes transgenres. Mais son groupe de travail fait la part belle aux associations transactivistes.
Entre 2012 et 2020, les demandes d'opérations chirurgicales de réassignation ont été multipliées par 4 (plus de 450 demandes en 2020, selon l'Assurance maladie). Le nombre total de séjours hospitaliers liés au transsexualisme, lui, a triplé (1615 séjours en 2020).
Dans de nombreux pays, la précipitation avec laquelle les autorités ont donné droit aux revendications des trans est aujourd'hui critiquée par des médecins, voire des personnes ayant transitionné, qui dénoncent le manque de recul concernant l'accès à des opérations.
[À DÉROULER] «Ils ont accusé les enfants d'être transphobes»: à l'École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents
Une intervention de l'association OUTrans devant des classes de 4e du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents.
Dans leurs témoignages, les parents relèvent notamment que l'intervention d'OUTrans ne leur avait pas été annoncée. Du reste, la direction de l'École alsacienne semblait elle-même surprise de la teneur de cette intervention.
Les élèves ont été invités à s'exprimer sur leurs représentations du masculin et du féminin. Quand un intervenant explique qu'aujourd'hui, des hommes peuvent être «enceints», des élèves ont protesté – avant d'être sèchement recadrés par les intervenants.
[À DÉROULER] Frédéric Beigbeder: «Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois»
Notre chroniqueur littéraire publie un essai, «Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé», dans lequel il prend la défense de l’homme d’aujourd’hui.
«Être attaqué pour mes prises de position me choque moins que d’être vilipendé pour mon être. Il ne vous a pas échappé que je suis un mâle blanc hétéro de plus de 50 ans. C’est l’ennemi responsable de tous les malheurs du monde pour un nombre croissant de "déconstructionnistes"»
«Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois. J’en ai marre que l’hétérosexuel soit partout traité de connard, de beauf, de porc, de bourrin. Cela me choque autant que les homos traités de pédales ou de tarlouzes.»
Le 28 mars, à @CBernardins, lors de «La Nuit Blaise Pascal» organisée par le @FigaroHorsSerie, @fxbellamy a rappelé que si Pascal est un penseur de la modernité, il est aussi en un sens un conservateur.
Au cours de cette soirée, les spectateurs ont été plongés dans la querelle janséniste, qui enflamma le XVIIe siècle et Pascal, à travers la représentation de «Port-Royal» de Montherlant mis en scène par Jean-Luc Jeener.
La critique littéraire Laurence Plazenet a rappelé que «Les Provinciales» de Pascal constituent une sorte d'œuvre collective car écrite à partir des mémoires de nombreux amis jansénistes de Pascal, et de son génie de la formule.