« (...) Après des années de lectures et de voyages (jusqu’en al-Andalus), et un emploi de copieur de manuscrits mathématiques, Ibn al-Haytham se décide enfin à publier le sien : le Kitāb al-Manāẓir (Traité sur l’optique). Son livre est alors une révolution.
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Contenant les premières explications et descriptions dans le domaine de la psychologie de la perception visuelle (posant de nouvelles bases en matière de perspectives dans l’art !) et des illusions d’optique, l’ouvrage expose également une réfutation d’Ibn al-Haytham..
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..quant à la théorie de l’intromission d’Aristote. Pour le savant arabo-musulman, c’est la lumière qui entre dans l’œil, et non le contraire. Il va notamment, pour le prouver, utiliser une chambre noire dont on lui doit l’invention et qui, plus tard, inspirera...
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...la création de l’appareil photo. Formulant de nouvelles lois quant à la réflexion de la lumière et de ses rayons, Ibn al Haytham émet également des idées inédites sur les aspects électromagnétiques de la lumière, sa vitesse et sa propagation.
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On lui doit même la première définition concrète du crépuscule. Il est en outre le premier à réaliser une description anatomique et détaillée de l’œil, ayant fait observer que le cristallin est la partie oculaire où se réalise le processus de la vision, démontrant comment..
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..l’image est transmise par le nerf optique au cerveau. Il y fait même la démonstration d’un problème de mathématiques qui, plus tard, portera son nom. Traduite le siècle suivant en latin, son œuvre a alors un impact considérable ; c’est notamment sur la base...
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...du Kitāb al-Manāẓir que les lunettes de vue sont inventées ensuite en Italie. Ailleurs, Ibn al-Haytham travaille sur la mécanique du mouvement, affirmant ce que Galilée et Isaac Newton prouveront plus tard : un objet en mouvement continue de bouger...
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...aussi longtemps qu’aucune force ne l’arrête. Dans son Shukūk ʿalā Baṭlamyūs, il bat en brèche les idées de Ptolémée dans les domaines de l’astronomie et de la cosmologie. Prouvant que la lumière émise par la Lune provient du Soleil, il traite si justement...
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...de l’attraction des masses que certains pensent qu’il avait connaissance de l’accélération gravitationnelle. (...) »
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« (...) Peint tel un imposteur ayant œuvré pour le compte d’un pouvoir cherchant sa légitimité dans les dires du Prophète ﷺ, tourné en dérision pour sa mémoire qui n’aurait été qu’un mythe servant le roman sunnite, certains ont même été jusqu’à voir en al-Bukhārī...
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...une construction historique née dans les salons orientalistes du continent européen. En usant seulement de raison, l’on ne peut en effet que s’étonner de ces récits faisant état de l’exceptionnelle capacité de rétention ayant fait la renommée de notre personnage.
« ʿAmr ibn al-ʿĀṣ est de ces Mecquois ayant embrassé l’islam sur le tard. C’est en effet après avoir longtemps participé aux campagnes anti-musulmanes depuis La Mecque, qu’il avait pris la route de Médine, trois ans avant le décès du Prophète ﷺ, pour venir s’y convertir.
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Il avait alors fait ses valises et professé sa foi nouvelle (avec) de Khālid ibn al-Walīd. C’est ensemble qu’ils vont mener les plus grandes batailles de l’Islam naissant. Alors qu’il est gouverneur de Palestine, 4 000 hommes lui sont affrétés, et l’ordre lui est donné...
« (...) Présent à chacun des prêches du Prophète ﷺ et à toutes les prières collectives, il n’échappe à aucun dire du Messager ﷺ dans sa mosquée, et il occupe son temps à les mémoriser et à les transmettre aux intéressés. Au contraire du reste des compagnons du Prophète ﷺ..
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...Abū Huraira n’a ni femme ni enfants, n’a aucun emploi, n’occupe aucune charge politique, il n’a ni commerce ni troupeau ou terrain à garder. Un récit, très fameux, fait d’ailleurs état d’une invocation faite par le Prophète ﷺ visant à aider Abū Huraira...
« Née autour de l’an 605 de l’ère chrétienne et devenue veuve en 624, Hafṣa était épousée par le Prophète Muḥammad ﷺ au mois de shaʿbān de l’an 3 de l’hégire (625G). Sa main avait été au préalable refusée par les deux compagnons et futurs califes...
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...ʿUthmān ibn ʿAffān et Abū Bakr. Étant la fille de ʿUmar ibn al-Khaṭṭāb, celui-ci devenait ainsi le beau-père du dernier des Messagers d’ALlāh ﷺ. Troisième femme à entrer dans la Maison du Prophète après le décès de Khadījah...
« Abū ʿAbd ALlāh Bilāl ibn Rabāḥ al-Ḥabashī est né à La Mecque vers 573 de l’ère chrétienne. Fils de Rabāḥ, un Arabe du clan Banū Jumah, il a pour mère une certaine Ḥamāmah, une princesse abyssine capturée plus tôt...
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...après la tentative de destruction de la Kaʿba par les armées du Royaume abyssin. Né en esclave, Bilāl est au service de la famille et bientôt nommé superviseur de la propriété familiale, quand, au début des années 610G, il entend qu’un Prophète...
« (...) Considéré comme le modèle à suivre dans tout et pour tout, le Prophète Muḥammad ﷺ est ainsi mimé par les musulmans dans le but de se conformer au mieux au Qurʾān. L’une des « mères des croyants », ʿĀʾisha, disait en effet de son époux ﷺ...
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...qu’il était tel « un Qurʾān qui marche sur la terre », et l’on sait que ses compagnons les plus proches l’observaient dans les moindres détails afin de mieux marcher dans les pas de celui qu’ALlāh a considéré comme la meilleure de Ses créatures.