J'ai réfléchi :
Non, je ne vais pas passer en privé. Non, je ne vais pas arrêter de faire de la prévention.
- Le #covidlong est réel, handicapant et une problématique gigantesque de santé publique
- Le #masque réduit les cas de transmission et devrait être obligatoire dans tous⤵️
les lieux clos à fort risque
- Il n'y a pas que les personnes âgées et les immunodéprimé.e.s qui sont à risque pour le covid long, on compte beaucoup d'enfants très handicapés. Et oui, même avec #Omicron
Ah et tant qu'on y est,
- Oui le #patriarcat est une violence systémique
et il faut croire et soutenir les victimes en priorité, non la cancel culture ça n'existe pas. Ce sont les vie des victimes qui sont brisées
- Oui les autres oppressions sont aussi systémiques (racisme, validisme, psychophobie, grossophobie, lgbtphobie etc.) en fait tout ce qui
s'éloigne des attentes du mâle blanc ouvre à des oppressions.
- Du coup, si, potentiellement All men.
- Non les personnes qui ont des troubles psychiques ne sont pas des agresseur.euse.s en puissance, ce sont souvent les premières victimes
- Si l'écriture inclusive fait partie
de la panoplie militante et a un intérêt
- Non on n'a pas besoin de l'avis des hommes cis pour choisir de garder un enfant ou un #avortement
- Non un homme ne peut pas être #féministe, il peut être un allié & pour être un allié peu importe la cause défendue, il faut commencer par
écouter les concerné.e.s avant d'espérer donner son avis.
- Oui, je suis pour les espaces de réflexions en non mixité
Voilà, maintenant si ça ne vous plait pas : si vous êtes directement concerné.e.s, on peut discuter. Si non et que ça vous défrise: barrez-vous. Là, y'en a marre
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Twitter, il y a une question que je rumine ces derniers temps : qu’est ce que tu aimes dans mon compte ? Parce que c’est peut-être la dysphorie ultra brutale du SPM qui parle mais je vais te mettre deux sondages dans ce fil et t’expliquer pourquoi je suis un peu découragée ⤵️
Les threads, comme les notes Patreon et les live Twitch (qui vont reprendre) me demandent pas mal de travail (que je fais avec plaisir, personne ne me demande rien et en plus c’est une passion/IR) mais j’ai l’impression que j’ai à la fois moins d’interactions et + d’insultes que
Lorsque je publie des photos plus légères (ce qui me fait aussi plaisir mais ne représente pas la même dépense d’énergie #maladiechronique). Je ne suis pas une influenceuse et je ne vais pas vraiment modifier qui je suis et ce que j’écris pour plaire mais du coup j’en viens à me
L'AUTODIAG
Chez les psy que je supervise, c'est une question qui revient beaucoup, iels semblent dérangé.e.s par le fait qu'un.e patient.e puisse venir avec déjà un autodiag en tête. De mon côté, je suis POUR L'AUTODIAGNOSTIC et je vais vous expliquer pourquoi : ⤵️
📍L'autodiag, c'est quoi ?
C'est le fait de poser sur soi-même un diagnostic, souvent à l'aide de ressources disponibles en ligne
⁉️ Pourquoi certain.e.s psy n'aiment pas ça ?
Iels me disent qu'iels ont l'impression que la personne se colle une étiquette, que ça réduit les
possibilités d'exploration dans la thérapie comme si la personne arrivait avec une idée dont elle ne voulait pas démordre. Iels peuvent avoir l'impression que ce qui intéresse les gens, c'est plus l'appellation que la prise en charge. Certain.e.s vont jusqu'à me parler de "mode"
"IL/ELLE EST COMME ÇA, TU NE LE.A CHANGERAS PAS" ! Vous n'en avez pas assez d'entendre cette phrase quand vous essayez de dire à un proche qu'un comportement vous blesse ? Surtout quand il s'agit d'un.e aîné.e ? Tellement souvent, mes patient.e.s me rapportent que c'est la ⤵️
réponse qu'iels ont reçue quand iels ont essayé de faire part de ce qu'iels ont compris en thérapie (notamment à leurs parents). Quand iels essayent d'expliquer qu'un comportement leur est toxique et d'initier une conversation qui pourtant n'appelle pas un très grand changement
On leur renvoie souvent qu'iels devraient accepter, ne pas essayer de changer l'autre, que ça ne sert à rien, que ça fait des histoires pour pas grand chose, qu'il faut mettre de l'eau dans son vin. Mais non, cette réponse n'est pas acceptable ! C'est une manière de ne même pas
VIVRE AVEC UNE MALADIE CHRONIQUE & DES HANDICAPS "INVISIBLES". Aujourd'hui, je "fête" mes 2 ans de covid. Dans 2 jours, mes 35 ans.
CECI EST MON CORPS, MON CORPS MALADE. Aujourd'hui + qu'il y a 2 ans, mon apparence correspond aux standards de "beauté". Les gens me complimentent⤵️
J'ai toujours vécu avec des handicaps "invisibles" : l'endométriose, le trouble autistique, le stress post-traumatique. Ils font partie de moi. Je ne les ressens pas comme une rupture de mon identité. Je me suis construite avec. Je ne connais pas autre chose. La maladie a
apporté cette cassure qui m'a fait me rendre compte de la chose suivante : les handicaps dits invisibles le sont surtout pour qui ne veut ni les voir ni les prendre en compte. En fait les douleurs de l'endométriose, les spécificités du TSA sont tout sauf invisibles. Mais j'ai
Aujourd’hui un #threadlapsy sur la PURETÉ DES SENTIMENTS (et le doute). Ça fait quelques temps que je souhaite écrire sur ce sujet après avoir entendu plusieurs patientes remettre en question la totalité de ce qu’elles ressentaient parce qu’elles doutaient parfois ⤵️
Par exemple : une de mes patientes me disait que, parfois, elle avait l’impression de moins aimer son conjoint quand il faisait des choses qui lui déplaisaient. Elle pouvait le trouver un peu ridicule, un peu gauche ou juste pas conforme à l’idée qu’elle avait de l’amour
idéal et à ce moment, parce qu’elle avait ressenti quelque chose de “négatif”, elle remettait en question l’intégralité de ses sentiments.
Une autre de mes patientes, quand elle a un reproche légitime à faire à son conjoint, préfère presque condamner la relation entière plutôt
C'est le dernier jour de l'année, je vous propose donc qu'on se fasse un #Threadlapsy sur la pratique des résolutions de fin d'année, des bilans, etc.
En espérant que ça puisse alléger ce marqueur du temps qui file pour certain.e.s ici qui sont peut-être comme moi, c'est à dire
rattrapé.e.s par des angoisses au moment des "comptes".
D'abord, je ne suis pas contre cette pratique rétrospective, elle permet de se retourner sur soi, sur l'usage qu'on a fait de son temps. Elle permet de s'interroger pour savoir si on s'est senti.e à notre place, si on a pu
être nous-même, écouter nos besoins et nos limites.
C'est juste que je trouve que caler cette introspection à une date fixe, déjà très chargée symboliquement, à une période de fêtes familiales qui réactive parfois des vécus douloureux n'est en fait pas vraiment le meilleur moment