Jour 131 au procès des attentats du #13Novembre
Les accusés sont revenus dans le box
On va continuer à entendre les plaidoiries d'avocats de parties civiles. Ceux qui s'étaient concertés pour une plaidoirie commune ont conclu hier soir.
Aujourd'hui, plaidoiries individuelles.
L'audience reprend, avec donc tous les accusés. Et Me Mathieu Riberolles s'avance vers la barre : "Une audience comme on n'en avait jamais vue". Le ton est très grave, solennel. "Des larmes et des peines à en crever", plaide-t-il. #13Novembre
Me Riberolles parle des témoignages du mois d'octobre, de toutes celles et tous ceux qui ont dit leur culpabilité de ne pas avoir été tués. Si injuste ressenti d'une culpabilité qui ne devrait pas exister. #13Novembre
Me Riberolles plaide pour Anne-Laure Arruebo, assassinée à la terrasse de La Belle Equipe, "d'une balle dans la tête". "Elle ne viendra pas témoigner". Elle était avec une amie, Cécile. #13Novembre
Me Riberolles : "Pour se protéger des terroristes, elle avait un dé à coudre et du fil à tisser".
Elle seule sait quel terroriste lui a tiré dessus avant qu'elle ne s'écroule, dit l'avocat. #13Novembre
Pendant que Me Riberolles plaide, 2 photos d'Anne-Laure Arruebo sur grand écran : sourire sur une, sourire triste sur l'autre.
"Elle avait 36 ans, elle était douce et discrète comme sa mère, et pouvait se montrer intransigeante comme son père" dit l'avocat. #13Novembre
Me Riberolles rappelle qu'Anne-Laure Arruebo était douanière. "De là où elle est, elle continue à être douanière, même s'il n'y a plus de frontière". #13Novembre
Me Riberolles : "Pour sa famille et tous ceux qui l'aimaient, Anne-Laure Arruebo était une étoile. Anne-Laure était un roc, et les rocs ne meurent jamais". #13Novembre
Me Riberolles qui a plaidé avec beaucoup de justesse et de gravité se rassied. #13Novembre
Me @MontbrialAvocat commence à plaider pour Guillaume Barreau-Decherf, l'un des journalistes rock les plus brillants . "Il laisse derrière lui l'amour de sa vie, Carine, et leurs deux petites filles, Séraphine et Salomé". Guillaume a été assassiné au #Bataclan #13Novembre
@MontbrialAvocat Me @MontbrialAvocat plaide pour une vingtaine de victimes au total, dont certaines au Stade de France. Il plaide crûment, parle de cette victime qui n'a pas compris "la viande" qu'elle avait dans la bouche ce #13Novembre
@MontbrialAvocat Et Me @MontbrialAvocat entame une plaidoirie politique : "le terrorisme, c'est un crime commis pour des raisons politiques au nom d'une idéologie" #13Novembre
@MontbrialAvocat Me @MontbrialAvocat : "Nous avons été attaqués pour ce que nous étions, cette liberté formidable dans notre démocratie, insupportable pour le totalitarisme" #13Novembre
@MontbrialAvocat Me @MontbrialAvocat : "C'est votre dernier procès, Monsieur le président" (Jean-Louis Périès va prendre sa retraite après le verdict), "c'est peut-être aussi mon dernier"... L'avocat ne le dit pas, mais il fait campagne pour les législatives. #13Novembre
@MontbrialAvocat Me @MontbrialAvocat : "Je vais me retirer en pensant à Carine et à sa fille" et les autres victimes...
"Je vais me retirer fier et je vais vous dire un dernier mot, ce procès, la réaction des uns et des autres : ça me donne de l’espoir". #13Novembre
@MontbrialAvocat Arrive l'avocat d'Elodie Breuil. Elle avait 23 ans. "Elle était joyeuse, belle, désordonnée, le soleil de sa mère". Elle a été assassinée au #Bataclan
Une balle dans le visage "comme un baiser du diable, elle n'a pas souffert", dit l'avocat, Me Fournier. #13Novembre
Me Fournier parle de la maman d'Elodie, Sylvie. Une partie du coeur de Sylvie a cessé de battre le soir du #13Novembre 2015 quand elle a appris la mort de sa fille. "La douleur irradie".
L'avocat parle des deux frères d'Elodie qui eux aussi, souffrent tant depuis l'assassinat de leur soeur. #13Novembre
Pendant que Me Fournier plaide, une photo noir et blanc d'Elodie, souriante, pétillante, jolie jeune fille, fauchée à 23 ans. Puis l'avocat en fait projeter une autre, en couleur. Elodie, ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus. "Elle nous regarde" dit l'avocat. #13Novembre
L'avocat explique qu'au début de ce procès #13Novembre, Sylvie, la maman d'Elodie voulait la perpétuité pour tous les accusés, et "elle a compris qu'ils étaient impliqués à des degrés divers"
L'avocat explique qu'au début, elle en voulait à la France ne pas avoir protéger sa fille, et puis durant ces mois d'audience, elle a compris que des policiers avaient fait tout ce qu'ils pouvaient. #13Novembre
Me Fournier, au président de la cour : "Sylvie, la maman d'Elodie Sylvie a été touchée par l’humanité que vous dégagez à travers l’inhumanité de cette tragédie" #13Novembre
Me Fournier dit que la famille d'Elodie a compris que les accusés n'étaient pas "des fous furieux", mais le grand frère, Arnaud "ne pardonnera jamais, non monsieur Salah #Abdeslam on vous oubliera pas, on ne vous laissera jamais tranquille !"
En référence aux mots d'Abdeslam
Puis une avocate plaide pour David, tombé au #Bataclan et qui laisse derrière lui une femme et deux enfants, dont l'avocate parle pudiquement. #13Novembre
Un autre avocat plaide pour Suzon, morte au #Bataclan Suzon avait 21 ans. A ses côtés, son frère Paul, 17 ans, a survécu. Avec une culpabilité dévastatrice. Et le jeune avocat, Me Pierre Thevenet, raconte cette famille dévastée. #13Novembre
Chaque soir, le papa de Suzon, médecin, dépose une bougie devant une photo de sa fille disparue.
Suzon avait un amoureux le #13Novembre, Tristan, lui aussi brisé.
Suit à la barre l'avocat de la famille de Chloé Boissinot, assassinée au Petit Cambodge. Elle avait 25 ans. Elle avait une soeur jumelle. Dans ses yeux bleus, la maman continue à voir le regard de Chloé. #13Novembre
La maman de Chloé Boissinot qui pendant longtemps a tenté d'aller voir Salah #Abdeslam en prison. Elle a fait de nombreuses demandes, toutes refusées. Elle voulait dire à cet "homme de la terreur" qu'il était d'une grande "lâcheté" #13Novembre
La maman de Chloé Boissinot veut dire aux accusés qu'ils ont perdu. Ils ont voulu "éteindre la musique" en attaquant une salle de concert et des terrasses mais "Paris reste la ville de la lumière, eux, ils restent dans l’obscurité de leur cachot" #13Novembre
Vient l'avocate de la famille de Jean-Jacques Amiot, assassiné à 68 ans, alors qu'il s'enfuyait du #Bataclan Il s'est écroulé devant la sortie de secours, "une balle dans la tête, face contre terre", dit l'avocate. #13Novembre
"Jean-Jacques Amiot était tout près de la vie sauve".
Il avait 68 ans. #13Novembre #Bataclan
L'avocate parle des deux filles de Jean-Jacques, Laetitia et Bérengère, à qui leur père manque tant. Elle parle des petits-enfants, qui n'ont que trop peu de souvenirs de leur grand-père, et qui savent qu'il y a "un silence" quand on parle du #13Novembre
Mais les petits-enfants se souviennent que leur grand-père était un homme qui avait "beaucoup d’humour" et racontent encore cette blague, quand leur papy avait éteint la télé et dit : "le dessin animé, c’est moi maintenant !" #13Novembre
Et l'avocate parle de Joëlle, la femme de Jean-Jacques. Ils ont vécu 38 ans ensemble. "Ils se sont rencontrés un jour et ne se sont plus jamais quittés" #13Novembre
L'avocate raconte Jean-Jacques et son métier de "sérigraphiste, il avait fait des autocollants : Je suis Charlie" #13Novembre
L'avocate brosse le portrait de Jean-Jacques Amiot, "un homme pudique, élégant, qui avait eu une enfance difficile, le gardait pour lui". Un homme qui avait "un humour corrosif qui faisait que toute personne qui le rencontrait avait envie de le rencontrer" #13Novembre
L'avocate parle de Jean-Jacques Amiot comme quelqu'un de "tellement généreux" qui "aurait été du genre à ouvrir les bras à ceux qui l’ont abattu" #13Novembre
L'avocate de la famille de Jean-Jacques Amiot : "Il fait partie de ces personnes qui manquent un peu plus à notre planète."
Dans la salle, discrète, sur un banc, sa femme Joëlle, écoute. #13Novembre
Puis Me Pierre-François Rousseau prend la parole. Pour trois victimes : Léa, Christian et Nicolas. Trois victimes qui ne se connaissaient pas avant d'aller au #Bataclan
Me Rousseau entame sa plaidoirie en se rappelant le premier jour de ce procès, le 8 septembre 2021, sous le soleil et le début d'un "long voyage" dans cette salle d'audience, pendant neuf mois. "On a voyagé en Syrie, on a voyagé dans l'intime" dit l'avocat, ton juste. #13Novembre
Me Rousseau parle de Léa, Christian et Nicolas avec des mots justes. Il décrit les "intranquilles" du #13Novembre Léa s'en est sortie grâce à sa copine Sophie, mais un homme est mort à côté d'elle et son corps a été comme un bouclier. #Bataclan
Me Rousseau raconte Christian, "colosse de 55 ans
fissuré depuis le #13Novembre. Comme dit Miossec, faut surtout pas le secouer, il est plein de larmes" #Bataclan
Me Rousseau : "Christian, il s'est sauvé mais il a marché sur des gens". Christian, la musique c'est sa vie. Batteur, puis régisseur. Et donc l'avant, et l'après #13Novembre
Et Me Rousseau raconte Nicolas, 30 ans : "Il a fui le #Bataclan, il a fui dans le cannabis, et maintenant il est libraire, il fuit dans la fiction" #13Novembre
Me Rousseau : "Il est seul mais pas tout à fait seul, il a trouvé une voie, celle du Seigneur". Me Rousseau cite Bernanos, un extrait que lui a envoyé Nicolas, pour les accusés, "dans le cachot en attendant la miséricorde" #13Novembre
Les accusés qui ont si souvent fait référence à leur Seigneur, leur Dieu, Allah. #13Novembre
Me Rousseau sur ce procès #13Novembre : "Comme tout voyage, on connait le départ et la fin mais on savait pas comment ça allait se passer". Comment allaient se passer tous ces mois dans la salle d'audience.
Me Rousseau rappelle au président le premier jour, le 8 septembre : "Salah Abdeslam s'est proclamé soldat #EI et vous avez dit j’avais noté intérimaire sur ma fiche et on a ri." #13Novembre
Me Rousseau : "Et ce que je retiens, il n'y a pas eu de haine, il y a eu de la fraternité dès le 10 septembre, un soir une partie civile vient apporter des biscuits aux accusés" #13Novembre
Me Rousseau : "beaucoup de parties civiles sont angoissées à l'idée que la fin du procès #13Novembre va laisser un grand vide. Vous devez montrer que votre verdict pas la fin d’un voyage mais le début"
Me Rousseau cite un avocat "jeune dans sa tête", l'immense Me Henri Leclerc qui a pour devise : "Je crois au matin" #13Novembre
Me Rousseau : "Si on porte cette robe, c’est qu’on croit au matin. Votre verdict doit nous faire croire au matin. Aussi pour tous ces enfants qui étaient dans le #Bataclan , ces orphelins, ces enfants du #13Novembre "
Me Rousseau veut croire au matin pour "ces enfants du #13Novembre qui sont nés de parents blessés dans leur chair, dans leur âme et aussi pour ces enfants qui sont nés en Syrie, dans des camps".
Me Rousseau espère que les accusés pourront faire un matin "le vrai djihad". "Celui que madame Mondeguer a si bien décrit, le djihad c’est pas la guerre, ça veut dire effort, celui qu’on fait sur soi-même", pacifiquement. #13Novembre
Me Rousseau clôt sa plaidoirie en pensant au matin, "où nous en aurons fini avec le #13Novembre "
Magnifique plaidoirie, juste et puissante, sobre et sensible, l'une des plus marquantes de ce procès.
Ce procès des attentats du #13Novembre doit s'achever à la fin du mois.
Sur @franceinter, ce dimanche 5 juin à 9h10 dans l'émission #Interception, je vous raconterai neuf mois d'audience sur les bancs.
A travers les confidences de Nadia, Aurélie, Yann, Catherine et d'autres.
Me Deniau arrive à la barre : "Je viens d'un des plus petits barreaux de France". Il vient de Normandie, pour plaider pour Cédric, dans l'immense salle d'audience du procès des attentats du #13Novembre
Me Deniau plaide pour Cédric, "1m90 de gentillesse". Il s'était installé en Normandie avec Fabienne et leurs deux bouts de choux. Le soir du #13Novembre, Cédric était au #Bataclan
Me Deniau : "Cédric s'est effondré juste avant de sortir. Il a été lâchement assassiné de deux balles dans le dos". Il a le temps de dire à son copain de concert qu'il se sent mourir. Le copain s'en sort et s'en veut. #13Novembre
Me Deniau décrit le chagrin des enfants de Cédric et de leur maman. Qui eux, "n'ont pas eu des larmes de crocodiles". #13Novembre
Et Me Deniau raconte que le fils de Cédric est venu à l'automne dans la salle d'audience. Depuis qu'il a vu les accusés, il a un peu retrouvé le sommeil, dit l'avocat. #13Novembre
Suit Me Virginie Le Roy qui vient plaider : "nous ne pouvons pas comprendre cette barbarie gratuite". Elle parle de "l'absurde, l'absurde qui rend fou, qui rend dingue" #13Novembre
Elle parle des accusés qui n'ont pas convaincu.
Et de la solidarité de cette salle d'audience, avec humanité. "Solidarité coagulée", dit-elle en reprenant l'image d'un de ses clients. #13Novembre
Me Le Roy, à la cour : "Les victimes vous demandent de les protéger. Nous n'avons pas le droit à l'erreur". #13Novembre
Me Marine Schwalbert, jeune avocate, s'approche de la barre : "Il y a des blessures qui ne pourront jamais guérir".
Elle plaide pour la famille de Germain, mort au #Bataclan le #13Novembre
Germain Ferey était au concert du #Bataclan avec la femme de sa vie, Anne. Il lui a dit de courir quand elle s'est retrouvée face à un terroriste. Anne a couru et survécu. Germain est mort, à 36 ans. Ils avaient une petite fille de 17 mois. Me Da Silva qui plaide aussi pour eux.
Me Da Silva qui dit que la maman de Germain a été convaincue par les excuses de Salah Abdeslam. Et même que "ça lui a fait du bien". #13Novembre
Un autre avocat, Me Mary, arrive à la barre. Changement de ton. Il parle des accusés comme des gens "banals", de la "voyoucratie occidentale", des hommes qui "fument", "vont aux putes", dit l'avocat. #13Novembre
Me Mary qui dit qu'il entend dire que "l'amour va triompher, que la fête va continuer" mais "la fin de la légèreté, ça nous concerne tous". #13Novembre
Me Mary : "Mais il faut vivre, retourner au travail avec un hurlement dans l'estomac. Il faudra vivre, amputé de cette légèreté". #13Novembre
Me Mary qui plaide pour Olivier, qui a continué à vivre, qui "a aimé très sincèrement", mais qui a au fond de lui cette colère, depuis le #13Novembre
Quelques dernières plaidoiries très brèves, et s'achève le 131e jour d'audience.
Compte-rendu web @franceinter à suivre
Je vous raconterai au micro neuf mois d'audience, à travers les mots de Nadia, Aurélie, Yann, Catherine, et d'autres, dont Me @NegarHaeri
A la barre, en ce 133e jour, la première avocate plaide pour une jeune fille de 16 ans, qui était en 1ère au lycée Hélène Boucher le #13Novembre 2015, et sa vie a basculé au #Bataclan, dans la fosse
Et teasing radio 📻 : Dimanche 5 juin, à 9h10, dans Interception, diffusion d'un reportage grand format.
@franceinter Le reportage radio que vous pourrez écouter dimanche 5 juin sur @franceinter dans l'émission #Interception raconte 9 mois de ce procès #13Novembre sur les bancs, à travers des confidences de victimes et de robes noires. Ils m'ont confié au micro comment ce procès les a changés.
@franceinter D'ici là, les comptes-rendus d'audience de la semaine seront sur ce fil et aussi dans les journaux radio avec @ChPiret
Pour les jolis croquis, toujours @ValPSQR
Jour 120 au procès des attentats du #13Novembre
La cour va poursuivre ses auditions de parties civiles.
LT @franceinter sur ce fil
Et @ChPiret à la radio
@franceinter@ChPiret L'audience reprend. Tous les accusés sont dans le box.
Un avocat s'approche de la barre pour de nouvelles demandes de constitutions de parties civiles, notamment pour les orphelins mineurs d'une rescapée des terrasses qui a mis fin à ses jours en novembre 2021. #13Novembre
Jour 118 au procès des attentats du #13Novembre
Aujourd'hui, la cour va entendre le célèbre juge Marc Trévidic, qui a été pendant 10 ans le visage de l'antiterrorisme français, l'un des meilleurs connaisseurs du terrorisme islamiste.
@franceinter Le juge Trévidic avait dû quitter son poste deux mois avant les attentats du #13Novembre car il arrivait au bout des dix ans incompressibles dans sa spécialité. Poste qu'il avait quitté à regret. A l'été 2015, le juge avait perçu l'imminence de nouveaux attentats d'ampleur.
@Arthur_Dvx@lifeforparis@franceinter@MathildeMunos Retour dans la grande salle d'audience du procès #13Novembre
Les bancs des parties civiles comme des journalistes très clairsemés.
Aujourd'hui, on doit entendre des témoins. Dont Marc Trévidic, qui fut longtemps juge antiterroriste.
Jour 112 au procès des attentats du #13Novembre
La cour va poursuivre l'interrogatoire de Salah #Abdeslam qui hier, a livré un récit inédit sur le soir des attentats. "C'est ma vérité" a-t-il plusieurs fois répété.
Dans ce récit livré d'une voix presque douce, Salah #Abdeslam a dit pour la 1ère fois qu'il était entré dans un café du 18e arrondissement de Paris, qu'il avait commandé une boisson, regardé les gens, jeunes, et qu'il avait renoncé à se faire exploser, "par humanité". #13Novembre
Cette parole de Salah #Abdeslam, livrée d'une traite, était "un bloc de vérité" selon certains avocats de parties civiles comme Me Topaloff. D'autres comme Me Chemla se disent "sceptiques". @Arthur_Dvx de @lifeforparis estime que c'est "une fable" pour "se dédouaner". #13Novembre