@franceinter Elle était la dernière à plaider, en défense, au procès des attentats de #janvier2015, pour l'accusé Pastor Alwatik, et elle avait alors eu l'impression que les parties civiles "avaient écrasé" les accusés, "parole confisquée". #13Novembre
@franceinter Me Marie Dosé : "On a eu peur que cette enceinte ne soit plus qu’un espace de parole, on a eu peur d’une justice réparatrice au coeur du procès, avant même que les accusés ne disent un mot. On a eu peur pour celui que nous défendons". #13Novembre
@franceinter Me Marie Dosé : "Cette justice restauratrice a été au coeur du procès pour Ali Oulkadi. Et elle s’est poursuivie dans les couloirs, vous le savez". Oulkadi qui comparaissait libre, et lors des pauses, des victimes sont venues discuter avec lui. #13Novembre
@franceinter Ali Oulkadi qui est jugé notamment pour avoir brièvement conduit Salah Abdeslam le 14 novembre à Bruxelles, au début de sa cavale. #13Novembre
@franceinter Me Dosé tâcle les avocats de parties civiles qui se sont comportés comme "des procureurs". Tâcle entre autres Me @Gerard_Chemla qui "a mis tout le monde dans le même sac, disant que les accusés se défendent comme des vendeurs de shit" #13Novembre
@franceinter@Gerard_Chemla Me Dosé rappelle qu'il faut individualiser. Et cite une victime qui a eu des mots si justes : "C’est pas parce qu’on souffre qu’on confond tout et tout le monde"
Pour l'avocate pénaliste, "c'est peut-être le plus beau moment d'audience" #13Novembre
Me Dosé rappelle que depuis son arrestation dans ce dossier, "Ali Oulkadi a perdu son travail. Pour être ici chaque jour à midi et demi, il devait dormir soit à l’hôtel Formule 1, mais ça coûtait 50 euros par jour, il ne pouvait pas" #13Novembre
Ali Oulkadi, qui a sa femme et ses trois enfants en Belgique, a donc choisi de loger avec Abdellah Chouaa, explique-t-elle. Tous deux accusés aux strapontins. Sous contrôle judiciaire. Viennent donc librement au procès #13Novembre
Marie Dosé : "Ali Oulkadi a rejoint M. Chouaa qui loue un abri de jardin. La dame qui leur loue, ils l’appellent Mamie. Elle croit qu’ils sont commis de cuisine. Elle a pas posé trop de questions. Ali Oulkadi lui a réparé son électricité, M. Chouaa lui porte ses courses".
Marie Dosé : "Je veux quand même juste que vous sachiez que son épouse, après son témoignage à la barre, elle n'a pas eu le droit de rester dans la salle. Elle n’aura jamais pu regarder le père de ses enfants, regarder ce qu’il affronte seul depuis neuf mois dans cette salle".
Marie Dosé rappelle les mots d'Oulkadi à la barre : "Il a dit ici : je voudrais remercier du fond du coeur les parties civiles qui viennent me dire bonjour, me font me sentir Ali" #13Novembre
Me Dosé raconte la détention provisoire qu'Ali Oulkadi a très mal vécu pendant 31 mois. Puis il a été placé sous contrôle judiciaire, en juin 2018. Peu avant, il y a eu une confrontation avec Salah Abdeslam #13Novembre
Abbdeslam qui en mars 2018, lors de cette confrontation était sorti de son silence pour défendre Oulkadi. #13Novembre
Me Dosé confie ensuite qu'au cours de ce procès, Ali Oulkadi s'est rendu pour la première fois au Bataclan. Avec H. Attou et A. Chouaa. "Ce sont des victimes qui les ont emmenés". Pour l'avocate, c'est "le plus beau pont" entre accusés et victimes. #13Novembre
Me Dosé qui dit qu'Ali Oulkadi a été "fracassé" par la détention. Mais "il est quelqu'un de bien", dit-elle. #13Novembre
La semaine dernière, les avocats généraux ont requis cinq ans de prison à l'encontre d'Ali Oulkadi. Sans mandat de dépôt.
Je remets ici le lien vers les peines requises par les trois avocats généraux.
Article @franceinter signé @ChPiret, dessin @ValPSQR radiofrance.fr/franceinter/pr…
Et Me Dosé revient sur ce qu'on lui reproche. Donc, le 14 novembre, H. Attou l'appelle, et le retrouve au café avec Salah Abdeslam qui en est au début de sa cavale. #13Novembre
Me Dosé : "Ali Oulkadi s'est tout de suite en voyant Salah Abdeslam qu'il y avait un problème, et le problème c'était Brahim", le grand frère de Salah. #13Novembre
Brahim Abdeslam était l'ami d'Ali Oulkadi. Mais Oulkadi a dit à l'audience que jamais il n'aurait pensé que son ami pouvait commettre des attaques terroristes. Quelques jours plus tôt, ils jouaient aux cartes. #13Novembre
Puis plus de nouvelles de Brahim Abdeslam. Alors Ali Oulkadi s'inquiète. Et quand Salah Abdeslam, le 14 novembre, lui annonce que son frère est mort, il lui dit aussi qu'il est "dans la merde". #13Novembre
Me Dosé s'insurge à la barre : "C'est ça le recel de terroriste ?!" Elle clame qu'Ali Oulkadi ne pouvait pas deviner que Salah Abdeslam était complice, car "il a joué les victimes" le 14 novembre, dans ce café, au début de sa cavale. #13Novembre
Ali Oulkadi qui a toujours dit qu'il ne se doutait pas que Brahim Abdeslam ait pu commettre des attaques terroristes. #13Novembre
Et Me Dosé rappelle qu'il faut juger Ali Oulkadi juste en fonction de ce qu'il savait de Brahim Abdeslam, son ami (même âge, Salah Abdeslam lui était "un petit", petit frère) #13Novembre
Donc toute la question est de savoir si Ali Oulkadi s'est rendu compte que Brahim Abdeslam était radicalisé au café Les Béguines où étaient projetées des vidéos de Syrie dont celle d'Abaaoud. #13Novembre
Me Dosé, avec humour, dit aux magistrats qu'il faut juger en imaginant ce qu'il pouvait savoir en allant aux Béguines. Elle fait un parallèle avec Les Deux Palais, le café face au palais de justice. Si on s'apercevait que le patron tenait les mêmes propos qu'Abdeslam, on irait ?
Me Dosé dit que celle qui a dénoncé Abaaoud a eu un immense courage. Mais "ce n'est pas la même histoire, elle n'apprend pas la mort de son meilleur ami dans un attentat" #13Novembre
Me Dosé s'insurge contre le fait que le PNAT estime que le simple fait qu'Ali Oulkadi ait fréquenté le café Les Béguines (où étaient diffusées des vidéos EI) = association de malfaiteurs terroriste. "C'est pas possible !" s'énerve-t-elle. #13Novembre
Car elle rappelle que Brahim Abdeslam était son meilleur ami, et que "personne le prenait au sérieux, il avait toujours un joint dans la main" #13Novembre
Me Dosé : "Et si A. Oulkadi était allé au commissariat dire attention, mon ami, quand il a fumé, il tient des propos inquiétants ?" Il ne se serait rien passé, dit-elle. La police ne serait pas venue, pense-t-elle. #13Novembre
Elle s'insurge qu'on l'accuse d'avoir dû savoir, comprendre que son ami Brahim Abdeslam était radicalisé donc, et que Salah Abdeslam avait participé aux attentats le 14 novembre #13Novembre
Me Dosé conclut : "Vous savez que Ali Oulkadi vomit ces attentats, vous savez qu'il ne partageait pas le "délire" de Brahim Abdeslam et ne le prenait pas.
Vous allez considérer que l’intérêt de son ami pour le djihad est un élément de l'association de malfaiteurs terroriste ?"
Me Dosé reprend les mots de l'avocate générale : "la justice et le droit doivent avoir ici le dernier mot"
Me Dosé estime qu'on ne peut retenir contre Ali Oulkadi, "le recel de terroristes et l’élément moral Association de malfaiteurs terroriste n’est pas constitué" #13Novembre
Marie Dosé se rassied. Me Dosé qui reste en dehors de ce prétoire, très engagée pour le retour des enfants de djhadistes détenus dans des camps en Syrie. Plusieurs victimes de ce procès #13Novembre ont le même discours qu'elle. Arguments humanistes et sécuritaires mêlés.
Me Judith Lévy arrive à la barre. Elle est l'associée de Me Marie Dosé. Judith Lévy n'a manqué aucun des 138 jours de ce procès #13Novembre
Me Lévy ne comprend pas la "différence de traitement entre Ali Oulkadi et Hamza Attou alors qu'ils ont fait la même chose". Attou encourt la peine la plus faible : 6 ans, pour recel de terroriste. Oulkadi risque 20 ans, mais le PNAT n'a requis que cinq ans de prison contre lui.
Me Lévy rappelle que sur le compte Facebook d'Ali Oulkadi : la photo de sa fille avec une girafe. #13Novembre
Me Lévy qui pensait comme Me Dosé que le PNAT renoncerait à poursuivre Ali Oulkadi pour association de malfaiteurs terroriste, "mais c'était sans compter sur ce triptyque : connaissance-complaisance-conscience" #13Novembre
Triptyque que Me Lévy critique, et elle critique le réquisitoire qui ne dit pas qu'on fumait du cannabis aux Béguines, "on parle juste d'un fan club de EI", mais elle estime que c'est faux #13Novembre
Elle rappelle qu'Ali Oulkadi à l'époque fumait du cannabis. Se fournissait aux Béguines (Hamza Attou livrait), aux Béguines où on pouvait fumer tranquille, Brahim Abdeslam lui-même fumait... #13Novembre
Elle rappelle que Brahim Abdeslam était le meilleur ami d'Oulkadi, mais que B. Abdeslam ne s'était jamais rendu chez lui, sa femme ne connaissait que son prénom #13Novembre
Me Lévy revient sur l'autre fait reproché à Ali Oulkadi, avoir accompagné Brahim Abdeslam à l'aéroport (départ en Syrie), mais dit-elle, Ali Oulkadi pensait qu'il partait en Turquie. Sans sa femme, mais il avait divorcé 3 mois plus tôt peu après le mariage au Maroc. #13Novembre
Méticuleusement, Me Lévy veut prouver qu'Ali Oulkadi n'aurait pas dû être jugé à ce procès #13Novembre mais au procès ParisBis.
Me Lévy : "Ali Oulkadi n'a rien à faire ici, il est cette pièce du puzzle qui ne mène nulle part" #13Novembre
Me Lévy ironise : "On est dans une logique les amis de mes amis sont mes amis" Ce qu'elle conteste. Elle estime que ni l'AMT ni le recel de terroriste ne peut tenir à l'encontre d'Ali Oulkadi. #13Novembre
Elle estime qu'il peut être condamné que pour recel de malfaiteurs. Peine encourue trois ans de prison. "Or, il a déjà purgé sa peine". 31 mois de détention. #13Novembre
Elle souhaite qu'il puisse retourner à Molenbeek, libre, emmener ses trois enfants à l'école et au foot, retrouver son épouse, reprendre son métier d'électricien. #13Novembre
Me Lévy @DoseLevy_Avocat conclut :"Nous souhaitions cela a été un honneur pour nous de défendre Ali Oulkadi. #13Novembre
@DoseLevy_Avocat Le président Périès annonce une suspension avant la prochaine plaidoirie.
Ali Oulkadi se dirige vers la barre et ses avocats pour les remercier de leurs plaidoiries. Me Marie Dosé et l'accusé Oulkadi se prennent dans les bras l'un de l'autre. Accolade chaleureuse. #13Novembre
@DelphineBOESEL Hamza Hattou est le plus jeune accusé de ce procès #13Novembre Le seul à risquer 6 ans de prison maximum pour recel de malfaiteurs terroriste.
6 ans ont été requis. Avec mandat de dépôt. Celui qui est depuis dix mois libre sur un strapontin, mais pourrait repartir en prison.
@DelphineBOESEL Me @DelphineBOESEL s'emporte contre les réquisitions "vengeresses" du parquet national anti-terroriste. Elle les estime injustes, pour ce "très jeune homme" qui ne "s'intéressait à rien" le soir du #13Novembre
@DelphineBOESEL Hamza Attou ne regardait pas les infos. D'après elle, ne pouvait pas deviner les attentats. #13Novembre
@DelphineBOESEL Elle raconte "ce très jeune homme" qui "a fêté ses 28 ans dans cette salle d'audience, sur un strapontin". Lui aussi a parlé à son avocate de la soeur d'une victime du #Bataclan qui lui parlait pendant le procès. "Il redevenait Hamza et pas un terroriste" #13Novembre
@DelphineBOESEL Et Me @DelphineBOESEL s'emporte contre les avocats généraux qui ont requis la peine maximale pour lui : 6 ans, en disant qu'ils n'ont pas réussi à le poursuivre pour association de malfaiteurs terroriste. Elle dit que s'il n'y a pas d'AMT ce n'est pas pour rien. #13Novembre
@DelphineBOESEL Et elle répète maintes fois que Hamza Attou était ce #13Novembre, "un très jeune homme", qui aimait bien conduire.
@DelphineBOESEL Elle égrène des voyages : Laval, pour un match de foot. L'Allemagne. "Rouler pour du foot, rouler pour fumer, rouler pour des filles, c'est pas faire du chantage psychologique que de dire que la vie d'Hamza Attou au quartier est bien éloignée de la nôtre" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me @DelphineBOESEL : "Alors le soir du #13Novembre, il fume. Il a des stupéfiants à livrer. C'est une soirée normale pour Hamza Attou" quand Salah Abdeslam l'appelle pour venir le chercher à Paris.
@DelphineBOESEL Auparavant, Salah Abdeslam a déjà appelé Mohammed Amri qui lui a dit qu'il était coincé avec son boulot au SAMU social de Bruxelles. Attou lui est dans son trafic de stup ce soir-là, "mais s'il peut aider, il aide" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me @DelphineBOESEL : "Le fait de savoir si Hamza Attou avait connaissance des attentats avant de partir en centre, je ne vois pas ce que ça change, nous ça nous semble inconcevable qu'il n'ait pas su..." #13Novembre
@DelphineBOESEL Me @DelphineBOESEL : "Ce n'est pas tenter de vous impressionner mais rappeler la réalité de la vie. Qui peut penser qu'un très jeune homme qui deale avec ses 2 Nokia va s'intéresser à ce qui se passe" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me @DelphineBOESEL : "Hamza Attou il a toujours dit qu'il avait appris l'existence des attentats sur la route, il l'a redit à votre audience". #13Novembre
@DelphineBOESEL Et elle donne des exemples de ce qu'il a révélé : par exemple qu'Abdeslam soit allé chez le coiffeur le 14 novembre 2015 : "vous ne le savez que parce qu'il le dit" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me @DelphineBOESEL s'insurge parce qu'on aurait voulu qu'il "analyse tout", alors qu'il "était jeune, avait fumé du cannabis, était choqué" face à Abdeslam #13Novembre
@DelphineBOESEL Et elle rappelle qu'à l'audience, Hamza Attou a expliqué que c'était pas si facile de se détacher d'Abdeslam le 14 novembre, de retour à Bruxelles et il a "vu comme une délivrance l'arrivée d'Oulkadi" #13Novembre
@DelphineBOESEL Elle plaide qu'on a du mal à comprendre l'attitude d'Hamza Attou, mais elle est ainsi : "On aurait presque envie de secouer Hamza Attou et de dire, mais pourquoi ?" #13Novembre
@DelphineBOESEL Elle dénonce l'audio extrait du reportage @RTBF quand la journaliste tend le micro à Abdeslam, Attou, Amri de retour de Paris quand les deux amis ramènent Abdeslam #13Novembre Audio de quelques secondes. Que déduire de l'attitude durant ces secondes ?
@DelphineBOESEL@RTBF Me @DelphineBOESEL : "Il a répondu comme un gamin qui exagère, qui va plus loin". Dans ce reportage @RTBF la journaliste demandait au trio s'ils comprenaient les barrages après les attentats. "C'est abusé", disait Attou. #13Novembre
@DelphineBOESEL@RTBF Me @DelphineBOESEL s'énerve qu'on ait comparé le cousin d'Abdeslam qui refuse de venir l'aider le soir du #13Novembre (mais un cousin lointain de Paris), "pas comparable avec Attou, 21 ans, pas en capacité cette nuit de prendre bonnes décisions entre peur, shit et fatigue"
@DelphineBOESEL@RTBF Me @DelphineBOESEL : "Qu'il est facile pour nous de se dire qu'on aurait mieux agi, fait un clin d'oeil aux gendarmes au contrôle" pour attirer l'attention sur Salah Abdeslam. Mais "quelle prétention chez celles/ceux qui pensent qu'ils auraient fait mieux" #13Novembre
@DelphineBOESEL Et Me @DelphineBOESEL demande à la cour de ne pas retenir la circonstance aggravante "en relation avec une entreprise terroriste". Elle dit qu'il n'y a pas de preuve. Et "qu'il n'est pas radicalisé" #13Novembre
@DelphineBOESEL Et elle laisse la place à Me Delphine Paci, avocate à Bruxelles, qui connaît Hamza Attou depuis des années et réclame "une peine juste" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Monsieur Attou n'est pas radicalisé, mais du côté du ministère public, on nous dit qu'il était au courant de la radicalisation des autres, et complaisant..." #13Novembre
@DelphineBOESEL Et Me Paci explique elle aussi que Hamza Attou a commencé à consommer du cannabis très jeune, puis Brahim Abdeslam lui a proposé d'être serveur au café. Sa vie tourne autour de la consommation de stupéfiants. #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Toute la thèse de l'accusation est fondée sur ce fantasme du café des Béguines. Comme si pop corn pour regarder des vidéos de décapitation EI" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Monsieur Attou c'était un électron libre. Il était comme l'abeille qui va à la ruche se ravitailler en stupéfants". #13Novembre
@DelphineBOESEL Et elle demande qu'un témoin, qui a beaucoup menti et qui est jugé au procès de Paris Bis, soit ici jugé comme un co-accusé. #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "On a zéro élément que Hamza Attou savait que Brahim Abdeslam partait en Syrie, sauf la parole de ce témoin, pas crédible" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci demande quel serait le sens d'une réincarcération de Hamza Attou ? Les avocats généraux ont donc requis contre lui un mandat de dépôt et le soir du verdict, il pourrait quitter son strapontin menottes aux poignets, alors qu'il arrive libre chaque matin. #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Qui peut penser que M. Attou a besoin de retourner en prison pour être réinséré ?" #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Le contrôle judiciaire, je vous avoue que des fois, il n'a pas été respecté, il était dehors hors des heures du procès. Pression du procès. Il avait envie de boire et de fumer". #13Novembre
@DelphineBOESEL Elle rappelle qu'il a travaillé pendant le procès. "Chauffeur Uber le week-end et le lundi", explique Me Paci. #13Novembre
@DelphineBOESEL Elle explique aussi qu'une maladie lui a été diagnostiquée et pour laquelle il doit être suivi de près. #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Est-ce qu'on pense qu'on doit vraiment renvoyer Monsieur Attou en prison ?" Elle dit qu'il n'en a pas besoin pour s'amender. #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Et cette peine quand elle n'est pas comprise", c'est dangereux. Elle donne l'exemple d'un homme jugé dans le dossier de ParisBis, 4 ans de prison requis or lui avait hébergé Abdeslam en mars 2016 #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci : "Si l'idée c'est de faire mal, alors on réinstaure la peine de mort. Mais notre justice n'est pas celle-là". #13Novembre
@DelphineBOESEL Et elle parle du procès. Venir chaque jour à ce procès, "était-ce la liberté ?" demande-t-elle. #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci dit que Hamza Attou n'a jamais été radicalisé. Elle parle de sa psychothérapie et dit "qu'il a mûri". #13Novembre
@DelphineBOESEL Me Paci plaide les circonstances atténuantes pour Hamza Attou : "son jeune âge, la peur, la toxicomanie, le fait que c'est un travailleur, la détention déjà subie, sa maladie et ses regrets sincères" #13Novembre
@DelphineBOESEL Elle plaide aussi contre les 10 ans d'interdiction de territoire. Plaidant que depuis 10 mois, il est là, "pas dangereux", et que cette interdiction lui compliquerait les visites à sa famille au Maroc. #13Novembre
Je vous raconterai au micro neuf mois d'audience, à travers les mots de Nadia, Aurélie, Yann, Catherine, et d'autres, dont Me @NegarHaeri
A la barre, en ce 133e jour, la première avocate plaide pour une jeune fille de 16 ans, qui était en 1ère au lycée Hélène Boucher le #13Novembre 2015, et sa vie a basculé au #Bataclan, dans la fosse
Jour 131 au procès des attentats du #13Novembre
Les accusés sont revenus dans le box
On va continuer à entendre les plaidoiries d'avocats de parties civiles. Ceux qui s'étaient concertés pour une plaidoirie commune ont conclu hier soir.
Aujourd'hui, plaidoiries individuelles.
L'audience reprend, avec donc tous les accusés. Et Me Mathieu Riberolles s'avance vers la barre : "Une audience comme on n'en avait jamais vue". Le ton est très grave, solennel. "Des larmes et des peines à en crever", plaide-t-il. #13Novembre
Et teasing radio 📻 : Dimanche 5 juin, à 9h10, dans Interception, diffusion d'un reportage grand format.
@franceinter Le reportage radio que vous pourrez écouter dimanche 5 juin sur @franceinter dans l'émission #Interception raconte 9 mois de ce procès #13Novembre sur les bancs, à travers des confidences de victimes et de robes noires. Ils m'ont confié au micro comment ce procès les a changés.
@franceinter D'ici là, les comptes-rendus d'audience de la semaine seront sur ce fil et aussi dans les journaux radio avec @ChPiret
Pour les jolis croquis, toujours @ValPSQR
Jour 120 au procès des attentats du #13Novembre
La cour va poursuivre ses auditions de parties civiles.
LT @franceinter sur ce fil
Et @ChPiret à la radio
@franceinter@ChPiret L'audience reprend. Tous les accusés sont dans le box.
Un avocat s'approche de la barre pour de nouvelles demandes de constitutions de parties civiles, notamment pour les orphelins mineurs d'une rescapée des terrasses qui a mis fin à ses jours en novembre 2021. #13Novembre
Jour 118 au procès des attentats du #13Novembre
Aujourd'hui, la cour va entendre le célèbre juge Marc Trévidic, qui a été pendant 10 ans le visage de l'antiterrorisme français, l'un des meilleurs connaisseurs du terrorisme islamiste.
@franceinter Le juge Trévidic avait dû quitter son poste deux mois avant les attentats du #13Novembre car il arrivait au bout des dix ans incompressibles dans sa spécialité. Poste qu'il avait quitté à regret. A l'été 2015, le juge avait perçu l'imminence de nouveaux attentats d'ampleur.
@Arthur_Dvx@lifeforparis@franceinter@MathildeMunos Retour dans la grande salle d'audience du procès #13Novembre
Les bancs des parties civiles comme des journalistes très clairsemés.
Aujourd'hui, on doit entendre des témoins. Dont Marc Trévidic, qui fut longtemps juge antiterroriste.