#1jour1coupe - J17
Coupe transversale dans une feuille d'origan (Origanum vulgare #Lamiaceae) pour parler rapidement de photosynthèse et d'échanges gazeux.
Au centre, la zone claire et bombé est la nervure principale. On y retrouve les tissus conducteurs.
Si on zoome sur une zone de la partie latérale du limbe, on observe la structure caractéristique des feuilles de la majorité des dicotylédones.
Sur la face supérieure (à gauche), celle la + exposée à la la lumière, se trouve un parenchyme dit "palissadique". Il se reconnaît facilement à ses cellules étroites, allongées, riches en chloroplastes et serrées les unes contre les autres.
C'est là que se fait la majorité de la photosynthèse !
Sur la face inférieure de la feuille, le parenchyme est dit "lacuneux" ou "spongieux". Il est beaucoup moins organisé et contient souvent de grands espaces -les lacunes- pour faciliter la circulation des gaz.
C'est aussi sur la face inférieure qu'on retrouve les stomates -les ouvertures dans l'épiderme pour permettre les échanges gazeux-, mais aucun n'est visible ici.
Dans cette coupe dans une feuille de laurier-cerise (Prunus laurocerasus #Rosaceae), on voit bien mieux les grands lacunes dans le parenchyme lacuneux.
En résumé, ces coupes montrent bien la différenciation de la feuille entre les faces sup. et inf. et le lien avec la photosynthèse:
- La lumière, source d'énergie pour la photosynthèse, est captée sur la face supérieure.
- Le CO2 entre par la face inférieure. #1jour1coupe
Tant que je parle du laurier-rose, autant continuer avec la nervure centrale. C'est une feuille très coriace, avec donc beaucoup de tissus de soutien, rigides : collenchyme sous les épidermes sup. et inf, ainsi que des fibres (sclérenchyme) avec les tissus conducteurs au centre.
On voit très bien la cuticule épaisse qui recouvre les épidermes, ce qui donne à la feuille du laurier-rose cette apparence lisse et brillante.
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#1jour1coupe - J25.
Alors que les épines du robinier sont des stipules modifiées, celles de l'aubépine (Crataegus monogyna, #Rosaceae) sont des bourgeons ou tiges modifiées.
Il y a 2 cas de figure :
- Soit un bourgeon terminal (au bout d'une tige) produit une portion de tige avec des feuilles & bourgeons, puis à un moment se transforme en épine (rameau de gauche).
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- Soit un bourgeon axillaire (çàd situé à la base d'une feuille) se différencie directement en épine, sans avoir rien produit d'autre (rameau de droite).
Contrairement aux animaux, les plantes ont un nombre très réduit d'organes :
- Tiges
- Feuilles
- Racines
- Fleurs (et fruits qui en dérivent)
Auquel on peut ajouter les tissus méristématiques (//embryonnaires) qui génèrent tout ça.
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Par contre, ces organes peuvent prendre des formes très différentes pour assurer une grande diversité de fonctions : protection (mécanique & chimique), nutrition, attraction des pollinisateurs, etc).
#1jour1coupe - J22. Empetrum nigrum (#Ericaceae), la camarine noire, est une plante qu'on trouve dans les régions boréales, surtout dans les tourbières.
Un étudiant qui a fait son mémoire l'année dernière dans le labo où je travaille a fait son stage de M2 sur cette plante. Il nous a envoyé une lettre accompagnée de quelques feuilles séchées en nous invitant à y faire des coupes. Allons-y !
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Les feuilles de la camarine sont un peu succulentes et repliées sur elles-mêmes en un cylindre. En coupe transversale, ça donne ceci.
La zone où les 2 extrémités de la feuilles se rejoignent est à droite (flèche rouge) et garnie de longs trichomes (poils) tecteurs.
#1jour1coupe - J20.
La ronce (Rubus sp., #Rosaceae). Coupe transversale dans la partie jeune de la tige, avec un aiguillon. Celui-ci s'est développé à partir de l'épiderme de la tige.
En dessous, on voit un cercle de cordons conducteurs, et, au centre, une moelle qui prend beaucoup de place.
L'extérieur de la tige est occupé par un collenchyme lamellaire, un tissu de soutien dont les parois cellulaires parallèles à la surface sont fortement épaissies, donnant cet arrangement en rangées de cellules empilées.
Il s'agit d'une grande graminée pionnière typique -et très abondante- des dunes peu stabilisées. Par son puissant réseau de rhizomes, elle contribue à les stabiliser, permettant ainsi l'installation d'autres plantes par la suite.
Les dunes sont un milieu où le stress hydrique est intense, car le sable retient peu l'eau. Les plantes qui y poussent ont donc des adaptations à la sécheresse (xérophytes @Xero_Phyte ).