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L'article est accompagné d'un commentaire.
C'est une coupe transversale dans une racine d'amaranthe (A. cruentus).
https://twitter.com/Natagora_Etudes/status/1562016971910258689Pour le coup, la régulation des reptiles indigènes est bien efficace.
https://twitter.com/Hcomosa/status/1556016668433960960
Pour ce thread, je vais m'inspirer principalement de cet article, publié en juin dans Current Biology :
https://twitter.com/Hcomosa/status/1551815834171068417
Il y a 2 cas de figure :
Contrairement aux animaux, les plantes ont un nombre très réduit d'organes :
Un étudiant qui a fait son mémoire l'année dernière dans le labo où je travaille a fait son stage de M2 sur cette plante. Il nous a envoyé une lettre accompagnée de quelques feuilles séchées en nous invitant à y faire des coupes. Allons-y !

C'est un arbuste extrêmement répandu dans la région méditerranéenne, où il est planté partout mais d'où il est aussi originaire.
En dessous, on voit un cercle de cordons conducteurs, et, au centre, une moelle qui prend beaucoup de place.
https://twitter.com/Hcomosa/status/1538220543698247681
Il s'agit d'une grande graminée pionnière typique -et très abondante- des dunes peu stabilisées. Par son puissant réseau de rhizomes, elle contribue à les stabiliser, permettant ainsi l'installation d'autres plantes par la suite.https://twitter.com/Hcomosa/status/1538220571586084865
Si on zoome sur une zone de la partie latérale du limbe, on observe la structure caractéristique des feuilles de la majorité des dicotylédones.
C'est un ovaire dit "syncarpe" car il est divisé en plusieurs loges (5 ici), dans lesquelles on trouve les ovules (qui donneront les graines).
Admirez surtout les nombreux et (très) grands poils sécréteurs (en rouge) ! Il sont bien visibles à l'oeil nu aussi.
Il est disponible en open access ici :
À cet endroit, la feuille (jaune) est complètement engainante ; elle fait le tour de la tige (bleu) et est refermée sur elle-même.
Cet endroit de la tige est renflé, la base d'une feuille y est fixée.
Les ailes sont très grandes chez d'autre fabacées, comme certaines gesses (ici Lathyrus latifolius). J'ai préféré la vesce pour la coupe parce que la gesse aurait été bien trop grande pour être vue en entier au microscope, mais en photo macro ça se voit bien mieux sur la gesse.
L'article, publié en novembre dernier dans Nature, est disponible en Open Access :