🌳Thread sur la végétalisation des infrastructures, la nécessite de végétation et d'espaces verts pour lutter contre la chaleur urbaine exacerbée par les ilots de chaleurs urbains
🔥 Dans les zones très urbanisées, on a une augmentation de la température par rapport à l'environnement périurbain ou rural à cause de l'absorption/relargage de la chaleur par les bâtiments qui sont concentrés
Exemple ici à Paris (à gauche modélisation du CNRS)
Une augmentation de 1°C d'une vague de chaleur est associée à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Source : thelancet.com/journals/lanpl…
Une autre revue systématique de la littérature arrive à la même conclusion pour la mortalité toutes-causes : sciencedirect.com/science/articl…
Les vagues de chaleur interagissent de manière non linéaire avec les ilots de chaleur urbain pour amplifier le stress thermique urbain
Plusieurs stratégies existent pour diminuer ces effets : ↗️ réflexion des rayons solaires (modification de l'albédo des matériaux)
🌳Verdir le sol, mettre des espaces verts, des jardins : les végétaux par évapotranspiration vont faire diminuer la température de surface et de l'air ainsi que créer des ombrages, intercepter les rayons solaires tout en chauffant moins que les bâtiments
🌱 Les végétaux permettent clairement de diminuer la température de surface et un peu de l'air. Ce refroidissement varie selon la densité de la végétaux, la hauteur des arbres et leur agencement
Les grands parcs ont tendance à avoir un effet de refroidissement plus prononcé. Les parcs de forme régulière (et non linéaires) refroidissent plus, cela pourrait être dû au choix des végétaux pour les composer
Une autre option est de végétaliser les murs et les toits. Ici un mur végétalisé exposé au soleil côté Sud (South) qui a une T° de surface beaucoup plus basse que le reste du bâtiment
Les murs et les toits verts peuvent réduire la température de surface maximale d'environ 17°C
Votre mur végétalisé est beaucoup moins chaud qu'un mur en béton, il joue le rôle également de tampon thermique
Le choix des végétaux peut également jouer sur l'effet de refroidissement. Les plantes avec un Indice de Surface Foliaire élevé, une conductance stomatique des feuilles (l'activité de transpiration) avec des feuilles minces et claires fournissent un meilleur refroidissement
Le choix des matériaux de construction des bâtiments joue également dans l'absorption de l'énergie solaire et donc la température de surface
Article à lire pour ceux qui sont de la conception d'architecture urbaine et nos décideurs publics nature.com/articles/s4301…
Clairement ça ne va pas aller en s'arrangeant, les vagues de chaleur vont devenir plus fréquentes, plus intenses et plus longues
C'est zoonose virale rare que l’on observe principalement dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique, près des forêts tropicales
Ce virus a été identifié pour la 1ère fois en 1970 chez l'Homme en Répulbique démocratique du Congo (RDC). Depuis, il y a eu des épidémies en Afrique puis en 2003 aux USA et plus récemment en Europe et à Singapour chez des voyageurs
La transmission peut se faire directement avec un contact direct avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés (écureuils, singes, rats géants de Gambie...)
Le risque de maladie cardiaque 💔monte en flèche après COVID – même pour les cas bénins ! Analyse sur 153 760 cas
Chez les participants infectés (vs non infectés) :
Le risque d'insuffisance cardiaque a augmenté de +72%, soit environ 12 personnes de plus pour 1 000 participants
Ils ont comparé 150 000 anciens combattants qui ont survécu pendant au moins 30 jours après avoir contracté le COVID-19 avec deux groupes de personnes non infectées : un groupe de plus de cinq millions de personnes pendant la pandémie, et un groupe de taille similaire de 2017
Les personnes qui s'étaient remises du COVID-19 ont montré une forte augmentation de 20 problèmes cardiovasculaires au cours de l'année suivant l'infection. Par exemple, ils étaient +52% plus susceptibles d'avoir un AVC que les gens non infectés
Debunk sur l'étude du port du masque chez les enfants et les maux de tête, hypoxie
Cette étude dans Frontiers est une enquête par questionnaire en ligne où 2954 parents et 663 pédiatres ont répondu
On est très loin d'une étude approchant l'inférence causale !!
EXPLICATIONS ⤵️
D'après le questionnaire, les parents (juste une opinion) estiment que le port du masque entraîne des maux de tête (49,0 %), difficultés d'élocution (45 %), changement d'humeur (45,2 %) et gêne respiratoire (28,1 %)
Il n'y a aucune comparaison avant/après le port du masque
Il n'y a pas de groupe contrôle (sans port du masque) pour comparer si le mal de tête pourrait venir d'autres facteurs (comme un rhume, une infection au covid-19, céphalées chroniques...)
On ne peut PAS du tout savoir si c'est à cause des masques, à partir d'opinions
Cité dans le magazine @maglarecherche pour mes tweets sur les papillomavirus (HPV Human Papillomavirus) qui touchent les Hommes et les Femmes et sont à l'origine de cancers, de lésions précancéreuses et verrues anogénitales
Limites : non prise en compte des comportements préventifs comme la distance physique
Le statut vaccinal a été pris en compte dans les analyses : on a moins de cas chez les vaccinés
La généralisation de ces résultats est limitée aux personnes qui cherchent à se faire tester et qui étaient disposées à faire un entretien téléphonique
Décryptage de ce préprint (ma vision de ce papier à droite...)
Ce papier conclut à tort que l'excès de mortalité en Europe est dû aux vaccins en établissant une simple corrélation entre l'excès de mortalité et le taux de vaccination par pays
Quand on commence à lire l'introduction, ça commence mal, il écrit quand même que "des hypothèses ou des biais inadéquats peuvent toujours conduire à des conclusions correctes" 🤪
Hypothèse testée : la vaccination a induit l'excès de mortalité en 2021
En bleu : les variables utilisées
En jaune : les variables non inclues dans les analyses (et non extraites dans le papier)