Une élue centriste dépose plainte pour tentative de viol contre le ministre Damien Abad. Elle voulait "que ça s’arrête, qu’il ne puisse pas recommencer", avait témoigné l'élue sur Médiapart mediapart.fr/journal/france…#gouvernement#metoo
Borne va-t-elle enfin débrancher son encombrant ministre? Un conseiller de l’Élysée affirmait à Politico que "la question de (son) maintien" à son poste "se posera bien". Avec une plainte déposée au Parquet de Paris, l'équation se complique...
Ce off de l'Elysée doit d'ailleurs se lire comme un début de lâchage pour Abad, après que Macron et Borne ont rappelé le "respect du principe de la présomption d’innocence". D'autant que le principal atout de l'ancien LR, capter des voix à droite, semble enterré...
Bref, la démission du ministre n'est plus qu'une question de temps: la député EELV Sandrine Rousseau ne disait pas autre chose: "Elisabeth Borne devrait lui dire qu’il n’a pas sa place et que ça n’est pas une question de démission personnelle", affirmait l'élue sur RTL
Par ailleurs, comment un ministre, face à de telles accusations, pourrait-il faire son travail en toute sérénité, surtout au ministère des Solidarités? C'est intenable... Borne le sait, la majorité le sait... D'où ces éléments de langage à la presse
Damien Abad annonce son intention de déposer plainte pour "dénonciation calomnieuse", face à des "accusations mensongères". "Une nouvelle fois, je conteste avec la plus grande fermeté toute accusation de tentative de viol ou d’agression sexuelle", affirme le ministre à la presse
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Le scandale des fausses infos du Point sur Garrido-Corbière prend un tour politique: "Je lui ai dit (à Lagarde) : "on a fait tout ce qu’on a pu, (...) à l’époque où il (l’article) était bloqué", lâche l'ex-policier de la territoriale qui a alimenté le journaliste Aziz Zemouri
L'ex-flic reconnaît dans Libé avoir transmis le dossier au journaliste du Point, tout en minimisant son rôle: "Cette affaire est partie d’une info qui était en ma possession. Je collabore avec Le Média et quand il ne les traite pas, je les transfère à certains amis journalistes"
L'ex-policier n'est pas un inconnu: Noam Anouar, est lanceur d'alerte et syndicaliste, travaille depuis la mi-2021, pour la ville de Drancy. Et qui est maire de la ville? Aude Lagarde, qui n'est autre que la femme de Jean-Christophe Lagarde, battu par Garrido aux législatives
Derrière des articles de désinformation, une vaste entreprise de manipulation de l'information mise à jour par Fakir et Médiapart. Une société, Avisa Partners, co-dirigée par un proche de Sarkozy Arnaud Dassier et Matthieu Creux. Vertigineux.
En 2020, Matthieu Creux détaillait à Causeur une partie de son prestigieuse clientèle: Interpol, la Commission européenne, le ministère des armées, BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole, la Banque Palatine, Axa, CNP Assurances, Engie, EDF, Total, L’Oréal, LVMH...
Selon Médiapart, Avisa et ses partenaires ont infiltré, sous de fausses identités, d’espaces de discussion participatifs sur des sites de médias comme L’Express, le Huff Post, Agoravox et Contrepoints –, mais aussi Le Club de Mediapart pour en faire des "lieux de propagande"
Faut-il voir chez Bayrou une opposition politique à la constitutionnalisation de l'IVG ou une affaire personnelle? Simone Veil, qui a porté la loi légalisant l'avortement, détestait le Béarnais, qu'elle rendait responsable de l'échec de sa campagne aux européennes de 1989...
Simone Veil, qui bénéficie d'une aura sans égale en France, enterre les ambitions de Bayrou à la présidentielle de 2007 en déclarant: "Bayrou, c'est pire que tout". "Je connais tout son passé et ses trahisons successives", lâchait la politicienne à Marianne. Une petite bombe...
Et Simone Veil de raconter comment, au lendemain de la qualification de Chirac au premier tour, en 1995, Bayrou pourtant dévoué à Balladur, lui avait annoncé qu'il téléphonait à Chirac, "juste pour rester ministre de l'éducation nationale et continuer à ne rien faire". Paf.
Sur le fond, aucun journaliste ne peut accepter ces consignes, qui contreviennent gravement à la liberté d’informer. Je mets un point pour la possibilité de « photographier la rue une fois désertée » 🥲
Par ailleurs, même si je peux entendre que certains confrères ou consœurs ne se sont pas bien comportés lors de la précédente pride radicale, les journalistes qui couvrent ce genre de manifs le font souvent par conviction.
Une troisième femme qui a travaillé avec Damien Abad témoigne à Médiapart: "Je suis désolé, c’est parce que tu as des gros seins aussi, c’est compliqué", aurait déclaré le ministre des Solidarité de Macron à cette collaboratrice en 2009 #legislatives#metoo
"Ça a vrillé lorsqu’il est devenu député européen. Il est tombé dans un sentiment de toute-puissance et d’impunité permanentes", témoigne-t-elle. Le député lui aurait d’abord proposé des "visites nocturnes en tête-à-tête" du Parlement européen, qu’elle a décliné #Abad#Metoo
Il aurait ensuite tenu des propos inappropriés: "Je veux te baiser", et aurait insisté pour qu’elle le "rejoigne dans sa chambre". Un témoignage corroboré par la maire d'Amiens, la centriste Brigitte Fourré. " Ça m’a suffisamment marquée pour que 12 ans après je m’en souvienne"
Laura, la lycéenne qui a interpellé Macron sur les ministres accusés de viol, a reçu la visite des gendarmes au lycée le lendemain de la visite présidentielle, relate La Dépêche. Pourquoi pas le GIGN? La jeune femme raconte qu’elle a déjà subi des frotteurs dans les transports…
"Ils m'ont interrogée pendant 10 minutes. J'ai tenu la main du Président jusqu'à ce qu'il me réponde, témoigne Laura. On ne va pas en faire une histoire. Ce n'était peut-être pas l'endroit pour mon intervention, mais c'était l'occasion"
"Je n'ai rien contre Macron. Je pense qu'il a fait de bonnes choses dans une situation pas facile avec la crise sanitaire, admet Laura. Mais pour l'Education Nationale, sur les violences faites aux femmes, je trouve qu'il n'a pas été bon."