Attardons-nous un peu sur ces pages de l'Histoire :
Vous le savez peut-être, les 1ers #hélicoptères produits par la #SNCASE était en réalité dérivés du #Focke223 🇩🇪 (ramenés en 🇫🇷 à l'issue de WW2).
Mais les Focke223 & Focke61 ne sont pas venus seuls...
Le professeur Focke et son équipe (prisonniers de guerre) travaillèrent au profit de la #SNCASE [jusqu'en 1947-1948] :
Ils conçurent le SE.3101 (fait à partir de pièces du Focke61).
Le 1er "vrai" #hélicoptère 🇫🇷 de SNCASE fut le #SE3110 (qui reprenait le principe de vol du SE.3101, avec ses 2 mini-rotors de queue)
Tiens, à ce titre :
Savez-vous pourquoi ce choix de 2 mini-rotors de queue, commandant le lacet mais aussi le tangage et donc l'inclinaison pour la translation horizontale ?
On doit cela au fait que le SE.3101 a été dessiné par Focke à partir d'éléments du Focke61...o
Or, les rotors du Fw61, n'ont qu'un pas : le tangage...
(Roulis commandé par l'incidence des pales des 2 rotors ; lacet par tangage + incidence)
👉 Le système du rotor fut tourné de 90° pour contrôler le roulis.
👉 Les 2 mini-rotors commandant alors lacet et tangage.
Le défaut de ce concept est que les 2 mini-rotors de queue, pour contrôler le tangage et donc l'assiette de l'appareil et du rotor principal, prennent "appui" sur la masse d'air...
Or, en translation rapide, ils entrent dans les turbulences du rotor principal...
... Il en résulte une perte d'efficacité sur l'action des rotors dans le même plan que le rotor principal, faisant de fait cabrer l'appareil vers le ciel.
(Phénomène qui se rencontre bcp moins sur les bi-rotors tels Chinook du fait d'un rotor arrière positionné au-dessus)
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Alors, j'ai déjà plusieurs fois exprimé mon avis selon lequel, entre autres, il est important de disposer d'une "Réserve opérationnelle pour l'industrie" :
En cas de conflit d'intensité, il faudra renforcer les équipes des industries de la BITD.
(Ex: Que dans le cadre de cette réserve, des mécaniciens de l'univers automobile se familiarisent avec les environnement industriels de blindés ou d'aéro, etc...
Et je ne parle même pas des Choumac ! Denrée rare...)
Le nez de Cléopâtre :
S'il eût été plus court, toute la face du monde aurait changé.
Eh bien sachez que si la Suisse avait été plus plate, elle aurait eu l'arme nucléaire.
(si-si ! 👇)
On est dans les années 60... La #France 🇫🇷 se veut affiliée à l'OTAN mais non subordonnée, dans le contexte des 2 blocs de la guerre froide...
Dans ce cadre, plusieurs accords [prenant appui sur le nucléaire] sont cherchés :
On connait le cas 🇮🇱 ;
Moins connu est le cas 🇨🇭...
Un accord prévoyait l'acquisition par le #Suisse de #MirageIII en échange d'une aide de la France pour acquérir le savoir-faire en matière de fabrication de bombes nucléaires...
Parce que l'on ne pourra jamais présumer de la consommation totale durant un conflit (dépend de l'intensité et la durée), ni du "quand" (et donc coût de maintien & renouvellement de stocks [dormants]), la logique de stock doit être remise dans son rôle :
La soutenabilité d'un conflit doit pouvoir se gérer au niveau de la capacité de production.
C'est le principe de la baignoire :
Vous avez :
- une bonde d'évacuation (la consommation)
- un niveau d'eau pré-rempli (stock)
- un robinet avec un débit [ajustable] (production)
La faculté à répondre aux besoins d'un conflit passe par la faculté à augmenter le débit du robinet et maintenir ce débit dans la durée.
Bien sûr, il est illusoire de conserver, en temps de paix et dans la durée, une sur-capacité significative.