Petit graph crime : on n'utilise pas de colonnes sans commencer à 0, sinon ça trompe l’œil qui évalue et compare les surfaces.
Deux courbes aurait aussi bien pu faire l'affaire.
Quand on commence à 0, l'histoire racontée est très différente.
Les plafonds d'emplois ministériel et des opérateurs.
On pourrait appeler ces graphique "L’État abandonne la MIRES".
Au passage, ça montre bien que l'excuse du plafond d'emploi pour ne pas recruter une vaste supercherie : ce plafond n'est jamais atteint.
Moment historique : la #LPPR permet à l'@AgenceRecherche de dépasser le Md€, tenant ainsi une promesse de 2003 (je pense).
Presque 20 ans pour atteindre cet objectif (et la valeur de l'euro a un petit peu changé depuis).
L'opération campus : ces cacahuètes, majoritairement en PPP (ces "bombes à retardement" selon le Sénat).
Côté environnement (le truc qui va visiblement tous nous tuer très rapidement) : on dépense plein de thunes en « greenification budgétaire » (sic), mais sans être en mesure de savoir si ça sert à quelque chose.
Certains sujets sont paris à la cool visiblement.
Dans la série "les sujets qu'on prend à la cool" : le suivi de la loi ORE.
Visiblement, on s'en balek.
Nouveau "dialogue stratégique et de gestion".
La machine délirante à négociation discrétionnaire des crédits est une évolution positive pour la Cour, qui regrette néanmoins qu'elle soit discrétionnaire (alors que c'est sa seule utilité).
"Sujet balek" : le logement étudiant.
Rien ne presse les gars. On n'a pas du tout une augmentation du nombre d'étudiants, et on n'a pas du tout une politique de mobilité, donc inutile de trop s'en faire.
Côté crise : elle a conduit à des dépenses supplémentaires... Mais surtout pour la R&D du secteur aéronautique : +300%.
Concernant l'enseignement supérieur et de la recherche et à la vie étudiante en réponse à la crise, les dépenses sont deux fois moindre que l'an dernier.
Bon, plein d'autres trucs aussi... Allez voir si vous vous ennuyez.
Pour faire un résumé perso : la différence est cruelle entre l'ambition qui transparaît des discours tonitruants et la réalité de l'effort de l'Etat envers l'ESR.
On va donc décevoir les espoirs créés.
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En 5 ans, nous sommes passés de « l'Etat n’investit pas suffisamment pour la formation de tous les jeunes » à « une partie de nos jeunes ne méritent pas qu'on les forme, et c'est normal ».
Mon avis : nous nous sommes enlaidis. Nous avons enlaidi notre société.
Honte sur nous.
[#VeilleESR#LRU] D'après la @Courdescomptes, la masse salariale de l’Éduc' nat' a progressé de plus de 20 % “sans modification significative de l’organisation”, en particulier du temps de service des enseignants.
par @Bas_scordia pour @acteurspublics
Ici un thread sur le rapport qui décortique le problème et arrive à la conclusion (en gros) qu'on ne sait pas faire, ce qui explique sans doute pourquoi on n'a rien fait.
[#VeilleESR#DataESR] Il faudra 460M€ au MESRI pour augmenter le point d'indice de tous les personnels, dont 80% pour les universités et 50% pour les établissements "excellents".
Sinon il faudra soit ne pas augmenter les contractuels, soit supprimer des postes, soit les deux.
Pas d'augmentation des contractuels
Opportunité : grand développement récent du nombre de contractuels
Risques : une resyndicalisation des contractuels ou l'accroissement des difficultés de recrutement.
Accélération de la suppression des postes
Opportunité : augmentation imminente du nombre de départ à la retraite des fonctionnaires
Risque : gros craquage dans les troupes déjà épuisées.