La synthèse est très bien faite, alors je ne vais pas entrer dans les détails ici.
Pour résumer, hormis la dotation de l'ANR, les mesures se partagent en deux catégories : ni faites et ni à faire.
Les mesures ni faites sont soit prévues mais non appliquées :
- emploi
- revalorisations
- doctorat
soit même pas prévues :
- sécurisation de la trajectoire budgétaire
- GVT
- évaluation de la recherche
- vision stratégique
On lit : "cette loi est vide, il faut la refaire"
Les mesures ni à faire sont celles qui « divisent la communauté universitaire » : en gros tout ce qui est RH et gestion de carrière.
Ca ne serait pas si grave si on n'était pas déjà plus divisés que jamais, et donc au bord de la fracture (si ce n'est pas déjà fait).
On termine sur :
- on n'a pas été foutus de créer 700 emplois (alors qu'il en faudrait 10 000 pour revenir au taux d'encadrement de 2012)
- on peut désormais confirmer que la trajectoire budgétaire était une vaste supercherie.
« macronete », verbe ukrainien traduit en français par « macroner », signifie « se montrer inquiet d’une situation, mais ne rien faire ».
En 5 ans, nous sommes passés de « l'Etat n’investit pas suffisamment pour la formation de tous les jeunes » à « une partie de nos jeunes ne méritent pas qu'on les forme, et c'est normal ».
Mon avis : nous nous sommes enlaidis. Nous avons enlaidi notre société.
Honte sur nous.
[#VeilleESR#LRU] D'après la @Courdescomptes, la masse salariale de l’Éduc' nat' a progressé de plus de 20 % “sans modification significative de l’organisation”, en particulier du temps de service des enseignants.
par @Bas_scordia pour @acteurspublics
Ici un thread sur le rapport qui décortique le problème et arrive à la conclusion (en gros) qu'on ne sait pas faire, ce qui explique sans doute pourquoi on n'a rien fait.
[#VeilleESR#DataESR] Il faudra 460M€ au MESRI pour augmenter le point d'indice de tous les personnels, dont 80% pour les universités et 50% pour les établissements "excellents".
Sinon il faudra soit ne pas augmenter les contractuels, soit supprimer des postes, soit les deux.
Pas d'augmentation des contractuels
Opportunité : grand développement récent du nombre de contractuels
Risques : une resyndicalisation des contractuels ou l'accroissement des difficultés de recrutement.
Accélération de la suppression des postes
Opportunité : augmentation imminente du nombre de départ à la retraite des fonctionnaires
Risque : gros craquage dans les troupes déjà épuisées.