Thread by @antifouchiste

Mise en avant par #NUPES #RN et #LR, la question de la réintégration des soignants suspendus, se fait de plus en plus pressante.

Pourtant, pour Louis Fouché, la question elle est vite répondu.

Fil.

Une des voix de ce pouillème résiduel de soignants suspendus c'est le "collectif de soignants pour une politique sanitaire juste et proportionnée" (Reinfocovid et son ambassadeur Louis Fouché), qui s'est engagé publiquement et a posé politiquement la question sanitaire.

On ne présente plus ce collectif devenu à l'aune de la pandémie une des références de la fachosphère en terme de "réinformation" sur le covid.

https://twitter.com/antifouchiste/status/1403309493761499137?t=De5WyolDQUtqTGaMPYhA4w&s=19

Très actifs sur les réseaux, leur action a convaincu des gens de refuser la "pic pic" (on parle en code chez les résistants).

Ils sont donc, non seulement à titre personnel contre la vaccination (ça les regarde), mais ils mènent explicitement une propagande antivax covid.

Pour ce faire, ils ont une stratégie consistant à tenir une parole publique "modérée" afin de cacher leur radicalité réelle et donner à voir une vitrine présentable, le Conseil Scientifique (hum) Indépendant servant de produit d'appel.

Le problème c'est que Fouché et compagnie savent pas se tenir - se sentant trop à l'aise sur des canaux à l'audience mesquine ou portés par le bordel confus de l'été dernier.

Du coup, on repassera pour la vitrine scientifique... (Pour rappel le docteur Loridan fut reçu à l'IHU)

Mais c'est un Loulou dans une forme olympique, qui va nous donner une leçon magistrale sur sa façon toute personnelle de ne pas être "clivant" pour ne pas "briser l'écoute".

Funfact : Foufouche se trompe, c'est pas l'écoute qu'il nous brise.

Alors bon on est pas soignants mais on imagine qu'après leur retour triomphal ça pourrait vite être délicat les rapports avec les confrères @ordre_medecins @HAS_sante @ARSPaca qui "sont dans une coprophagie" et
"mangent de la merde sur l'ivermectine, HCQ et les vaccins".

C'est que certains sont partis très loin. Et ils ne comptent pas revenir.
De ce qu'on entend de témoignages de soignants qui soignent, on espère, pour beaucoup, que les suspendus ne reviennent jamais. Pas par méchanceté ni esprit de revanche...

Qu'ils reviennent ? Bwarf pourquoi faire ? Grâce a Facebook, Youtube, Twitter tiktok, LinkedIn et telegram le grand public est mieux formés que les médecins.

A notre humble avis les soignants suspendus tout bronzés devraient s'abstenir de fracasser sur Youtube leurs anciens collègues, qui eux, sont sur le front dans des conditions plus que dégradées et juste un peu épuisé par plus de 2 ans de pandémie.

On irait même jusqu'à penser que c gonflé de monter des réseaux de "soins alternatifs" et des cabinets holisticotruc, en surfant sur la notoriété qu'ils ont acquise grâce à des prises de positions qui leur ont dans le même temps valu d'être suspendus de leurs postes de soignants

Si beaucoup de soignantEs et personnels suspenduEs vivent aujourd'hui une situation difficile à cause de croyances attisées par la propagande des conspifafs et des charlatans, d'autres ont tiré leurs marrons du feu et sont en passe de réussir brillamment leur reconversion.

La situation est malheureusement inextricable. Les réintégrer ? Qu'ils reviennent en hérauts des conspifafs ?
Et à la prochaine dose rendue nécessaire par le laisser-aller viral, on fait quoi ? On les dégage de nouveau ? On crée un précédent ?

Quid de la réaction de ceux, restés au front de la pandémie, qui après avoir été applaudis en martyrs, se sont fait traité de collabos et d'assassins ? De ceux qui ont dû être escortés pdt des semaines menacés par des antivax chauffés à blanc ?

Cette situation lamentable est la conséquence de la gestion déplorable de la pandémie par les gvt Macron, les mensonges répétés et la brutalité des méthodes utilisées pour contraindre la population à accepter "le vivre avec et démerdez-vous pour pas crever où faire un #LongCovid"

C'est aussi la responsabilité de la gauche politique et syndicale, qui a louvoyé entre la veulerie la plus crasse et les tentatives misérables de récupération du mouvement antipass - initié et entretenu par l'extrême droite - pendant que...

...des égouts de la réinformation de l'ultra-droite, émergeaient des gourous holistiques, guérisseurs des hommes, des âmes et du monde, contre les dégénérés woko-babylonien, le féminisme, le transhumanisme lgbtqi+ climato-anxieux et les nazi ukrainiens.

L'obsession New Age pour la pureté mystique de l'individu rejoint l'obsession fasciste de la race éternelle. Il n'y a ainsi pas de hasard à les retrouver, pétri de la même fange, louant les vertus rédemptrice, régénératrices, de la souffrance, du sacrifice et de l'épuration.

Ils sont partis loin.
Le narratif originel des traitements précoces prohibés a en quelques mois d'escalade d'engagement, abouti logiquement au fantasme constitutif du conspirationnisme : le combat spirituel du bien contre le mal

Pris entre le marteau conspifaf et l'enclume de la sainte économie capitaliste, on nous assène qu'il est désirable de se contaminer et remplir les services de réanimation à 150% de leur capacité pour la bonne efficience du système marchand et du renouveau de l'humanité.

Alors que les ruines de l'hôpital comme de la médecine de ville fument encore, on nous agite la mauvaise blague de la réintégration de quelques paumés - dont certains se gargarisent de l'effondrement - comme étant un moyen d'empêcher l'incendie.

Ils nous semble que les choses sont simples : ceux qui veulent revenir n'ont qu'un simple geste à accomplir, le même qu'ont accompli des milliards de personnes : se vacciner

Il ne s'agit pas de laisser croire que la vaccination serait l'alpha et l'oméga pour régler la pandémie. Sans mesures prophylactiques et sociales le vaccin n'est qu'un outil économique, permettant en limitant l'impact sur l'hôpital, de continuer le business as usual.

Les responsables à tous niveaux de ce merdier sont oklm, les autres morflent.

Nous, nous avons l'#AutodéfenseSanitaire à organiser, contre le déni et l'eugénisme, car "aucune vague épidémique n’est une fatalité. Chaque vague est un choix politique."