La production française de #biométhane connaît une croissance rapide et les objectifs qui étaient fixés dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (1,5 TWh/trimestre en 2023) ont été atteints avec un an d'avance.
La production reste cependant très loin de la consommation annuelle de gaz en France (environ 500 TWh/an, soit 125 TWh/trimestre si on moyenne sur l'année). Le biogaz couvre aujourd'hui un peu plus d'un pour cent du gaz consommé en France.
2/7
Pour se passer du gaz fossile, il est à la fois nécessaire d'accélérer fortement le déploiement du biogaz ET les économies de gaz en général.
Le gisement mobilisable de biogaz identifié par l'ADEME et les industriels pourrait couvrir environ 20% de la conso actuelle.
3/7
Cependant, le biogaz ne devra pas seulement se substituer au gaz fossile mais aussi au #pétrole pour certains usages (bio-GNL pour la mobilité lourde notamment)...
4/7
Pour anticiper certains commentaires, je terminerai en précisant qu'en France, contrairement à d'autres pays, la production de #biogaz est plutôt vertueuse sur le plan environnemental.
5/7
Les cultures dédiées sont limitées à 15% et, n'étant pas économiquement soutenues, ne se sont pas développées.
6/7
Le biogaz est donc principalement produit à partir de cultures intermédiaires (nécessaires pour éviter l'érosion des sols entre les cultures principales), de boues d'épuration, de résidus d'agriculture-élevage, etc.
7/7
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
En 2020, avec le Covid et les confinements, l'Union européenne consomme moins de gaz. De ce fait, la Russie réduit ses livraisons via le gazoduc ukrainien (en vert ci-dessous). Jusque-là tout est normal.
2/18
Graphique : Commission européenne
A l'été 2021, l'économie repart et l'Union européenne demande davantage de gaz à la Russie qui refuse de rétablir ses livraisons à leur niveau pré-Covid.
Attention à une idée reçue : disposer d'une pastille Crit'air 1 n'implique absolument pas que votre véhicule est vertueux pour le #climat (même pas qu'il l'est davantage qu'un véhicule moins bien classé).
Explications.
1/7
Les pastilles Crit'air attestent que votre véhicule correspond à un certain niveau concernant les normes européennes d'émission. Par exemple, une pastille Crit'air 1 sur un véhicule essence atteste qu'il respecte la norme Euro 5 ou Euro 6.
... pour réussir à le tenir sans ouvrir de centrales à gaz, il faudra à la fois qu'elle atteigne ses objectifs de déploiement d'énergies renouvelables _ET_ (non mentionné dans l'article) qu'elle arrive à flexibiliser le système électrique (côté demande et stockage).
2/7
En effet, développer de l'éolien et du solaire ne suffit pas pour pouvoir fermer massivement des centrales pilotables sans les remplacer par d'autres centrales pilotables (à gaz fossile la plupart du temps).
3/7
Dans cette vidéo, la ministre belge de l'énergie @TinneVdS explique que des réacteurs belges seraient "fissurés" et dresse un parallèle avec la situation à laquelle font face un certain nombre de réacteurs en France.
Les deux problèmes n'ont rien à voir. Explications. ⬇️
1/13
Dans le cas de la Belgique, la ministre fait référence aux réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 dont les cuves présentent des défauts. Il ne s'agit pas de fissures mais de microbulles d'hydrogène (cf note de l'@FANC_AFCN, autorité de sûreté belge).
Lorsque ces microbulles ont été découvertes, d'importants travaux de recherche ont été menés entre 2012 et 2015 en Belgique pour les caractériser, évaluer leur impact sur les propriétés de résistance mécanique de la cuve et évaluer leur évolution.
S'il y a un certain foisonnement de l'énergie éolienne à l'échelle de l'UE, il est limité et la prod 🇪🇺 varie fortement avec le temps.
Pour le solaire, c'est encore plus limité vu qu'il fait jour/nuit à peu près en même temps partout en Europe.
1/9
Graphique : Energy Charts
Avec le déploiement des énergie éolienne et solaire, et la fermeture de centrales fossiles, les besoins de flexibilité (côté offre, stockage et demande) ne doivent pas être sous-estimés.
2/9
Autrement dit, développer l'éolien et le solaire ne suffira pas à décarboner en profondeur le bouquet électrique européen. Il faut aussi :
- de la production bas carbone pilotable (hydroélectricité et nucléaire, principalement) ;
3/9