Tiens, ça papote tranquille entre Elon Musk et Eva Bartlett, propagandiste bien connue des dictatures qui a déjà été extrêmement active durant le conflit syrien. #Propagande#Syrie#Ukraine#Russie#Musk
Bartlett a notamment été très active pour relayer la propagande de Damas sur les dossiers clés du régime syrien : l’attaque chimique de 2013, les casques blancs, la chute d’Alep en 2017. En gros pour dire à chaque fois « on vous ment, on vous manipule, c’est Bachar le gentil ».
On comprend qu’elle craint *un peu* ce type de listes, elle qui défend corps et âme des criminels de guerre et leur répression depuis des années. Super occasion pour copiner avec Musk. liberation.fr/checknews/ques…
Bartlett c’est l’incarnation de la propagande contemporaine des dictatures: à la fois très conspirationniste (« les médias vs mentent », « tt cela est une mise en scène ») & très civilisationnelle (« Bachar/Poutine st les gardiens de la civilisation face aux terroristes/nazis »).
À ce titre, rien d’étonnant à ce que ce type de récits « percole » dans l’imaginaire politique de Musk, qui est l’incarnation de l’imaginaire politique de notre époque : gangrené par les obsessions antisystèmes et civilisationnelles depuis une vingtaine d’années.
NB : Vous voyez que je dis « propagandiste » et pas « conspi ». Il faut absolument repolitiser notre regard sur ces gens et les appeler pour ce qu’ils sont. Les mots valises qui veulent tout dire et rien dire les dédouanent aussi de leur responsabilité politique.
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Si vous me suivez depuis quelques mois, j’ai souvent parlé du fait que je rechignais à parler de ma propre expérience de harcèlement, si ce n’est pour essayer d’en tirer des pistes collectives. Je suis aujourd’hui de plus en plus convaincue de cela.
Je comprends totalement les femmes (et hommes) qui font un autre choix et décident d’exposer les comportements de leurs harceleurs. Mais dans mon cas, à chaque fois que je l’ai fait, je l’ai regretté. Car cela suscite de la pitié et du misérabilisme, très rarement de l’action.
Je ne suis pas une victime, je ne veux pas l’être. Je veux juste pouvoir taffer sur des questions où hélas le harcèlement est une arme pour faire taire (les femmes particulièrement). Le harcèlement comme sujet politique oui. Comme sujet perso, non. Je suis pas un objet.
Petit point au passage sur la sacralisation de l’art et la propagande : N’oublions pas que la sacralisation des pierres, du patrimoine et de l’art en général, c’est ce qui permet régulièrement à des criminels de guerre de se la jouer « gardiens de la civilisation ». #BacharAimeCa
Se la jouer « gardiens du patrimoine » pendant qu’on est en train de littéralement massacrer des enfants, c’est ce que qqn comme Assad fait depuis des années. Et ça marche. Donc s’interroger sur « qu’est-ce qui est sacré? L’art ou le vivant? » est une vraie question politique.
Précisément. Assad aussi est un grand destructeur de patrimoine. Mais lui comme daech ont conscience d’un truc : rien ne nous émeut plus que les « pierres ». Daech s’en sert pour susciter en nous l’effroi. Assad pour en jouer faussement le « protecteur ». Voilà l’angle mort.
Des journalistes comme @hugoclement ont basé tte leur carrière sur le taf militant : leur veille, leurs actions de sensibilisation, leur travail d’analyse. Beaucoup de journalistes doivent leur existence professionnelle au travail militant de base. Le min serait de le respecter.
J’ai qqes petits harceleurs historiques (à LFI, chez les islamophobes ou encore chez des mecs frustrés divers et variés). Je les ai tous bloqués. Leur caractéristique? Ils continuent à me stalker, à citer mes tweets et à y répondre. Sans compter les « likes ». Fascinante passion.
Je ne sais pas si ils se rendent compte de ce que ça dit d’eux (en termes psychiques, éthiques & politiques) de constater qu’ils se retrouvent par exemple à liker des réponses perdues dans une conversation qu’on peut avoir de ci ou de là. Je ne mérite pas tant d’attention en fait
Imaginez-vous des gars qui pour certains depuis DES ANNÉES suivent tout ce que je dis pour liker mes détracteurs et contredire sans relâche mes propos de manière directe ou cryptique. Genre comme si leur survie mentale en dépendait. Je suis pas la reine d’Angleterre pour info. 😀
« Où on va évoquer le patriarcat en toute occasion », pas comme au bon vieux temps où on pouvait tranquillement être un gros beauf sexiste et avoir des grandes responsabilités politiques. Même Hollande profite de ce moment reac dé backclash pour tenter de se refaire une place.
Je sais pas, on pourrait surtout parler des ambiguïtés (euphémisme) de certains à la NUPES sur leur rapport aux dictatures ou encore à l’antisémitisme. Mais ça ne rapporte plus ma bonne dame : aujourd’hui il faut d’abord taper sur les féministes, c’est ça qui a le vent en poupe!
Et le journaliste : « Nan mais ça c’est pas la gauche, c’est Sandrine Rousseau ». Merci le décodeur j’ai envie de dire. Voilà où on en est dans le débat public sur ces questions. Au secours.
Très sincèrement je m’inquiète à ce sujet depuis un moment. Rousseau était déjà la cible de l’ED depuis des mois/années. Ces dernières semaines, tout s’est passé comme si dans le débat public on avalisait ce harcèlement en mode « elle l’a bien cherché ». On a lâché des digues.
Il y a aussi un truc ; quand dans le débat public, on s’entend collectivement pour dire qu’une personne ne mériterait aucune empathie, c’est quand même un gros indicateur du niveau de déshumanisation. Et je veux toucher aucun point sensible, mais on sait où cela mène généralement
Twitter ou l’art du discrédit pour éviter d’acter les désaccords. Mon tweet ci-dessus n’a rien de sibyllin : il suffit de lire celui qui précède. On parle de risques de violences qui ont été actés par la lutte antiterroriste. Étouffez-vous ds votre haine de Rousseau franchement.