Suite de mes réflexions sur l’#Immigration, en réaction au meurtre de #Lola. Nous avons vu comment l’immigration, prise comme phénomène de masse, affaiblit le sentiment national ce qui se répercute mécaniquement sur les acquis sociaux, le Code du travail et les services publics.
https://twitter.com/VillemurJB/status/1583468467310641153
Notons que l’immigration seule n’entraîne peut-être pas cela, mais couplée comme elle l’est en ce moment à l’attaque du capital mondialisé, par l’intermédiaire de l’#UE, contre le programme des Jours heureux de l’après-guerre, les effets sont dévastateurs.
L’immigration offre un double intérêt au capital.
1. Diluer le sentiment national, peser sur le marché de l’emploi
2. Neutraliser la gauche en la cantonnant dans l’impasse conceptuelle où elle s’est enfermée par la faute de son « humanisme abstrait ».
1. Diluer le sentiment national, peser sur le marché de l’emploi
2. Neutraliser la gauche en la cantonnant dans l’impasse conceptuelle où elle s’est enfermée par la faute de son « humanisme abstrait ».
La gauche est conduite à soutenir inconditionnellement l’immigration, et partant, devient un allié objectif du capital, selon un processus d’asservissement de la gauche au capital.
Bien entendu, le Medef, comme la totalité des instances patronales,…
Bien entendu, le Medef, comme la totalité des instances patronales,…
… tient un discours sans-frontiériste, favorable à l’immigration et à l’UE. On rappellera que Merkel a accueilli en Allemagne plus de 1 million de migrants en 2015-2016, essentiellement sous la demande du patronat allemand (le pb démographique a aussi pesé dans la balance).
On peut raisonner autant qu’on veut et même trouver que ces flux sont inévitables et profitables à long terme : le fait est que la décision de les activer et le moment de le faire sont à la discrétion du patronat, et pas du peuple. Ce dernier n’a aucun contrôle sur l’immigration.
Il est donc très très peu crédible de supposer que cette politique migratoire est destinée à satisfaire son intérêt.
Maintenant, qu’en est-il de l’immigration, au point de vue des pays de départ ? C’est là un angle mort fréquent dans le discours de gauche immigrationniste.
Maintenant, qu’en est-il de l’immigration, au point de vue des pays de départ ? C’est là un angle mort fréquent dans le discours de gauche immigrationniste.
D’abord, leur discours repose sur une (nouvelle) contradiction : ils partent du principe que les migrants doivent venir en France, parce qu’ils y vivront mieux. Outre que ce fait même est douteux (le cas Dahbia B. semble le montrer), et qu’on ne saurait le généraliser,…
… il faut comprendre donc que la France serait un pays supérieur aux autres, ce qui s’accorde mal avec le discours de la gauche en général sur l’égalité des nations. On retrouve là une manifestation de la fausse conscience de gauche, qui refuse d’assumer concrètement…
… sa position de « privilégiée ». Un fait bien connu est que les immigrés qualifiés qui s’installent en France sont autant de compétences qui font défaut au pays de départ. Un docteur, un économiste, une infirmière, un mécanicien étranger qui arrive en France manque à son pays.
Sous couvert d’« humanité », l’immigration se traduit en fait par le pillage des cerveaux des pays de départ. Le patronat français ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en réclamant la venue des réfugiés ukrainiens, dont la « compétence » (et la blancheur !) furent vantés.
Ce phénomène, au reste est plutôt connu. Remarquons juste que l’argumentaire bidon répandu au sujet de Dahbia B. (grosso modo : elle aurait été criminelle aussi en Algérie, donc sa présence en France ne change rien moralement)… 
… est a fortiori valable lorsque, inversement, *les immigrés nous apportent quelque chose de positif*. Une infirmière togolaise en France, c’est une infirmière de moins au Togo. On peut douter de la rigueur ce raisonnement, mais, si on le tient pour valide, on ne peut pas…
… réserver son emploi seulement au cas qui flatte nos préjugés immigrationnistes (poke @Penseursauvage, poke @Thierry_PELTIER).
Mais une autre conséquence néfaste pour les pays de départ, elle, est beaucoup moins connue, et pourtant évidente.
Mais une autre conséquence néfaste pour les pays de départ, elle, est beaucoup moins connue, et pourtant évidente.
On peut le formuler de la manière suivante : l’émigration favorise les politiques réactionnaires/autoritaires des pays de départ. Elle les servent mêmes. En effet, quel meilleur moyen pour un régime corrompu/autoritaire/réactionnaire que de laisser filer les contestataires…
… ou les victimes de son incurie ? Je suis un autocrate, ma politique corrompue crée des inégalités ? Que les mécontents s’en aillent ! Ce sera autant de ferments de révolution qui ne menaceront pas mon régime. Tant que ces mécontents trouveront asile en France (par ex.)…
… les régimes de ces pays de départ sont assurés de maintenir plus facilement leur emprise sur leur population. Et l’émigration exerce ici un frein phénoménal au développement national des pays de départ. Encore une fois, l’« humanisme abstrait » de la gauche…
… sert un intérêt opposé aux valeurs qu’elle prétend défendre. Un très bon exemple de cela est l’asile donné en France aux Maghrébins homosexuels. L’homosexualité étant illégale dans les pays du Maghreb et punie très sévèrement, beaucoup émigrent en France.
Problème, cela conforte ces pays dans l’idée que
1° l’homosexualité n’existe pas chez eux
2° l’homosexualité est une déviance occidentale
Et cela renforce la légitimité, à leurs yeux, de leur politique homophobe.
On peut multiplier les exemples du même ordre.
1° l’homosexualité n’existe pas chez eux
2° l’homosexualité est une déviance occidentale
Et cela renforce la légitimité, à leurs yeux, de leur politique homophobe.
On peut multiplier les exemples du même ordre.
Envisagé ainsi, l’émigration se présente comme une soupape utile aux pays « arriérés ». Une révolution ne risque pas d’éclater si tous les « révolutionnaires » trouvent asile ailleurs. Les mœurs ne risquent pas d’évoluer si tous les « déviants » choisissent l’émigration.
Et enfin, à l’inverse, où en serait la France si les révolutionnaires de 1789 avaient préféré l’exil (aux 🇺🇸 ? ) à la révolution ? Peut-être vivrions-nous aujourd’hui sous le règne de Louis XXVII…
De façon générale, on ne change pas son pays, on ne règle pas les difficultés…
De façon générale, on ne change pas son pays, on ne règle pas les difficultés…
… de sa nation en la fuyant pour une autre dont le peuple, lui, a fait l’effort, durant plusieurs siècles, d’améliorer graduellement son sort. Le propos peut sembler dur, tant certains pays ont pâti de la colonisation, mais il n’en reste pas moins vrai.
La France a d’ailleurs tout intérêt à aider ces pays à se constituer comme nations stables et modernes, mais ce n’est certes pas en acceptant de jouer, de façon illimitée, l’exutoire démographique à leur inconséquence que cela adviendra.
En résumé, il est impératif que nous contrôlions notre immigration pour
1° préserver notre cohésion nationale
2° préserver les acquis sociaux et nos services publics organiquement attachés à notre « sentiment national » dont ils participent
3° mettre un terme…
1° préserver notre cohésion nationale
2° préserver les acquis sociaux et nos services publics organiquement attachés à notre « sentiment national » dont ils participent
3° mettre un terme…
… au pillage des ressources humaines des pays d’émigration
4° accompagner ceux-ci dans leur transition vers la modernité (si tant est qu’ils fassent ce choix) et leur fortification en tant que nation cohérente et développée.
FIN
4° accompagner ceux-ci dans leur transition vers la modernité (si tant est qu’ils fassent ce choix) et leur fortification en tant que nation cohérente et développée.
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