⬛ DISSOLUTION : LA RECETTE FACILE DE L'ÉTAT POUR FAIRE DISPARAÎTRE SES ENNEMIS POLITIQUES
Après Nantes Révoltée, la Gale ou Palestine Vaincra, c'est maintenant au Le Bloc Lorrain que le gouvernement s'attaque. #SoutienBlocLorrain#BlocLorrain
L'association a reçu il y a quelques jours un courrier lui annonçant l'intention de Darmanin de demander sa dissolution.
Et comme à chaque fois qu'il est contrarié par un collectif, un média ou une association et qu'il décide de s'en débarrasser, le gouvernement l'accuse d'incitation à la haine et à la violence.
🫕 Car l'état nous ressert toujours sa même recette :
- Prenez le fantasme d'une république menacée
- Choisissez un ennemi politique, plus il sera de gauche et radical, meilleur ce sera
- Ajoutez selon vos goûts quelques pincées de violence, de séparatisme, de haine, ou de terrorisme...
- Pour compenser la tiédeur du manque de preuves, portez à ébullition grâce aux médias complaisants
- Réduisez jusqu'au silence de l'ennemi politique choisi
- Saisissez vous des armes de répression de l'état et fouettez vigoureusement
- Incorporez finement une cuillère de légitime défense
- Et servez sur un plateau d'argent ce plat nommé "l'état, grand sauveur des libertés"...
Et c'est donc au tour du Bloc Lorrain, association loi 1901, de se faire cuisiner. Parce que la solidarité et la lutte pour une justice sociale et fiscale, c'est bien connu, ce sont des armes qui menacent les libertés. Mais pas celles de la république, non.
Elles ne menacent et ne défient que les "libertés" offertes par l'état aux riches et aux puissants : celles de nous exploiter, de nous appauvrir et de nous soumettre...
De fait, quoi de plus dangereux pour un gouvernement autoritaire et néolibéral qu'une association de bénévoles qui lorsqu'elle se bat pour combler les lacunes de ce système les pointe forcément du doigt.
Qui montre jour après jour que par le collectif et l'entraide on peut s'en sortir sans lui. En faisant bloc. Car pendant que le gouvernement pile, casse et détruit, le Bloc Lorrain, lui, partage et construit.
Des maraudes chaque semaine pour distribuer des repas dans toutes la région aux collectes de vêtements et de médicaments destinés aux plus démuni.e.s, en passant par la distribution de produits de première nécessité aux étudiant.e.s. les plus précaires.
Des journées de ramassage de déchets pour nettoyer la nature lorraine aux lights off organisés pour réduire la pollution lumineuse des panneaux publicitaires et des enseignes qui restent allumées la nuit dans la région.
De la création d'un groupe de Street Médics intervenant pour aider les manifestant.e.s blessé.e.s à la présence en force du collectif au sein de manifestations, aussi bien en Lorraine qu'en soutien aux camarades de tout l'hexagone.
Voilà le vrai visage du Bloc Lorrain et de ses 200 adhérent.e.s. Un collectif écologiste, altermondialiste, anticapitaliste et libertaire, présent sur tous les fronts dans sa lutte pour la justice sociale et climatique.
Et qui a compris que l'état il ne faut plus l'attendre, ou seulement au tournant.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
LE RAPPEUR TAKEOFF DU GROUPE MIGOS TUÉ PAR BALLE : LES USA, UNE NATION MALADE
L’équipe de CND et revient sur ce meurtre et la violence endémique aux USA. Thread ⬇️
C’est une nouvelle très triste pour les amateurs et amatrices de rap.
Dans la nuit du 31 octobre, le rappeur Takeoff a été tué au cours d'une fusillade lors de la soirée d’Halloween organisée dans un bowling à Houston.
Son nom s’ajoute à celui d’un nombre très important de rappeurs assassinés par balle.
Kirshnik Khari Ball avait 28 ans. Il était le plus jeune membre du groupe phare d’Atlanta, Migos, qui a révolutionné le paysage du rap et de la musique en générale avec l’avènement de la trap.
🔴 BRÉSIL : L’EXTRÊME-DROITE REFUSE DE RECONNAÎTRE SA DÉFAITE 🇧🇷
La situation se crispe au #Bresil et pourrait dégénérer dans les jours à venir, alors que Jair #Bolsonaro n’a toujours pas reconnu sa défaite ni communiqué depuis la fin des élections présidentielles.
Le jour du scrutin, l’ancien président avait envoyé la police des routes ainsi que des militaires bloquer temporairement des bureaux de vote en effectuant des contrôles illégaux dans les bastions pro-Lula. Cette opération ne sera stoppée qu'à deux heures de la fin du scrutin.
Depuis la victoire de #Lula, le pays assiste aussi à des prières de rue de la part des évangélistes, secte ultra-conservatrice en lien direct avec l’extrême-droite partout dans le monde.
Nous n’allons pas revenir une énième fois sur le déroulé du week-end, mais plutôt tâcher de décrypter le pourquoi de cette réussite. Parce qu'il s'agit clairement d'une réussite !
Il nous apparaît important de revenir sur cette dynamique en elle-même, et de souligner quels enseignements nous pourrions en tirer sur le plan méthodologique.
Avant toute chose, restituons le contexte dans lequel ce mouvement s’est lancé il y a environ un an.
Devoir de mémoire annuel d’un carnage passé sous silence, toujours absent des programmes d’Histoire. Comme chaque année, nous rendons hommage aux victimes de ce drame.
Cette nuit-là, une manifestation pour l’indépendance de l’Algérie est réprimée dans le sang. Un couvre-feu est imposé aux maghrébins qui décident de s’organiser et de manifester pacifiquement.
La mobilisation vire au pogrom : la police ouvre le feu, des centaines de manifestants sont tués par balles et/ou jetés dans la Seine.
12 000 personnes sont raflées, transportées de force dans les commissariats où elles seront torturées, et pour certaines d’entre elles fusillées
Les lycéens et lycéennes de Joliot-Curie à Nanterre ont de nouveau bloqué leur lycée ce lundi 17 octobre.
En début de semaine dernière, les lycéen·ne·s bloquaient leur lycée et dénonçaient avec le soutien de leurs profs, la suspension puis la mutation abusive d'un enseignant syndiqué, la fin de l'aide aux devoirs au sein de l'établissement, mais également les
réglementations abusives sur le port des vêtements, les retards et les conditions de restauration.
Mardi dernier, la police reprimait le blocus. 14 lycéen·ne·s mineurs étaient placé·e·s en garde à vue pendant plus de 24h et les alentours du lycées étaient noyés sous les gaz.
Qu'importent les chiffres : que ce soit les 30 000 ridiculeusement bas annoncés par le pouvoir ou les 140 000 très exagérés des organisateurs, la marche parisienne du 16 octobre a objectivement été un succès en terme de mobilisation.
De Nation à Bastille, le trajet était noir de monde.
En plus de la forte participation, on a pu noter la présence d'un cortège de tête très important, notamment composé d'un grand nombre de Gilets Jaunes.